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J'avais émis exactement la même hypothèse il y a quelques mois : le meurtrier aurait tué la petite quelque part entre la cité Ste Agnès et le Lieu du crime.
Tu veux dire "lieu de découverte du corps".
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Cela expliquerait le fait que Martinez ait tout d'abord déclaré que le conducteur paraissait seul à bord, car dans ce cas, le corps enveloppé aurait probablement été dans le coffre ou sur le sol entre les sièges avant et arrière. Cela pourrait même expliquer la "forme qui tombe" (2ème version Martinez) dans le cas (peu probable tout de même car trop visible) où le meurtrier aurait tout simplement déposé le paquet contenant le corps sur le siège arrière.
Effectivement, ça semble presque une certitude que l'enfant serait dans le coffre et pas sur le siège arrière dans ce cas.
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Plusieurs forumeurs m'avaient opposé l'empreinte de sabot et, surtout, les coulées de sang à la verticale du corps couché, qui sembleraient bien prouver que la petite avait été tuée à l'endroit où on l'a trouvée. Ces objections m'avaient semblé convaincantes (la 2ème plus que la 1ère, d'ailleurs).
Cette histoire de "coulées de sang à la verticale du corps couché" viendrait du rapport d'autopsie ?
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De toute manière, la version du paquet contenant le corps sans vie de Marie-Dolorès RAMBLA n'innocente pas CR (pas plus qu'elle ne constitue un nouvel élément accablant, d'ailleurs).
C'est à dire que, plus que jamais, elle discréditerait le mobile de la thèse officielle.
Et puis, encore et toujours les mêmes questions : où Ranucci aurait-il caché la bache jamais retrouvée et pourquoi aurait-il gardé le pantalon ?
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Le problème reste le même : la personne qu'on aurait vu monter le talus avec le paquet contenant le corps était-elle CR ? Sortait-elle du Coupé Peugeot ?
On peut aussi poser le problème de la façon suivante : les Aubert étaient-ils en mesure d'observer dans des conditions suffisamment bonnes que pour témoigner ensuite de manière fiable (si tant est qu'ils aient vu autre chose que la voiture).
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Je crois qu'on peut laisser tomber l'idée que les Aubert aient vu en réalité une Simca, car d'où auraient-ils le numéro (mensonge de Martinez ? Mouaii ...) ?
Là, je ne comprends pas pourquoi tu parles de mensonge de Martinez.
Celui-ci a indiqué qu'il n'était pas sûr du numéro quand il a demandé aux Aubert de prendre Ranucci en chasse.
Il n'a jamais été etabli que Martinez n'a pas cité le numéro avant le départ des Aubert, ni que ceux-ci n'ont pas simplement répété ce que Martinez leur avait dit.
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De plus, si l'on admet que Spinelli ne pouvait se tromper, il ne faut pas oublier qu'Alain Aubert s'y connaissait tout de même un peu en voitures puisqu'il était lui aussi un professionnel (ce que se garde bien de préciser Gilles Perrault, qui se contente de le présenter comme un "gérant de société").
Gilles Perrault n'ayant jamais rencontré les Aubert avant d'écrire son livre (et même pas après, sauf erreur de ma part), laissons-lui le bénéfice du doute.
Qu'il sache qu'Alain Aubert est gérant de société n'implique pas qu'il connaisse dans quel domaine.
Par ailleurs, en tant que gérant, Alain Aubert n'est pas confronté aux détails techniques et reste donc nettement moins fiable que Spinelli de ce point de vue.