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 Sujet du message : Michel fOURNIRET
MessagePosté :13 mars 2008, 23:47 
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Je me permets de replacer ici le message initié sur le forum Ranucci relatif à ce sujet:

Posté le: 13 Mar 2008 19:08 Danou

L'émission de C dans l'air d'aujourd'hui était consacrée à Fourniret, dont le procès doit commencer dans 15 jours.

Je vous conseille de la visionner sur le site de C dans l'air, je l'ai trouvée vraiment très intéressante.

Pas en ce qui concerne son possible rapport avec l'affaire Rambal (il n'y est fait allusion que brièvement et pour dire que le lien est très peu probable), mais en soi, pour aider à comprendre le fonctionnement du tueur en série.

J'ai également constaté une chose : il y a des légendes qui ont la vie dure. C'est ainsi que le présentateur de l'émission a, lui aussi, présenté CR comme le dernier condamné à mort en France


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 Sujet du message :
MessagePosté :13 mars 2008, 23:52 
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et pour compléter ce message, voici un article du figaro consacré à Dahina Le Ghennan, qui fut victime de fOURNIRET ....
Le cauchemar d'une proie
de Michel Fourniret

Charlotte Menegaux (lefigaro.fr)
06/03/2008 |
.
À 14 ans, la jeune fille a été enlevée et violée par le pervers. Elle était lundi au nombre des victimes reçues à l'Élysée.

Dahina Le Guennan fourbit ses armes. Le 27 mars, elle quittera son vaste appartement de Cholet (Maine-et-Loire) et montera au front à Charleville-Mézières pour le début du procès de Michel Fourniret, où elle sera témoin. Cette belle métisse de 40 ans, aujourd'hui séparée et mère de trois enfants, conserve encore les stigmates de son viol, à 14 ans, par celui qui deviendra l'Ogre des Ardennes. «Tout le monde n'est pas réinsérable, les gens qui représentent un réel danger doivent rester en prison», martelait-elle encore lundi, à l'issue de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy.

Le 4 septembre 1982, elle sort de la gare d'Épernon (Eure-et-Loir) à 22 h 40 et entame le kilomètre de marche à pied qui la sépare de chez elle. C'est là que Michel Fourniret surgit, une fiole de vitriol à la main, et menace de la défigurer si elle ne monte pas dans sa voiture. Il se présente alors comme un truand en fuite, lui dit qu'elle est son «otage», et la «noie dans un flot de paroles». Le tout «très courtoisement», à coups de mademoiselle et de vouvoiement. L'instinct de survie de l'adolescente lui intime l'ordre de ne pas aller contre la volonté de cet homme étrange. Elle ne proteste pas lorsqu'il s'arrête dans un champ. Tétanisée, elle ne se débat pas quand il l'attache avec des cordes, bascule son siège et s'excuse après l'avoir violée. «Penaud», il la ramène chez elle, et tente de lui faire croire qu'«il ne s'est rien passé de grave».


Seule face à son agresseur

Elle le reverra deux ans plus tard, au moment où elle s'y attend le moins. «Vous pouvez faire entrer M. Fourniret !» entend-elle alors qu'elle est simplement venue signer sa déposition chez le juge. Seule face à son agresseur, qui vient d'être arrêté pour d'autres faits, et à son «brutal» avocat, elle tente alors d'expliquer pourquoi elle ne s'est pas débattue le soir du viol. «J'étais la victime, mais à les entendre, c'était moi qui lui avais sauté dessus», fulmine-t-elle en repensant à la scène. Même tonalité au procès, en 1987, devant la cour d'assises d'Évry, qui juge Fourniret pour une série d'agressions sexuelles : «Les jurés avaient l'air plus touchés par ses excuses, par son attitude humble et contrite, que par ma propre peine», se souvient-elle, non sans amertume. À l'issue de débats interminables sur la qualification pénale du viol, Michel Fourniret s'en sort avec cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour «attentat à la pudeur».

