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Message non luPosté :19 juil. 2007, 14:05 
Citation :
C'est le témoignage de M Aubert à l'Evêché qui insinue que la 304 était arrêtée à l'aplomb du Lieu du crime.
A l’Evéché, Aubert ne dit plus environ 1 km. Il dit : après avoir parcouru un à deux Kilomètres. Il ne dit pas que la voiture était à 100m, mais à environ deux ou trois cent mètres.
Alors, je ne vois pas comment on peut comprendre qu’il désigne ainsi l’aplomb du lieu du crime.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :19 juil. 2007, 14:09 
Citation :
J'ai essayé d'expliquer pourquoi M Aubert a utilisé le mot remblai mais vous avez occulté ce passage de mon message.
Dommage, parce que c'est étroitement lié.
Mais dans l'explication il était bien dit qu'un ramblai ce n'est pas un fossé.
Au sens littéral du terme, certes, mais sur le terrain encore moins.
Donc, il n'est pas possible de faire la confusion.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :19 juil. 2007, 14:30 
Citation :
[...]
A l’Evéché, Aubert ne dit plus environ 1 km. Il dit : après avoir parcouru un à deux Kilomètres. Il ne dit pas que la voiture était à 100m, mais à environ deux ou trois cent mètres.
Alors, je ne vois pas comment on peut comprendre qu’il désigne ainsi l’aplomb du lieu du crime.
Quand on lit ce qui est écrit, on peut tout à fait le penser :
il arrive à hauteur de la 304 et il voit un type tirer par le bras un enfant qui était à l'intérieur du véhicule (sans préciser de quel côté) et le tirer dans les broussailles qui bordaient la route.

Quand je dis l'aplomb, ça pourrait être à proximité, cad quelques mètres.

S'il avait vu le type parcourir 20 ou 30 mètres, il l'aurait dit.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :19 juil. 2007, 14:33 
Citation :
[...]
Mais dans l'explication il était bien dit qu'un ramblai ce n'est pas un fossé.
Au sens littéral du terme, certes, mais sur le terrain encore moins.
Donc, il n'est pas possible de faire la confusion.
Pour vous peut-être mais pour M Aubert ?

et le mot "gravir" alors ?
il figure bien dans sa déclaration à la gendarmerie.

Pour moi, on ne gravit pas un terrain plat mais bien une pente ou une colline.


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Message non luPosté :19 juil. 2007, 15:11 
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Enregistré le :04 oct. 2004, 16:55
Messages :604
Le fossé n'était-il pas en continu le long de la route ?
Dans ce cas je ne vois pas l'intêret qu'avaient les Aubert d'en parler, comme de la couleur du bitume.
En raclant sur des détails insignifiants, on invente une nouvelle réalité.
je ne vois pas pourquoi les Aubert auraient du être si précis. Ils n'écrivaient pas une dissertation, ne résolvaient pas une équation pointue d'Einstein.
Ils parlent d'un à 2 km ; c'est normal, c'est du langauge courant ; j'aurai dit la même chose ; sur le coup, au pif, comme ça, 700m de route sinueuse (ou pas) ou 2km, c'est pareil.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :19 juil. 2007, 15:17 
« arlaten » a écrit :
"A l’Evéché, Aubert ne dit plus environ 1 km. Il dit : après avoir parcouru un à deux Kilomètres. Il ne dit pas que la voiture était à 100m, mais à environ deux ou trois cent mètres.
Alors, je ne vois pas comment on peut comprendre qu’il désigne ainsi l’aplomb du lieu du crime."

Ce que l'on peut en déduire, c'est qu'il n'est pas impossible que M Aubert ait quelques difficultés avec les distances.
Qui n'en aurait pas eu à sa place ?
moi-même j'avoue ne pas être très doué pour apporter ce genre de précision.
J'aurais sûrement dit "environ...."


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 Sujet du message :
Message non luPosté :19 juil. 2007, 16:05 
Citation :
Le fossé n'était-il pas en continu le long de la route ?
Dans ce cas je ne vois pas l'intêret qu'avaient les Aubert d'en parler, comme de la couleur du bitume.
En raclant sur des détails insignifiants, on invente une nouvelle réalité.
je ne vois pas pourquoi les Aubert auraient du être si précis. Ils n'écrivaient pas une dissertation, ne résolvaient pas une équation pointue d'Einstein.
Ils parlent d'un à 2 km ; c'est normal, c'est du langauge courant ; j'aurai dit la même chose ; sur le coup, au pif, comme ça, 700m de route sinueuse (ou pas) ou 2km, c'est pareil.
Tout à fait d'accord.

