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Le pull[...]a été identifié par M.Martel hors du contexte officiel malheureusement ;
Cette confiance absolue en un M.Martel est touchante...alors que TOUS les autres témoins sont suspects, et ceci sans AUCUNE raison précise. Quelle objectivité !
Or cette confiance n'est pas forcément fondée. Il ne suffit pas d'avoir un air sympathique, un short blanc impeccable (Gilles Perrault) et un vocabulaire fleuri ("gabarit"). La bonne foi de ce témoin n'est pas en cause, mais sa mémoire oui.
Il est dommage pour une crédibilité sans faille qu'il n'ait pas dit un mot au procès, et assez étrange que la Défense n'ait pas soulevé ce point qui, dans son optique, est pourtant un élément capital.
Il est dommage pour une crédibilité sans faille qu'il n'ait pas mentionné LE 3 JUIN que ce pull-over (rouge, ça c'est bon) ferme sur l'épaule (il le dira bien plus tard), sans parler de gros boutons dorés (qu'il ne mentionnera jamais d'ailleurs). Il avait pourtant bien observé son "gabarit" deux jours avant.
Un célèbre écrivain a oublié de dire fielleusement que "sa mémoire connait une évolution favorable", oublié de parler de "curieuses variations dans ses déclarations". Bizarre.
Cela dit il est possible, pourquoi pas, que les 2 pull-overs soient du même modèle. Et ça nous fait une belle jambe.
Pas besoin de 2 pull over (votre dernière trouvaille) pour que le pull over rouge pose question. Les boutons, devenus démesurément gros dans votre appréciation, pouvaient être assez discrets, à la verticale sur l'épaule, lorsque le satyre a été observé... Et puis, M.Martel s'intéresse aux gens, pas aux choses. M.Martel est évidemment un témoin crédible, comme le sont Mme Mattei, M.Spinelli, Jean Rambla, M.Martinez...
Mre Jean-François LeForsonney nous a déclaré le 28 avril que M.Martel avait bien reconnu le pull au procès, que ça n'avait pas attiré de débat particulier, puisque les affaires avaient été disjointes, mais il n'existe pas de verbatim des dépositions... Il y était, nous n'y étions pas.
De bout en bout, M.Martel n'a jamais varié dans son témoignage, au contraire des 2 seuls témoins (pris pour un) retenus par l'accusation, les Aubert, auxquels s'applique la critique justifiée qui figure dans le POR de 1978.
J'attire votre attention sur le fait que Mathieu Fratacci se dépatouille comme il peut de l'abherrante évolution du témoignage Aubert en affirmant qu'il est normal qu'un témoignage s'enrichisse progressivement.
S'il le dit, il le sait. S'il le sait, il le dit....
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Cette confiance absolue en un M.Martel est touchante...alors que TOUS les autres témoins sont suspects, et ceci sans AUCUNE raison précise.
Vous vous trompez, c'est l'accusation qui n'a retenu qu'un témoignage et a disqualifié ou malmené les témoins gênants : Jean Rambla, M.Spinelli, Mme Mattei, M.Martinez, M.Martel... Mais il y avait pour cela une raison précise : ils n'ont pas voulu reconnaitre l'auteur des faits qui a pourtant été présenté comme tel dès le 6 juin 1974... Vous savez, celui dont M.Bouladou dit en toute objectivité et présomption d'innocence :
"Lorsque C.Ranucci fut interpellé et qu'il (fut établi)(devenait plus que probable) qu'il avait enlevé le fillette avec son coupé P304 gris métallisé..., E.Spinelli revint au Commissariat Central de Marseille..."