Citation :
Un peu simpliste... je ne crois pas.
Une chose que je sais, c'est que les communistes ne sont pas des d?mocrates et que pour eux, le Peuple qu'ils appellent les "masses" ne p?sent pas lourd dans leurs décisions...
Lors de la conférence de Vienne de juin 61, Kennedy a eu tout le loisir de comprendre les "subtilit?s" du mode de pensée des dirigeants du Kremlin... JFK était venu ? la conférence dans un esprit de paix et d'appaisement, abordant avec Khrouchtchev les possibles cons?quences d'une guerre nucl?aire, il eut la surprise de se faire répondre par ce dernier: "Et puis quoi?".
Comme quoi la vie humaine n'avait pas beaucoup d'importance derrière le Rideau de fer...

Les Russes avaient laiss? 20 millions de mort durant la guerre de 39/45, je ne crois pas que pour eux, cela compte pour rien. Ce n'est pas ce que j'ai entendu. Ils ont pay? un certain prix pour qu'on soit d?barass? du nazisme.
Maintenant, effectivement, ce qui est extrêmement choquant c'est la notion même de "masse", autrement dit une entit? dans laquelle on devrait se fondre et perdre soi-même toute identit?. Cette notion là effectivement permet toutes les horreurs : l'individu est subordonné ? la "masse". Ah bon.
Mais je crois que les choses sont plus compliqu?es que vous ne le sugg?rez parce que cette façon de nier l'individu, elle ne rel?ve pas non plus seulement de l'id?ologie communiste, qui d'ailleurs n'était pas forcément son fondement puisqu'il s'agissait de lamise en commun des moyens de production, ce que chez nous, nous appelons les services publics, elle se retrouve ailleurs et avant. On peut se demander par exemple si l'ordre bureaucratique qui r?gne l?-bas n'est pas aussi bien un leg des tsars.
De toute façon dans ces pays ça ne pouvait pas marcher puisqu'on d?niait aux personnes la possibilit? et le droit d'avoir des responsabilit?s, un regroupement d'irresponsables, cela n'a jamais fait une force.
Je ne sais plus qui disait en arrivant aux Etats Unis où tout le monde ? son frigidaire, sa voiture, sa télé et sa petite maison : "mais c'est le communisme ici !" comme quoi...