Après avoir «touché le fond» en tentant trois fois d'en finir, Dahina refait surface au fil des ans. «On n'est pas voué à être victime toute sa vie» lance-t-elle, de son ton incisif et espiègle à la fois. Bien plus tard, en 2004, lorsque le couple Fourniret passe aux aveux et qu'on apprend l'étendue de ses crimes, elle prend l'affaire à bras-le-corps en multipliant les rencontres avec avocats, enquêteurs et familles de victimes. Rejetant tout sentiment de culpabilité, dont celui notamment «d'être vivante, contrairement aux autres filles», elle concentre son combat sur «les lacunes de la justice et de la police». Dahina veut comprendre : «Comment Fourniret a-t-il pu passer si souvent entre les mailles du filet ?» s'interroge-t-elle sans cesse. Avec l'espoir, teinté de scepticisme, que le procès lève un peu le voile sur ces dysfonctionnements.

http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/ ... rniret.php[/u]


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 Sujet du message : PROCE
MessagePosté :20 mars 2008, 13:31 
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TRIBUNAL DU PROCES DESSINE PAR MICHEL FOURNIRET



Michel Fourniret a dessiné son futur procès


Un dessin fait par Michel Fourniret en prison concernant son futur procès peut être interprété comme celui d'un homme qui se sent acculé mais qui est sûr qu'il n'a rien fait, a expliqué dimanche un psychanalyste lors du journal télévisé de la chaîne RTL-TVi.

Selon cet expert, ce dessin qui est arrivé en possession de la chaîne privée, comporte des traits précis et présente notamment un édifice "équilibré" représentant la Justice. Sous terre, deux femmes, "Anne et Pascale", représenteraient les juges d'instruction qui veulent saper sa défense; il s'agit d'un premier élément de dévalorisation du procès, a expliqué le psychiatre Pierre Lux.

Le dessin montrerait encore que Fourniret, qui a eu une formation de dessinateur industriel, est convaincu qu'il n'a rien fait mais pense que le jugement est fait d'avance et que personne n'osera l'acquitter, à cause de la pression de l'opinion publique, ce que l'expert qualifie comme une preuve de cynisme.

Vidéo de l'analyse de ce dessin par un psy

http://rtlinfo.alinfini.be/index.php?op ... &mmo=27874


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 Sujet du message : LES MEURTRES DE LA RN 20
MessagePosté :20 mars 2008, 13:33 
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Les meurtres oubliés de la RN20



La liste des crimes de Michel Fourniret va-t-elle s'étendre?

La police soupçonne "l'ogre des Ardennes" d'être l'auteur de quatre crimes non élucidés, ayant tous frappés de jeunes auto-stoppeuses retrouvées près de la Nationale 20, dans les environs d'Etampes. Une région où le tueur en série avait ses habitudes. Il avait même été interrogé à l'époque dans le cadre d'un des meurtres.


Michel Fourniret pourrait cacher d'autres secrets sordides.

Elles se prénommaient Michèle, Sylvie, Christine et Pascale. Domiciliées à Paris au début des années 1980, ces jeunes femmes ne se connaissaient pas. Pourtant, en l'espace de trois ans, une bande d'asphalte les a réunies. Sauvagement assassinées, elles ont toutes été retrouvées le long de la nationale 20, à quelques kilomètres les unes des autres, près d'Etampes (Essonne), au sud de la capitale. Des crimes en série qui n'ont jamais été élucidés.

Selon nos informations, l'Office central de répression des violences aux personnes (OCRVP) veut aujourd'hui savoir si cette serveuse, cette étudiante, cette gardienne d'immeuble et cette chômeuse n'ont pas croisé Michel Fourniret, jugé avec son épouse à partir du 27 mars à Charleville-Mézières (Ardennes) pour sept meurtres de femmes commis entre 1987 et 2001. Mis en examen mardi dernier pour l'assassinat et la disparition de deux autres femmes en 1988 et 1990 dans l'Yonne, le tueur en série présumé sera-t-il également poursuivi pour les crimes de la RN 20? "C'est une hypothèse très intéressante, reconnaît Gilles Leclair, sous-directeur à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ). Nous cherchons actuellement un biais juridique pour rouvrir ces vieux dossiers prescrits."

