Citation :
Il y a deux éléments qui me font douter qu'il y soit allé lui-même.
[…]
Ca me parait assez aberrant que quelqu'un qui veut échapper à d'éventuels poursuivants ne pense pas à rabaisser cette barrière. Ca prend 5 secondes pour le faire.
[…]. Alors pourquoi ne l'a t-il pas redressée quand il s'est arrêté vers 12h15 ou 12h30 quelque part sur la RN8 bis ?
Nous en avons déjà parlé Jean Pascal, essayons d’aller plus loin.
OK, il ne faut que quelques secondes pour refermer la barrière. Or si Ranucci, par peur du retour des Aubert, ne veut pas perdre ces quelques secondes, on peut comprendre aisément que pour la même raison (la peur), il ne va pas se lancer dans une opération (la réparation) qui lui fera perdre un temps beaucoup plus important. Il ne faut pas perdre de vue, que ce retour des Aubert peut être imminent. Ils peuvent arriver d’une seconde à l’autre.
Il est incontestable qu’à ce moment là, Ranucci a peur. Il fuit au carrefour parce qu’il a peur. Il fuit dans la colline, quand débouche la voiture des Aubert, parce qu’il a peur.
Ce n’est pas le fait, qu’il répare ou pas sur le bord de la nationale, ni celui de fermer ou pas la barrière qui permettent, à eux seuls, de douter qu'il y soit allé lui-même.
C’est surtout ce qu’il y a dans le récapitulatif qui peut amener le doute.
Citation :
S'il dit vrai dans son Récapitulatif, il a levé la barrière un peu avant que n'arrive M Guazzone. Elle était donc baissée. Mais à partir de là, ça peut être C Ranucci qui l'a baissée en entrant dans le chemin, ou bien le meurtrier qui l'a fait pour ne pas attirer l'attention des propriétaires ou qui sait peut-être que M Guazzone peut venir pour inspecter les lieux.
Ranucci, devant les gendarmes de Nice, a bien parlé de la barrière. Il l’a si bien décrite que l’on ne peut pas se tromper de barrière et que l’on voit bien à quel moment il l’a ouverte.
Dans le récapitulatif, il a « inventé » la perte de connaissance de ce moment. Il est donc « obligé de déplacer » l’ouverture de la barrière , à un autre moment de la journée.
Remarquons au passage que Ranucci dit aux gendarmes de Nice :
Citation :
je me suis arrêté sur le bord de la route pour réparer. A cet endroit, un chemin se trouvait sur ma droite, fermé par une barrière (tube en fer de couleur blanche et rouge).
Cela peut être donc là qu’il s’est arrêté. S’il est innocent cela peut être vrai.
Maintenant, s’il est coupable, pour quelle raison décrirait-il cet endroit avec autant de précision ? Bien sûr cela fixe son arrêt à un endroit différent de celui où il aurait commis son forfait, mais pourquoi ne pas donner un endroit encore plus loin et dire qu’il est revenu sur ses pas, pour prendre le chemin de la barrière ?