Citation :
Ce n'est pas si évident que ça puisque Martinez déclare d'un côté avoir un bout de l'immatriculation et de de l'autre, le reste.
Martinez dit qu'il n'est pas sûr de l'immatriculation, et que les Aubert lui communiquent le numéro. Donc il y a tout lieu de croire qu'ils n'ont fait que le confirmer. Mais pour confirmer encore faut-il bien l'avoir vu, or c'est le cas puisqu'Alain Aubert communique le numéro.
Citation :
Oui l'immatriculation est condition suffisante pour identifier la voiture mais un témoignage ne se formule pas dans cette optique. Voyez comme les déclarations de Aubert et de sa femme fourmillent de détails beaucoup plus subjectifs, comme le nombre estimé de virages, l'allure mouvementée de la poursuite, la description de la fillette, celle du fuyard, etc... Dans cette déclaration, il manque la remarque évidente: on était sûr que c'était la voiture qu'on poursuivait puisqu'elle avait la portière enfoncée!
Il est vrai qu'Aubert n'a pas indiqué les dégâts sur la portière gauche du véhicule, contrairement à Martinez. Surtout, il ne précise pas dans sa déposition s'il a bien fait le tour du véhicule. On peut se demander pourquoi. Mais le fait qu'il précise le numéro minéralogique laisse quand même peu de place au doute qu'il s'agisse bien de la voiture de Ranucci.