Pas de mobile, mais un certain art de la mise en scène

Après les aveux en 2004 de l'ancien ouvrier, les policiers remarquent qu'il a vécu dans les années 1970-1980 à Clairefontaine-en-Yvelines avec sa seconde épouse et ses trois enfants. Le 11 mars 1980, à 50 km de là, "l'étrangleur d'Etampes", "le tueur de blondes" ou "le sadique de la RN 20", selon les titres de la presse de l'époque, entre en scène.

Ce jour-là, le cadavre dénudé de Michèle Couturat, une Charentaise de 17 ans, est retrouvé pendu au bout d'une corde dans un château d'eau au bord de la RN 20, au lieu-dit Mondésir... Selon l'autopsie, cette prostituée occasionnelle à Paris n'a pas été violée, même si du sperme est retrouvé sur son corps. Trois jours avant, elle a été aperçue porte d'Orléans où elle fait souvent du stop pour descendre dans le Sud-Ouest. A l'époque, les policiers sont sidérés par ce crime sans mobile et cette mise en scène gratuite.

Le 25 décembre de la même année, Sylvie Le Helloco, une serveuse bretonne de 20 ans, est découverte nue sous une bâche près d'une aire de stationnement de la RN 20, à 3 km du château d'eau. Là encore, la jeune fille, qui faisait du stop la veille porte de Saint-Cloud pour rentrer en Bretagne, n'a pas subi de violences sexuelles. "Nous ne savons même pas si sa folie [de l'assassin] est d'ordre sexuel ou mystique", avoue alors dans le JDD le commissaire Eddy Kling, du service régional de police judiciaire (SRPJ) de Versailles, à court de pistes.

Fourniret déjà interrogé à l'époque

La série noire reprend le 14 juillet 1982 lorsque Christine Devauchelle, 26 ans, concierge rue Pascal à Paris, est repérée morte, recroquevillée en chien de fusil, à l'orée d'un bosquet d'arbres, près de l'aérodrome de Mondésir. Asphyxiée, la victime n'a pas été violée, elle non plus. "Les enquêteurs ne sont pas loin de croire que le tueur est animé par la haine des jeunes femmes blondes et par du sadisme", écrit alors France Soir. Selon son compagnon, Christine Devauchelle aurait disparu dans la soirée après être sortie boire un café. Les enquêteurs doutent pourtant du scénario approximatif fourni par cet homme réputé violent et alcoolique. Ils pensent tenir le coupable. Le suspect bénéficiera pourtant d'un non-lieu.

Un an plus tard, le dimanche 7 août 1983, une quatrième jeune femme nue est retrouvée dans un champ de Bruyères-le-Châtel, à 3 km de la RN 20, au nord d'Etampes. Pascale Lecam, une Bretonne de 21 ans, a été violée et tuée à coups de pierre et de tournevis. Logée chez sa soeur, avenue Ledru-Rollin, à Paris, où elle avait trouvé un job temporaire de secrétaire, cette étudiante avait, semble-t-il, un rendez-vous le samedi après-midi au pub Saint-Germain, en plein Quartier latin. Les serveurs disent l'avoir aperçue avec un inconnu. Mais en dépit d'une enquête minutieuse, la PJ ne le trouvera pas.

Quelques mois plus tard, elle va pourtant interroger un suspect très intéressant. Son nom: Michel Fourniret. Age: 42 ans. Domicile: maison d'arrêt de Fleury-Mérogis. En effet, cet Ardennais, qui conçoit des machines pour les cordonniers, a été interpellé le 23 mars 1984 après avoir agressé sexuellement une automobiliste de 20 ans à Ormoy (Essonne), à une trentaine de kilomètres de Mondésir... Armé d'un vieux 6,35 mm et d'une fausse fiole de vitriol, il a fait croire à sa victime qu'il était un voleur en cavale. Il lui a alors demandé si elle était vierge et lui a ordonné de se déshabiller. Mais la jeune femme a pu s'enfuir et le faire arrêter par les gendarmes. Michel Fourniret leur a aussitôt avoué quatorze agressions similaires commises entre 1977 et 1984 dans l'Essonne, les Yvelines et l'Eure-et-Loir: étrange attitude, comme s'il voulait focaliser l'attention sur ces seules affaires. Lesquelles lui vaudront d'être condamné en 1987 à sept ans de prison, dont deux avec sursis.

