Citation :
Est-ce que vous arrivez à expliquer pourquoi Jean RAMBLA a laissé le corps de la personne qu'il avait tuée huit mois dans le cabanon du jardin
de sa compagne ?
L'article de Détective est extrêmement troublant.
La personne qu'on a retrouvé décédée était, selon l'article, une camarade de classe de Marie-Dolorès, elle habitait la cité Sainte-Agnès en 1974.
Elle avait un fils unique qu'elle avait élevé seule un moment.
Elle circulait en peugeot 406 grise. On retrouve ladite voiture dans le quartier de la Pomme à Marseille.
Elle avait demandé à Jean Rambla, selon le journaliste, de déplacer une camionnette.
A un mois près, cela s'est passé trente ans après.
Alors on peut se dire qu'il s'agit d'un cadavre dont on ne peut pas se débarasser.
Il y a ceci dans l'article dans lequel il est dit que le livre de Gilles Perrault l'a bouleversé, et pour cause : "
- souvent, je me demande si c'était vraiment lui le coupable, confie-t-il un jour à un ami. Mais à d'autres moments, il ne supporte pas qu'on évoque "l'affaire" devant lui. - Je veux oublier, vous comprenez, je ne veux plus entendre parler de cette histoire ! lance-t-il un jour."
Le problème, c'est que justement, il aurait fallu pouvoir en parler. Visiblement le dilemne qui apparaissait c'était : ou tuer le père (symboliquement), ou tuer jusqu'au souvenir de sa soeur. C'est ingérable. Dommage que personne n'ait pu lui dire : justement, il faut pouvoir en parler, parce que votre responsabilité, c'est celle d'un enfant, pas celle d'un adulte. Et qu'on peut avoir un point de vue divergent d'avec son père et douter, sans pour autant remettre en cause sa filiation.
Je crois que j'ai répondu à la première interrogation, sans pouvoir effectivement expliquer quoi que ce soit.