Citation :
Les avocats n'ont pas été bons... mais seul Me Leforsonney semble vouloir l'admettre. Qu'il ait été envoyé seul contre tous pour sa première affaire est une erreur de taille. Lui je pense, a fait tout son possible dans cette affaire.
Jean-François Le Forsonney jusqu' à aujourd'hui n'a donné aucune information sur les points suivants, auxquels il a forcément obtenu une réponse (ou non réponse) de la part de CR :
- Le pantalon : CR après son réveil dans la galerie, portait-il oui ou non le pantalon bleu ? Si il le portait CR a t-il confirmé s'être changé après ses tentatives de désembourbement, pour mettre l'anthracite avant d'aller chercher de l'aide ?
- le couteau : pour Jean-François Le Forsonney aux dernières nouvelles il lui appartient ... Il n'aurait abordé ce point avec CR qu'à la veille du procès ?? Il ne lui aurait pas posé la question de savoir s'il l'a ou non trouvé à son réveil ?? Et où (dans sa poche, visible sur le chemin ou dans la galerie ou sur le tas de tourbe ?) La réponse a t-elle été qu'il ne se souvenait de rien concernant le couteau ? (s'il l'a manipulé cela ferait partie du "trou noir" ?).
- Les conditions des aveux : qu'en a dit CR au fil du temps avant d'affirmer dans une lettre d'octobre 74 qu'il a "aidé" les policiers à consolider le scénario que ceux-ci lui proposaient ? : le dessin des lieux lui a t-il été suggéré directement ou non : l'a t-il effectué en fonction de ce que lui aient dit les enquêteurs ?
- La reconstitution du 24/06 : CR a t-il oui ou non indiqué l'emplacement du couteau ? ou a t-il simplement confirmé un emplacement que lui montrait la juge (ou un emplacement marqué) ? Jean-François Le Forsonney pourrait aussi nous dire s'il est certain de la véracité du lieu officiel de découverte du corps ...
Citation :
Une simple question m'est venue à l'esprit en réécoutant l'émission 13e rue : on dit Ranucci agacé par l'absence de ses avocats à la dernière entrevue avant la clôture de l'instruction. A-t-on jamais entendu un début d'explication de la part des dits avocats au sujet de leurs absences à différentes réunions ou entrevues où leur client s'est retrouvé seul à des moments cruciaux ?
Dans son livre, il aborde quelque peu le sujet (pp. 86-88) pour justifier son absence lors du dernier entretien (récapitulatif) de CR avec la juge le 27/12/74, que " le 27/12/74, nous réclamions un examen comparatif du cheveu "anonyme" [celui noir et raide ayant pu appartenir à l'homme au pull over-rouge] ".
Que la réponse à cette requête fut négative, attendu qu'il était surtout important de savoir si le ou les cheveux trouvés dans la voiture pouvaient correspondre à la chevelure de la petite victime ...
Mais que demandaient-ils par cet examen comparatif : comparer avec toutes les personnes étant susceptibles d'être monté dans la 304 depuis son acquisition par CR, pour prouver que ce cheveu ne correpondait à aucune d'elle ??
En quoi cette demande, empêchait-elle Jean-François Le Forsonney d'être présent dans le bureau du juge le 27/12/74 ?
Jean-François Le Forsonney écrit (p. 86) :
- qu'il s'agit d'un concours regrettable de circonstances qui aurait pu se régler par un simple coup de fil ...
- que CR, le lendemain, envoie une lettre désespérée à la juge pour s'émouvoir de ce qu'elle ait été jusqu'à refuser de nous téléphoner (cf. scène dans le film de Drach), et que cette lettre ne sera bien entendu jamais honorée d'une réponse, un juge ne correspondant pas avec un inculpé ...
Au total, pourquoi Jean-François Le Forsonney reste elliptique sur ces différents points ?
Ne veut pas en parler (en particulier partie de la reconstitution aux abords de la galerie) ?
Cela me paraît impossible qu'il n'ait pas réussi à obtenir de CR des informations au sujet, au moins, de ce qu'il a fait lors de son réveil dans la galerie jusqu'à son arrestation le 5, et éventuellement des souvenirs pour le 2 au soir / 3 midi ? CR ayant véritablement tout oublié (ou voulant absolument cacher la visite au père ??) et imaginant en désespoir de cause des détails dans son récapitulatif de mai 76 ?