Pas de preuve à l'époque

Selon nos informations, Michel Fourniret a été placé en garde à vue le 1er juin 1984 dans le cadre du meurtre de Michèle Couturat. Une Peugeot 504 a été aperçue près du château d'eau, ce qui est attesté par des empreintes de pneus. Le suspect, propriétaire d'un véhicule similaire, a admis travailler dans la région, fréquenter un garage d'Etampes et s'intéresser aux auto-stoppeuses. Ne disposant d'aucune preuve irréfutable, les enquêteurs l'ont ramené dans sa cellule après deux petites heures d'audition. Il est vrai qu'à l'époque il ne présente pas le profil d'un meurtrier: certaines jeunes femmes qu'il a agressées ont déclaré l'avoir fait détaler en repoussant ses assauts.

Vingt-cinq ans après, la connaissance du parcours criminel de l'Ardennais permet pourtant de s'interroger sur différents indices. Le profil des victimes de la RN 20 cadre avec celui des jeunes femmes tuées à partir de 1987. Décrit comme un psychopathe obnubilé par la domination, la manipulation et le plaisir de tuer, Michel Fourniret ne parvenait que rarement à violer ses "proies". Michèle Couturat est retrouvée près d'un transformateur, tout comme sa première victime connue, Isabelle Laville, dans l'Yonne en 1987. Et le noeud de la corde à laquelle elle est pendue est très sophistiqué - Fourniret est expert en la matière. Christine Devauchelle a reçu des coups de tournevis, Natacha Danais a, elle, été poignardée avec un outil de cordonnier en novembre 1990 en Loire-Atlantique. Enfin, la série criminelle de la RN 20 cesse en août 1983, huit mois avant son incarcération.

Désireuse de ressusciter certains "cold cases", la DCPJ voudrait aujourd'hui retrouver d'éventuels scellés judiciaires et peut-être des ADN suspects. "Cette affaire nous a durablement marqués et savoir l'assassin en liberté est insupportable", conclut Gilles Leclair, qui, en tant qu'ancien chef de la Crim' de Versailles, a enquêté sur les "meurtres de la RN 20". "Si, aujourd'hui, on pouvait offrir la vérité aux parents des victimes, cela pourrait peut-être un peu apaiser leur douleur."


Les zones d'ombre d'une équipée criminelle


Notre collaborateur Jean-Pierre Vergès, qui révèle ici la piste de quatre meurtres oubliés dont bien des indices montrent qu'ils pourraient être imputés à Michel Fourniret, publie mercredi un livre-enquête consacré à l'"ogre des Ardennes" et à son épouse. Il y retrace l'équipée meurtrière de ce couple singulier, lui froid prédateur, elle épouse soumise qui va le seconder dans sa "chasse" aux jeunes filles vierges, ses proies obsessionnelles. Il sonde la psychologie effrayante du tueur, monstre d'égocentrisme et manipulateur né, et explore les zones d'ombre de son parcours criminel. Une question revient avec insistance: comment le couple Fourniret a-t-il pu tuer en toute impunité pendant quinze ans? Il y a fallu bien des insuffisances judiciaires, couronnées d'un épisode jusqu'ici demeuré secret de la guerre entre police et gendarmerie.

Pierre-Laurent Mazars

SOURCE : LE JDD


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MessagePosté :20 mars 2008, 13:35 
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L'une des ex-épouses de Michel Fourniret parle

L e procès de Michel Fourniret et de son épouse Monique Olivier s'ouvrira à Chaleville-Mézières dans une semaine jour pour jour. Peu de ses proches viendront témoigner. Sa seconde femme, Nicole, par exemple, refuse de le faire.

