Bien qu'ayant possédé un tel couteau dans les années 80 (acheté très facilement dans une armurerie en France alors que la vente était interdite en Belgique), il fallait que je remette mes pièces en place pour être sûr de ne pas dire une bêtise.
Citation :
Je crois que vous faites une confusion entre le cran d’arrêt et le cran de sûreté (et non pas de sécurité).
J'en suis maintenant certain.
Citation :
Le cran d’arrêt est effectivement le système qui maintien la lame en position ouverte.
Plus exactement, c'est un ergot metallique qui se positionne dans une encoche situé à la base de la lame et qui empèche celle-ci de se refermer.
Citation :
Le cran de sûreté est le système qui permet le verrouillage de l’ouverture automatique.
Pour être tout à fait complet, c'est une pièce qui bloque l'utilisation du bouton-pressoir, que ce soit en ouverture ou en fermeture du couteau.
Citation :
Pour ouvrir le couteau, avant d’appuyer sur le bouton, il faut « libérer » le cran de sûreté.
Et pour refermer le couteau, il faut également appuyer sur le bouton-pressoir pour libérer l'ergot de l'encoche.
Il faut donc également que le cran de sureté soit "libéré".
Citation :
Le Dr Vuillet parle bien du cran de sûreté. Ce qu’il dit, me semble signifier que, par gravité, le cran de sûreté se libère tout seul.
Ce qui bien sûr permet l'ouverture ou la fermeture intempestive de la lame si l'on appuie sur le bouton-pressoir.