J'ignore où les Aubert se sont arrêtés exactment, mais ce qui est certain, c'est que, même si l'emplacement qu'ils ont indiqué devait diverger de quelques mètres de la réalité, on ne peut légitimement le leur reprocher.

Je ne pense pas que je serais capable d'évaluer une distance même si j'y prêtais attention et savais qu'on me le demanderais. Que dire alors de la situation qui était celle des Aubert, qui ne se doutaient pas qu'on leur demanderait encore des comptes 33 ans plus tard !


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 Sujet du message :
Message non luPosté :19 juil. 2007, 23:44 
Citation :
Citation :
A l’Evéché, Aubert ne dit plus environ 1 km. Il dit : après avoir parcouru un à deux Kilomètres. Il ne dit pas que la voiture était à 100m, mais à environ deux ou trois cent mètres.
Alors, je ne vois pas comment on peut comprendre qu’il désigne ainsi l’aplomb du lieu du crime.
Quand on lit ce qui est écrit, on peut tout à fait le penser :
il arrive à hauteur de la 304 et il voit un type tirer par le bras un enfant qui était à l'intérieur du véhicule (sans préciser de quel côté) et le tirer dans les broussailles qui bordaient la route.

Quand je dis l'aplomb, ça pourrait être à proximité, cad quelques mètres.
Entre ce qu’il a dit aux gendarmes et ce qu’il a dit aux policiers, les distances ont augmentées. S’il était possible d’avoir un doute pour placer l’arrêt de la 304, après le virage en épingle, avec ce qu’il dit aux policiers, ils n’est plus possible de douter.

Il dit ensuite, qu’il a vu l’individu tirer l’enfant dans les broussailles qui bordaient la route. Il ne parle pas de talus. Il ne parle pas de ramblai. Il parle de broussailles.
Et des broussailles, il y en a partout.
Alors non, avec ce qu’Aubert a dit aux policiers, il n’est pas permis de penser qu’il désigne l’aplomb de l’endroit où l’on a retrouvé le corps. Même à quelques mètres près.
Citation :
S'il avait vu le type parcourir 20 ou 30 mètres, il l'aurait dit.
Je n’en suis pas si sûr. Sur certains points, il est avéré que les Aubert n’ont pas dit la vérité.
Il me semble que tu soutiens une hypothèse où la fillette ne serait pas descendue de la voiture. Et pourtant ça, les Aubert l’ont dit.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :19 juil. 2007, 23:48 
Citation :
Citation :
Mais dans l'explication il était bien dit qu'un ramblai ce n'est pas un fossé.
Au sens littéral du terme, certes, mais sur le terrain encore moins.
Donc, il n'est pas possible de faire la confusion.
Pour vous peut-être mais pour M Aubert ?

et le mot "gravir" alors ?
il figure bien dans sa déclaration à la gendarmerie.

Pour moi, on ne gravit pas un terrain plat mais bien une pente ou une colline
Justement, on ne gravit pas un fossé. Il n’est donc pas possible de dire que Aubert a pu confondre.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :19 juil. 2007, 23:53 
Citation :
Le fossé n'était-il pas en continu le long de la route ?
Dans ce cas je ne vois pas l'intêret qu'avaient les Aubert d'en parler, comme de la couleur du bitume.
En raclant sur des détails insignifiants, on invente une nouvelle réalité.
D’abord, dans une affaire comme celle là, il n’y a pas de détail insignifiant.
Que le fossé était continu ou pas le long de la route, nous ne le savons pas et je suppose que les Aubert non plus. En essayant de rattraper Ranucci, je ne crois pas qu’ils surveillaient le bas côté de la route pour voir s’il y avait bien un fossé.

Ce n’est pas le fossé par lui-même qui a de l’intérêt. C’est son franchissement.
Quand on voit la photo de la reconstitution, avec la portière de la 304 ouverte, au dessus du fossé. Le policier qui sort le mannequin de la voiture a un pied au fond du fossé. Ce n’est pas une scène ordinaire.

Curieusement, les Aubert en parleront après avoir entendu Ranucci parler de caniveau , lors de la confrontation, chez la juge.
Et lorsque entendu séparément, ils décriront le franchissement du fossé, ils ne raconteront pas la même chose.
Citation :
je ne vois pas pourquoi les Aubert auraient du être si précis. Ils n'écrivaient pas une dissertation, ne résolvaient pas une équation pointue d'Einstein.
Non, mais le 5 juin, quand les gendarmes de Greasque font demander à Aubert de les rappeler, on peut penser, qu’ils attendent de sa part, une certaine précision quant à l’endroit où la 304 s’est arrêtée, de façon à commencer les recherches au bon endroit.
Citation :
Ils parlent d'un à 2 km ; c'est normal, c'est du langauge courant ; j'aurai dit la même chose ; sur le coup, au pif, comme ça, 700m de route sinueuse (ou pas) ou 2km, c'est pareil.
Non, Aline Aubert n’a pas parlé de un à deux kilomètres. Elle n’a parlé que d’une distance d’environ un kilomètre. Exactement ce que son mari avait dit la veille aux gendarmes.