Elle a pourtant décider de se confier pour la première fois à Alain Hamon, qui publie "Michel Fourniret, Monique Olivier : les diaboliques face à leurs juges" (Editions du Rocher).
Voir présentation du livre dans mes précédents messages


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MessagePosté :27 mars 2008, 20:13 
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PREMIERE JOURNEE DU PROCES MICHEL FOURNIRET ET DE MONIQUE OLIVIER

Un procès hors normes s'est ouvert, ce jeudi matin. Celui de Michel Fourniret, accusé de l'enlèvement, le viol ou tentative et le meurtre de sept jeunes femmes et mineures. Sa femme Monique Olivier comparaît pour complicité dans six affaires et comme co-auteur du meurtre de Jeanne-Marie Desramault. 20minutes.fr vous fait vivre ce procès au jour le jour, en direct de la salle d'audience.

AUDIENCE DE 8 HEURES 45 à 18 HEURES 10

18h10 L'audience est levée jusqu'à vendredi 8h. Me Thierry Moser, avocat de la partie civile fait le point sur la journée. Le fameux parchemin? L'avocat préfère traiter l'histoire avec ironie: «Je n'ai pas encore lu la prose, je ne sais pas encore si c'est du Flaubert!» Plus sérieusement, le juriste décrypte le personnage Michel Fourniret: «Cet homme s'apitoie sur lui-même, c'est méprisable. Il n'aime que lui-même et, encore une fois, il se montre tel qu'il est.» Monique Olivier? «Elle joue la carte de l'effacement et de la discrétion. Elle n'est pas sotte, loin de là. Mais le stratagème ne réussira pas: nous, les avocats des parties civiles, diront quel a été son vrai rôle.» La première journée d'audience a été consacrée à l'exposé des faits. Une expérience douloureuse pour les familles des victimes, «même si elles s'y étaient préparées».
Me Seban est également présent, à l'extérieur du tribunal. Il répond aux journalistes, le fameux parchemin photocopié dans les mains. Un document très long, 6 pages en format A3. Pour l'avocat, c'est simple: «C'est du charabia. Michel Fourniret se dit victime de la surmédiatisation de son procès, il veut un dialogue bilatéral avec chaque famille de victimes.» Comme Me Moser, Me Seban souligne le narcissisme de l'accusé: «Quand il dit qu'il est prêt à se faire couper la tête, c'est du narcissisme, il n'est tourné que vers lui-même, sans aucun remords envers les familles.»


17h47: Le président affirme qu'il va fournir le document qu'il lui a été remis le matin par Michel Fourniret aux avocats des parties civiles. Et lève la séance, qui reprendra vendredi matin à 10h.

17h40: le président de la cour demande désormais aux parties civiles si elles souhaitent observer une courte pause entre les affaires égrénées. Face aux refus de plusieurs d'entre elles, il autorise le parquet à enchaîner plus rapidement l'exposé des affaires. La longue litanie des crimes reprochés à Michel Fourniret et Monique Olivier peut continuer.

17h25: C'est par «sa présence rassurante» que Monique Olivier à contribué à attirer dans le véhicule conduit par Michel Fourniret ses victimes, explique le parquet à plusieurs reprises. Une expression qui sonne bizarrement, au prisme des meurtres avoués.


16h55: après une courte pause, la cour écoute à présent l'exposé de la disparition d'Elisabeth Brichet, 12 ans, enlevée le 20 décembre 1989.Fourniret reste bras croisés, secoue la tête à l'évocation de sa tentative de viol, respire profondément et ce redresse sur son banc. Des signes d'impatience de plus en plus fréquents.

16h35: les débats reprennent avec l'exposé de l'affaire Jeanne-Marie Desramault, seul cas pour lequel Monique Olivier est poursuivi à la fois pour complicité et comme co-auteur. Lors d'interrogatoires, Monique Olivier a minimisé son rôle, assurant ne pas avoir fait le guet pendant que Michel Fourniret étranglait Jeanne-Marie. Accusée d'avoir bâillonner la jeune fille, elle a nié être celle qui avait collé les bandes sur la bouche et le nez de la victime devant les enquêteurs, rejetant la faute sur son mari.

