Citation :
Anne
Les enquêteurs ont très bien pu aussi se fournir un plan auprès de la gardienne de la résidence Ste-Agnès ou par l'OPHLM ainsi que le précisait Carmen dans un post...
Quoiqu'il en soit de sa provenance, il est donc évident que le croquis de CR a été calqué à partir d'un de ces supports.
J'ai de plus en plus tendance à le penser.
Pas calqué exactement, bien sûr, car cela aurait sauté aux yeux.
Mais encore une fois, pourquoi CR n'en parle-t-il pas ?
Qu'il ait eu du mal à en parler à Di Marino pour les raisons que Jpasc en donne, je veux bien.
Mais à ses avocats ?
Et dans son récapitulatif ?
Citation :
Si c'est un plan cadastral, il doit rester des traces du passage des enquêteurs en mairie aux services techniques, non ? Les demandes sont listées, il me semble.
Si Mme Nicoux est encore en vie, en a-t-elle le souvenir, là je doute.
S'il provient de l'OPHLM, accepterait-il de répondre à la question ? j'en doute fort également, on n'est pas sorti de l'auberge !
D'une manière générale, la plupart des vérifications qui seraient à faire (plaque de Meurthe et Moselle, plan cadastral, d'innombrables PV, etc.) se heurteront effectivement contre le mur des lourdeurs administratives et / ou de l'omerta.
Pour parler franc, à moins d'avoir un complice dans la place, cela me semble impossible.
Citation :
Est-ce que cela fournirait l'élément nouveau permettant de douter de la culpabilité de CR ?
D'autre part, comme Jean est revenu sur sa déclaration, dixit Gérard Bouladou, cela signifierait donc que CR a bien dessiné l'emplacement de sa voiture sur commande ==> Spinelli ne s'est pas trompé ==> CR ne serait donc pas l'auteur de l'enlèvement.
Personnellement, cela constitue un élément susceptible de me faire sérieusement douter.
Mais ma conception d'un élément de doute n'est probablement pas celle de l'administration judiciaire, qui n'a même pas voulu considérer comme un élément de doute la ligne ajoutée sur le PV de scellées.
Citation :
Ce qui est ennuyeux dans toute cette affaire, c'est que Gilles Perrault et Gérard Bouladou sont au moins d'accord sur un point :
AUCUNE REVISION NE SERA FAITE TANT QUE TOUS LES PROTAGONISTES DE CETTE AFFAIRE SERONT EN VIE.Ceci est valable pour les familles, les magistrats, les jurés, les témoins ...
J'ai bien peur que, pour une fois, ils n'aient raison tous les deux ...
Et je ne suis pas beaucoup plus optimiste sur les chances de révision dans plusieurs décennies, lorsque les protagonistes seront tous morts.
En admettant même qu'il reste encore des gens pour se souvenir de / s'intéresser à cette affaire dans 50 ou 60 ans, quand on voit ce qui se passe avec l'affaire Seznec ...
Même une fois les responsables morts et enterrés, la raison d'état continuera à jouer.