Citation :
Bin si on vous a donné un autre scénario des événements mais vous n'en voulez pas puisque cela va à l'encontre de votre hypothèse.
Là ce n'est pas une hypothèse c'est un raisonnement à partir des éléments de l'enquête. Et ce n'est pas que j'en voudrais ou n'en voudrais pas, c'est qu'à mon avis ça coince, ça ne fonctionne pas.
Citation :
Tout ne s'est peut-être pas déroulé le 3 juin.
Certes, mais on sait une chose, l'homme au pull rouge est bien passé par là le 3 juin, et il y a laissé un cadavre d'enfant.
Citation :
Le type a très bien pu revenir le lendemain pour déposer le pull dans la galerie. Je rappelle que des militaires l'ont explorée dans l'après midi du 4 juin et n'ont rien trouvé.
Ils ne disent pas qu'ils ont soulevé des portes, donc on ne peut rien conclure du fait qu'ils ne trouvent rien. Il a bien pu revenir certes, mais je n'y crois pas, vu ce qu'il avait fait la veille, la dernière chose à faire, c'est d'y revenir.
Citation :
Evidemment, cela suppose qu'il connait les lieux et qu'il ait appris d'une manière ou d'une autre qu'un automobiliste est venu s'embourber dans une galerie.
Peut-être a t-il vu ce 3 juin une 304 emprunter en bordure de route le chemin qui mène à la champignonnière ? Est il allé à pied pour voir où l'homme se dirigeait ?
Tout cela est bien gentil mais le problème c'est celui-ci : pourquoi ne parle-t-il pas de tout cela à ses avocats. Ca ne tient pas justement pour cette raison, cela l'aidait à l'onnocenter. Vous vous rendez compte : Mme Mattéi parle d'un homm au pull rouge, il en est informé, et il ne dit pas à ses avocats qu'il a effectivement suivi un homme qui se dirigeait vers le tunnel et c'est pour cette raison justement qu'il s'est retrouvé embourbé à cet endroit ?
NOn Pas possible, votre construction se heurte à ce que l'on sait de l'attitude de Ranucci, qui n'est pas non plus à ce point suicidaire qu'il en omettrait une observation de cette importance et une filature de cette nature.
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L'a t-il vu à l'entrée de la galerie ? si oui, est ce là qu'il a eu l'idée de piéger C Ranucci en manoeuvrant la 304 ? il n'y a aucune trace de pneu sur les neuf premiers mètres cinquante de la galerie. Cela veut dire que le terrain était sec. Comment C Ranucci a t-il pu se retrouver à 35 ou 40 mètres de l'entrée de la galerie ?
Cela a pu se produire le 3 juin, mais pour le pull rien n'est certain.
La piste du chien nous aide à savoir que c'était bien le 3 et que l'homme a bien suivi un chemin qui va du tunnel jusqu'à l'aplomb du leu du crime et qu'il ensuite sans nul doute traversé la route.
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Quant à la piste suivie par le chien, là vous occultez complètement les éléments qui l'ont affaiblie, en particulier les effluves d'essence déposées à plusieurs reprises par des véhicules : celui de M Guazzone, de Ranucci et des gendarmes qui sont venus le 4 et le 5 juin.
Ca fait beaucoup pour un toutou.
Vous faites comme si le chien avait simulé une piste qui selon vous n'existerait pas. Mais un chien ne simule pas des pistes.
De deux choses l'une : ou il la trouve ce qui est le cas et il la suit, ou il ne la trouve pas. Et nous ne sommes pas dans ce cas là.
On se moque un peu de savoir la qualité de la piste, puisque de toute façon le chien la suit, c'est que, malgré ses 54 heures dans la vue, elle est encore acceptable.
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En plus, on ne sait même pas si le pull a vraiment été donné à renifler au chien.
Il n'y avait rien d'autre, mais vous pouvez imaginer que le maître-chien fait suivre une piste qui en fait n'existe pas, mais cela n'a en fait aucun sens. Strictement aucun.
Citation :
Il arrive certaines fois que le chien fasse semblant de chercher. Probablement, lorsqu'une piste n'est pas très fiable.
Si le chien a suivi l'odeur du pull, donc de celui qui l'a porté, c'est quand même pas de chance qu'il ne soit pas remonté jusqu'au lieu du crime.
Non parce que je vous démontre que le type n'avait pas à y revenir puisqu'il avait déjà caché le corps, non il allait reprendre sa voiture (c'est d'ailleurs pour cela que je situe la simca sur le chemin de la Doria, c'est le seul endroit de l'autre côté qui puisse convenir et qui corresponde à quelqu'un qui va violer une gamine dans un chemin creux et désert - pas une nationale au passage) et de façon tout à fait naturelle il a traversé la route en biais et là le chien n'a pas pu suivre, les voitures avaient sans doute effacé les traces.