15h40
: le rôle de Monique Olivier est au coeur de l'exposé des faits. Alors enceinte de huit mois, la femme de Michel Fourniret a-t-elle vérifier elle-même la virginité de Fabienne Leroy? At-telle assisté à son viol puis à son meurtre? Les parties civiles demandent une suspension d'audience, acceptée par le Président. Les débats reprendont à 16h30

15h20: face aux détails précis, et éprouvants, donnés par le parquet, le président de la cour de Charleville-Mézières demande une pause entre l'exposé de chaque affaire. Il en profite pour faire un court point de roit avant de repasser la parole au parquet pour l'exposé de l'affaire Fabienne Leroy.

15h10: au tour de l'affaire Isabelle Laville d'être détaillée. Face à l'exposé du parquet général, deux attitudes différentes: alors que Michel Fourniret se tient droit, fermement adossé contre le dossier de son banc, les bras croisés ou prenant quelques notes, Monique Olivier reste tête baissée, les épaules avachies, parfaitement immobile. Le parquet souligne les déclarations contradictoires de cette dernière: alors qu'elle avait reconnu avoir administré les calmants à Isabelle Laville, elle est revenu sur ses paroles plus tard.

15h: le parquet continue son exposé des faits. Dans le véhicule blanc qui servait à la «chasse», les enquêteurs découvrent des traces de sang, des préservatifs, des ampoules d'éther ou encore un masque inhalateur pour enfant. Le parquet évoque également le projet d'assassiner André M. premier mari de Monique Olivier, projet jeté sur le papier lors de leur correspondance, en 1987. Les deux accusés ne bronchent pas.


14h43: Alors que la cour poursuit le récit de l'enlèvement de Marie-Ascencion, Michel Fourniret reste impassible. La cour pointe les déclarations contradictoires du tueur en série présumé, qui est revenu sur ses déclarations après avoir reconnu les faits. Michel Fourniret rejette avoir prémédité son enlèvement bien que la jeune fille a affirmé aux enquêteurs qu'il connaissait les lieux où elle se rendait.


14h30: L'audience reprend. La cour revient sur les circonstances de l'arrestation de Michel Fourniret, en 2003, en détaillant comment Marie-Ascencion a été enlevé et séquestrée avant de s'échapper. La jeune fille, âgée de 13 ans, est ensuite été recueillie sur la route par une automobiliste qui, en croisant le véhicule dans lequel Marie-Ascencion avait été séquestrée, avait noté le numéro de la plaque. Une vérification plus tard, les enquêteurs découvrent que l'utilitaire blanc est au nom de Monique Olivier.



12h20: Jean-Frédérick Deliège, journaliste belge à «Le Soir Magazine» explique poiurquoi toute la presse belge est mobilisée sur ce procès: « C'est une affaire qui a éclaté chez nous, juste à la fin du procès Dutroux. C'est aussi un dossier de tueur en série, dont nous n'avons pas l'habitude en Belgique. Ce procès est le symbole de la collaboration judiciaire et policière franco-belge.»

12h15: Me Alain Behr, l'avocat de la famille Laville fait le bilan de cette première matinée d'audience: «C'est la premère fois que la mère d'Isabelle Laville voyait Michel Fourniret. Imaginez ce qu'il peut se passer dans la tête et dans le coeur d'une maman qui se trouve à quelques mètres de l'assassin de sa fille. L'attitude de Fourniret était assez prévisible, c'est lui qui mène le débat. Je comprends pourquoi il veut que le procès se déroule à huis-clos. Commettre des crimes est une chose, les assumer devant un tribunal et les familles des victimes en est une autre.»

12h07: Me Didier Seban, avocat de la famille Desramault, réagit au refus de parler de Michel Fourniret et à sa demande de huis-clos: «Un huis-clos est inevisageable. ( Ses silences, son papier pour communiquer...), ce sont des pitreries qu'il ne tiendra pas longtemps. Michel Fourniret veut signifier qu'il commande et que c'est lui qui donne le tempo au procès. »

12h: L'audience est suspendue, elle reprendra à 14h.

11h47: Le premier mari de Monique Olivier André M., veut se faire excuser pour problèmes de santé, invoquant une opération à coeur ouvert récente. L'avocat de la famille d'Isabelle Laville, disparue deux mois parès la sortie de prison de Michel Fourniret, s'y oppose. Il est rejoint par le ministère public qui est prêt à lui proposer une témoignage par visioconférence. Le président de la cour demande donc une expertise médicale à son sujet afin de vérifier son état de santé.

