Citation :
Il dit qu'il ne savait même pas qu'il était poursuivi, et cela s'explique, quand on voit la configuration des lieux, il a disparu dans le premier virage lorsque les Aubert le prennent en chasse.
Donc il n'a jamais vu les Aubert le poursuivre. Et lorsqu'il s'arrête, il s'endort.
Là, je suis d’accord. Il n’y a pas eu de poursuite. Ranucci n’a jamais vu la R15 des Aubert dans son rétroviseur. C’est d’ailleurs certainement pour ça qu’il s’est arrêté.
Citation :
Si jamais on pense qu'il est coupable et qu'il ment, c'est une thèse après tout, on se dit comme se dit Danou, il va vouloir fuir très loin et non pas se laisser prendre au piège d'une galerie.
Je ne pense pas qu’il soit coupable et je ne dis pas qu’il ment, mais je constate qu’il dit des choses contradictoires.
Fuir très loin, bien sûr, c’est certainement ce qu’il avait envie de faire, sinon, il aurait quitté la nationale à la première bifurcation. Mais non, il s’arrête et s’il s’arrête c’est qu’il y est contraint.
Quand il va repartir, s’il prend le premier chemin venu, c’est qu’il a bien compris qu’il ne pouvait pas aller loin.
Cette contrainte elle est incontestable, puisqu’il a bien changer la roue avant de repartir pour Nice.
Citation :
Ce comportement est tellement peu logique, surtout dans la situation que vous imaginez : peur de voir revenir les Aubert (dont il dit par ailleurs ne pas avoir vu qu'ils le poursuivaient), que la thèse s'effondre d'elle-même.
Il n’a pas vu la voiture des Aubert pendant qu’il roulait. Mais une fois arrêté et descendu de sa voiture, il a bien vu la voiture des Aubert déboucher du dernier virage.
Ranucci s’arrête sur la nationale. Les Aubert, partent avec un temps de retard, sur la même route et dans la même direction. Il est donc plus que probable qu’à un moment, ils vont arriver sur lui.
On est même sûr que c’est arrivé puisque les Aubert vont ramener les N° de la 304.
On ne peut pas douter de cette rencontre, puisque Ranucci devant les médecins évoquera le dialogue qu’il a eu avec Aubert et cela ne figure pas dans les aveux.
Quand les Aubert repartent vers le croisement, Ranucci remonte dans sa voiture. C’est à ce moment précis qu’il craint le retour des Aubert. Je ne vois pas ce qu’il peut y avoir d’illogique dans cette hypothèse.
Citation :
Pourquoi il a tourné à gauche en haut du chemin et pas à droite ? Pourquoi il serait venu sur le terre-plein alors qu'on voit tout de suite les hangars et qu'on peut imaginer qu'il y a derrière des habitations, alors que dans l'autre sens, c'est le désert ? Tout cela n'est pas explicable.
Ranucci a parlé de la barrière blanche et rouge aux gendarmes de Nice. Je ne sais pas pourquoi, mais vous dites que vous ne croyez pas à cela. Vous préférez la version du Récapitulatif. Donc pour vous, Ranucci perd connaissance, dans sa voiture, quand il s’arrête au bord de la nationale.
Mais alors, d’où tenez-vous que pour aller à la galerie, la 304 est passée par la deuxième entrée ?