Citation :
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Je suis d'accord cher Webrider, d'autant que ces "arguments" décrédibilise l'accusation. Car, en fonction des détails fournis par M. Spinelli, ce n'est pas la reconnaissance de la voiture qui pose un doute, mais bel et bien le fait de savoir si la scène qu'il a vu est bien celle du rapt. Car les éléments de doute à ce sujet existent... Bien plus que ceux qui pourraient semer le doute sur une erreur d'appréciation du témoin sur la reconnaissance de la voiture.
M.Spinelli a été entendu pour le 2eme fois le 6 juin 74 vers midi à l'Evêché. 1) On a essayé de lui faire signer qu'il avait pu confondre la P304 avec la S1100...
2) Il a refusé de signer en l'état et a fait rajouter qu'en tant que carrossier il connaissait pârfaitement toutes les marques de voitures.
3) mais pour ne pas en rester là, il rajoute
" le jour de la Pentecôte (sic) je n'ai vu que l'arrière du véhicule..."... on sent la discussion et la négociation...
Mais "
il ne reconnut pas l'auteur de l'enlèvement qui lui fut présenté au milieu d'autres (sic) inspecteurs" (G.Bouladou, p.78 livre n°2)
On ne reparlera plus de M.Spinelli avant le procès, où son témoignage sera minimisé... Madame le juge d'instruction ne l'aura jamais vu...
Alors, désormais, on fait planer une nouvelle interrogation... Et si ce n'était pas l'enlèvement qu'il a vu ... Le problème est que M.Spinelli a indiqué qu'il avait reconnu la petite, qu'il la connaissait... (G.Bouladou, P.306)... Mais ce n'est pas dans la procédure !