Voici les extraits de l'interview de Mister A par Mister B en
2004 qui concernent Roquevaire.
Citation :
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Mister B : Pourquoi les gendarmes parlent d’un paquet ? Vous passez à ROQUEVAIRE ?
Mister A : Alors, comme là, j’ai lu sur des livres qui insistaient toujours la dessus que je suis allé à Roquevaire, ici et là. Je n’ai mis les pieds à ROQUEVAIRE qu’une fois.
Je passe à ROQUEVAIRE parce que j’y avais des amis et j’allais récupérer mes gosses. Ils avaient passé le week-end chez des amis qui avaient une campagne. Je sonne à la porte de la gendarmerie de ROQUEVAIRE. Il vient un gendarme qui me dit : « Monsieur qu’est-ce qu’il y a ? » « Je vous signale à hauteur de la Pomme un accident de voiture. » Il me dit « Mais, désolé, ce n’est pas notre secteur, je le communique à Auriol »
« Merci monsieur, au revoir ! »
Celui là, il n’a jamais su ni mon nom ni rien. Ca c’est arrêté là. Alors quand j’ai lu que j’avais fait une déposition à la gendarmerie… Je n’y ai pas mis les pieds. Je suis resté dehors sur le seuil. J’ai appuyé sur une sonnette.
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Citation :
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Mister B : Apparemment vous avez appelé les gendarmes pour leur signaler l’accident : ils le marquent.
Mister A : Non, c’est une erreur de plus. Je n’ai jamais appelé ROQUEVAIRE. J’y suis passé une fois. Trois quarts d’heure après être arrivé à Roquevaire. J’ai appuyé sur la sonnette. J’ai vu un gendarme à qui j’explique qu’il y a eu un accident. Et c’est tout.
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Citation :
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Mister B : Une théorie avancée par les défenseurs de l’innocence de RANUCCI est que vous n’avez pas vu de gosse. Vous avez fait la relation entre l’accident et l’enlèvement de Marseille. En arrivant à l’Evêché, Monsieur ALESSANDRA vous dit ; Ecoutez, vous n’avez qu’à dire qu’il y avait le gosse, on en est sûr puisqu’on l’a retrouvé à cet endroit. Et puis c’est bon.
Mister A : Vous avez interviewé MARTINEZ. Il vous a forcément confirmé que quand je suis arrivé, je leur ai dit : il y a deux personnes, un jeune et un môme.
Lorsque j’ai parlé au gendarme de ROQUEVAIRE, environ trois quart d’heure après l’accident, je lui ai dit : il y a deux mecs qui se sont enfuis. Il m’a dit : c’est pas nous, c’est AURIOL. Au revoir Monsieur, excusez-moi de vous avoir dérangé ! Je suis allé récupérer mes minots, on a fait la soirée chez mes amis et on est rentrés à Toulon.
Je vois que c’est un gosse et un jeune. J’arrive à MARTINEZ et mes premiers mots, je lui dis « Vous n’avez pas de chance, c’est des mômes qui ont fourgué une bagnole, ils se sont cassés dans la colline. On ne va pas aller leur courir derrière. J’ai le numéro, ça suffit… et notre témoignage. Après il est arrivé le drame qui est arrivé. Mais au départ, on est témoin de quoi ? Un accident de la circulation.
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Déposition de Mme AUBERT devant la juge d'instruction Ilda Di Marino le
10 juin 1974:
Citation :
Je dois dire que les faits s’étant produits pendant les vacances de Pentecôte - quand je parle de faits, je veux dire l’enlèvement – je n’ai pas, étant très occupée par mes enfants en vacances, écouté les nouvelles de sorte que c’est seulement le lendemain que j’ai appris qu’un enlèvement avait eu lieu. J’ai immédiatement fait le rapprochement entre l’enlèvement et l’homme et l’enfant que j’avais vus car vraiment le comportement de l’homme m’avait paru vraiment bizarre.
Tout ça pue l'embrouille comme dans le nez au milieu de la figure.