Citation :
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Il est sur que le cadavre de l'enfant portait des traces éloquentes au cou,certes,mais les pierres ont pu laisser croire aussi ,ce 5 juin au soir, qu'elles avaient été utilisées aussi par le criminel meme si le 6 cela a été démenti par l'autopsie ; quelle conclusion en tirez vous,au juste?
Je rajoute ceci pour Henri:
LE PROVENCAL DU 6 juin 1974
DEUX SUSPECTS MIS HORS DE CAUSE
Ainsi, en fin de matinée, des patrouilles de police réussirent à interpeller deux exhibitionnistes, l'un au quartier Saint-Louis, le second au parc borély.
L'audition de ces deux malades s'est fait aussitôt à l'Hotel de police. Elle a permis de mettre hors de cause les deux suspects qui seront seulement poursuivis pour attentat aux moeurs.
Coup de théâtre : le temoignage des époux Aubert.
Monsieur Aubert appelle le commissaire Alessandra en début d'après-midi, le 5 juin vers 13h30 :
"Lundi de pentecôte, vers 12h30, je me promenais en voiture avec mon épouse dans la région aixoise. Au croisement de la Nationale 96 et de la Rn 8 bis, près de Gréasque, j'ai assisté à une collision. Immédiatement, l'auteur de l'accident qui pilotait un coupé 204 peugeot prit la fuite.
Je me lançais dans son sillage sans hésiter. Au bout de quelques kilomètres, le coupé peugeot stoppait brutalement. Je vis alors le conducteur descendre de son siège, prendre par la main une fillette et s'engager dans la colline toute proche.
Mon épouse ne voulut pas que je poursuive à pied le chauffard. Elle redoutait une bagarre.
Je revins donc sur les lieux de l'accident pour communiquer au second automobiliste accidenté le numéro minéralogique de la 204 peugeot. Celui-ci s'en alla tout droit déposer une plainte pour délit de fuite à la brigade de gendarmerie de Gréasque.
C'est seulement ce matin mercredi en lisant mon quotidien que j'ai fait le rapprochement entre l'accident, la fuite du chauffard et la fillette qui l'accompagnait. J'ai pu remarquer qu'elle portait un short blanc. Sans doute y-a-t-il une liaison entre cette collision et l'enlèvement de la fillette à Marseille."
Le commissaire Alessandra se met alors en liaison avec la brigade de gendarmerie de Gréasque pour entreprendre des recherches vers le lieu de l'accident. C'est en ratissant ces collines que le corps de Marie-Dolorès est retrouvé sans vie.
"La fillette gisait dans un petit bois du lieu-dit "La pomme", commune de Peypin.
Elle avait été tuée à coups de pierre. Elle avait le visage écrasé."