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Spinelli énerve... C'est clair... M.Bouladou insiste beaucoup dans son livre sur le fait que M.Spinelli affirme avoir jeté dehors GPerrault qui assure quant à lui s'être entretenu avec lui... Et puis, M.Bouladou vient nous dire cela :
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Posté le: 23 Oct 2006 15:30
Perrault a déformé tout ce qui lui a été dit. Procurez vous le débat que j'ai eu sur la chaine de Marseille au mois de janvier et vous l'entendrez dire par Roger Arduin, le journaliste d'Europe un.
Il a déformé ce que lui a dit le commissaire Alessandra, ce que lui ont dit Guazzone et Spinelli (c'est pour cela qu'ils disent maintenant qu'ils ne lui ont pas parlé)
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L'appréciation collective est tout à fait remarquable. C'est tout de même curieux que 3 personnes aient une même attitude par rapport à G.Perrault sans aucune concertation entre elles... En ont elles reçu la consigne ???
Consigne ou non, il n'y a rien de curieux à ce que ces trois personnes réagissent de cette (même) façon.
J'ignore si Gilles Perrault a, ou non, déformé leurs propos.
S'il les a déformés, leur réaction est compréhensible.
Mais même s'il ne les a pas déformés, il est bien évident que, lorsqu'ils ont reçu Gilles Perrault à l'époque (et je suis personnellement convaincue qu'ils l'ont reçu), ils ne pensaient pas recevoir un écrivain qui écrirait ensuite un livre qui remettrait en question la culpabilité de CR.
Reconnaître qu'ils l'ont reçu (et - peut-être - qu'ils ont bien dit ce que Gilles Perrault
leur fait dire), c'est, pour Spinelli en Guazzone, donner l'impression, aux yeux de leur quartier, de leurs amis, de leurs clients, de leurs connaissances, de l'opinion publique en général, de défendre un assassin d'enfant. Et, pour Alessandra, c'est reconnaître implicitement que l'enquête n'a pas été très bien menée, c'est désavouer son propre travail ...