Citation :
Il n'y avait pas vraiment besoin d'enquête au procês sur ce témoignage : monsieur Pappalardo certifiait que c'était lui et Ranucci certifiait que ça n'était pas lui. Comme il n'avait pas d'alibi, il n'a pas été nécessaire de faire une enquête pour prouver que ça ne pouvait pas être lui. C'était parole contre parole.
C'est scandaleux ce que vous dites là .
L'accusation s'en sert comme preuve. Pour faire admettre que Ranucci s'intéresse aux enfants, elle fait venir Pappalardo qui l'accuse d'avoir enlevé son fils.
C'est une accusation. Et comme Ranucci n'est pas inculpé dans cette affaire, il ne peut en aucun cas avoir préparé sa défense pour cet élément d'accusation. Il n' en effet que sa parole face à une accusation.
Quand on porte une accusation, il faut donner à l'accusé les moyens de sa défense.
S'il n'y a pas eu plainte de la part de M Pappalardo, il n'y donc pas eu enquête, donc aucun élément tangible ni pour ni contre cette accusation, accusation qui arrive brutement au milieu des débats. Ranucci ne peut pas se défendre contre cela et n'a que sa pauvre parole.
Et là -dessus cela fait l'effet escompté par l'accusation sur les jurés.
Et vous appelez cela la justice ?