Citation :
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Oui, cela est bien écrit comme ça sur le rapport du maître-chien. Donc pas de doute, s'il est venu d'Arles jusque dans le bois de Peypin, c'est que son intervention est bien en rapport avec l'enlèvement d'une fillette à Marseille.
Maintenant, pourquoi le fait-on venir à Peypin ? C'est marqué aussi dans son rapport: l'auteur présumé ayant été aperçu le même jour sur la commune de Peypin
Peut-il en être autrement ?
Non, puisqu'il a été appelé par la gendarmerie de Greasque, celle là même à qui Aubert n'a parlé que d'un individu avec un paquet assez volumineux.
Le fait que les gendarmes ne demandent pas qu'on leur apporte un vêtement de l'enfant, montre que personne ne leur a dit avoir vu l'enfant.
Le fait que le maître-chien mette le chien en piste à la champignonnière, montre que c'est bien la trace de l'auteur présumé de l'enlévement que l'équipage va rechercher, puisque la aussi, personne n'a déclaré avoir vu l'enfant.
Il me parait assez clair, que c'est à travers les déplacements à pied de l'individu que l'on cherche une trace de l'enfant ou de son passage.
Les gendarmes se sont un peu emmêlés les képis.
Probablement à cause du témoignage de M Aubert qui a parlé d'un paquet et du fait qu'ils recherchent plutôt une simca 1100 grise.
Mais le 5 juin à 10h, M Martinez appelle Gréasque pour dire qu'il pensait qu'un enfant pouvait se trouver dans la 304 Peugeot. Peut-être a t-il même évoqué ce que M Aubert lui a dit à propos d'un type s'enfuyant dans la colline avec un gosse ?
Cette fois, les gendarmes, même si c'est un peu confus dans leurs képis, pensent que cette piste de la 304 est peut-être sérieuse.
Et si la fillette avait été enlevée par un type possédant un coupé Peugeot 304 au lieu d'une simca 1100 ?
Alors, ils lancent les recherches en n'étant pas certains de ce qu'ils découvriraient, un paquet ou peut-être un enfant dans le pire des cas.