Quand Alain Aubert dit aux gendarmes « environ un kilomètre », cela peut être un peu moins ou un peu plus d’un kilomètre.
Quand le lendemain, il précise « un ou deux kilomètres » cela semble vouloir dire que c’est plutôt un peu plus d’un kilomètre qu’un peu moins.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :20 juil. 2007, 10:00 
Citation :
J'ignore où les Aubert se sont arrêtés exactement, mais ce qui est certain, c'est que, même si l'emplacement qu'ils ont indiqué devait diverger de quelques mètres de la réalité, on ne peut légitimement le leur reprocher.
Et oui, on ne sait pas où les Aubert se sont réellement arrêtés. Ce qui est certain, c'est que le jour de la reconstitution, la 304 a été placée, à un endroit, certainement sur leurs indications.
Si on prend en compte cet emplacement et celui de l'empreinte de sabot (qu'aujourd'hui nous connaissons parfaitement), on se rend compte que le scénario de l'accusation est absolument impossible, et qu'il est fort envisageable que les Aubert n'ont jamais vu la fillette.
Pour revenir à l'emplacement de l'arrêt de la 304 qu'ils ont indiqué, à partir du moment où ils ont dit avoir vu la fillette, ils ne pouvaient placé cet arrêt trop loin de l'endroit où le corps a été retrouvé. Même s'il se sont rendus compte que ce n'était pas le bon endroit.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :20 juil. 2007, 10:08 
Citation :
[...]
Et oui, on ne sait pas où les Aubert se sont réellement arrêtés. Ce qui est certain, c'est que le jour de la reconstitution, la 304 a été placée, à un endroit, certainement sur leurs indications.
Si on prend en compte cet emplacement et celui de l'empreinte de sabot (qu'aujourd'hui nous connaissons parfaitement), on se rend compte que le scénario de l'accusation est absolument impossible, et qu'il est fort envisageable que les Aubert n'ont jamais vu la fillette.
Pour revenir à l'emplacement de l'arrêt de la 304 qu'ils ont indiqué, à partir du moment où ils ont dit avoir vu la fillette, ils ne pouvaient placé cet arrêt trop loin de l'endroit où le corps a été retrouvé. Même s'il se sont rendus compte que ce n'était pas le bon endroit.
Tu sais que je suis dure à comprendre. Et je ne comprends pas très bien par exemple en quoi quelques mètres de différence entre l'arrêt de la voiture et l'endroit où on a retrouvé le corps sont tellement importants. Même si le corps ne se trouvait pas exactement à la perpendiculaire de la voiture, faire la relation entre les 2 était pour le moins légitime.
Le crime avait eu lieu quelques mètres plus loin ou le corps avait été traîné.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :20 juil. 2007, 10:58 
Citation :
[...]

Tu sais que je suis dure à comprendre. Et je ne comprends pas très bien par exemple en quoi quelques mètres de différence entre l'arrêt de la voiture et l'endroit où on a retrouvé le corps sont tellement importants. Même si le corps ne se trouvait pas exactement à la perpendiculaire de la voiture, faire la relation entre les 2 était pour le moins légitime.
C'est quoi quelques mètres ? En fait, la distance est voisine de soixante cinq mètres. Ce n'est donc pas quelques mètres.
Citation :
Le crime avait eu lieu quelques mètres plus loin ou le corps avait été traîné.
Non, le crime a eu lieu sur place, au même endroit que l'endroit où le corps a été retrouvé. Le corps a été déplacé au grand maximum de trois ou quatre mètres.

Mais l'élément capital, c'est l'empreinte de sabot. La fillette n'a pas pu franchir le fossé à deux endroits, celui où les Aubert disent l'avoir vu et celui où il y a l'empreinte.


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 Sujet du message :
Message non luPosté :20 juil. 2007, 11:14 
Citation :
Arlaten
Non, le crime a eu lieu sur place, au même endroit que l'endroit où le corps a été retrouvé. Le corps a été déplacé au grand maximum de trois ou quatre mètres.
Qu'est-ce qui permet d'évaluer s'il s'agit de 4 m ou de plus ?


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 Sujet du message :
Message non luPosté :20 juil. 2007, 11:35 
L'endroit du meurtre (taches de sang au sol) est situé entre l'endroit où le corps a été retrouvé et l'endroit où se trouvait, le sabot perdu par la fillette. Entre les deux, selon les documents de gendarmerie, il y a 4,20m.


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