Toutes les parties s'accordent en revanche à renoncer au témoignage du frère de Monique Olivier, convalescent.


11h20-11h40: La cour rappelle le nom de tous les témoins et experts, cités à comparaître tout au long du procès, pour donner leur éclairage sur l'affaire. Ce sont des proches des victimes ou des accusés, des enquêteurs ou des médecins.

11h05-11h17: chaque avocat qui travaille pour les parties civile égrène le nom de ses clients. En tout, ils sont une quinzaine à se constituer partie civile. Certains sont également conseils pour des association de défense de l'enfance.


11h05: les jurés prêtent serment.

10h55: Un juré s'étant fait excuser, son état de santé ne lui permettant pas d'assister à l'audience, le Président tire au sort 6 autres personnes pour assister aux débats.

10h48: comme attendu, Michel Fourniret se met en scène et fait parvenir un papier au Président. Il prend la parole: «Vu que je ne peux prendre la parole, je vous demande de bien vouloir lire cet exposé.» Le Président décline, ironisant sur ce document qui a l'air «formidablement écrit».


10h50: Monique Olivier répond aux questions du Président et décline son identité. Elle a les cheveurx courts et gris, porte un pull blanc à col roulé sous un sweat gris. Elle semble disposée à ne pas contrarier les débats.


10h40: «Sans huis clos, bouche cousue» En pull bleu clair, barbe blanche et lunettes rondes sur le nez, Michel Fourniret refuse de s’exprimer devant la cour et ne répond pas aux questions du président, se bornant, à chaque question, à brandir une feuille de papier sur laquelle il a écrit ces mots à la main ou à secouer la tête pour signifier son opposition à ce procès. Il est installé à l'extrême gauche du box des accusé. Deux policiers plus loin, Monique Olivier attend son tour.

10h33: Michel Fourniret entre dans la salle.

10h32: le Président de la cour rappelle qu’il est strictement interdit d’enregistrer du sons ou des images dans la salle d’audience. Il précise que, conformément au souhait de Michel Fourniret, qui ne voulait pas être photographié, le tueur en série présumé entrera dans la salle d'audience après le départ des phtotographes et des caméras.

9h50: les gendarmes chargés d'assurer la sécurité sont briefés: surveiller le public afin de s'assurer que personnes ne filme l'audience avec son téléphone portable.

9h20: le public, venu nombreux, est invité à assister aux débats sous un chapiteau, juste à côté du palais de justice, où l'audience sera retransmise en direct.

8h45: arrivée au Palais de justice de Charleville-Mézières, déjà noir de monde.


SOURCE : 20 MINUTES


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MessagePosté :27 mars 2008, 20:35 
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Michel Fourniret se dit «dénué de tout sentiment humain»

Quelques phrases du document remis ce matin par Michel Fourniret au Président de la cour d'assises



Le tueur en série présumé Michel Fourniret se décrit comme «un être mauvais et dénué de tout sentiment humain» dans le document qu'il a transmis jeudi à la cour d'assises des Ardennes pour justifier son souhait de garder le silence à son procès, selon une copie à laquelle l'AFP a eu accès.

Avant de suspendre l'audience vers 17H30, le président de la cour Gilles Latapie a distribué aux avocats une photocopie du document dans lequel le tueur en série présumé reprend sa formule lancée dès l'ouverture: «Procès sans huis clos, bouche cousue !», et s'en explique.

«Difficile de prendre la parole quand ce que l'on a à dire n'est pas plus beau que le silence», écrit Michel Fourniret en préambule de ce texte manuscrit d'une dizaine de pages au style ampoulé.


«La présence (au procès, ndlr) d'une assistance composée de X fois plus de curieux et de désoeuvrés de toute qualité que de personnes concernées musèle inévitablement le coupable que je suis, c'est-à-dire un être mauvais et dénué de tout sentiment humain», ajoute-t-il.


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MessagePosté :27 mars 2008, 21:54 
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merci Marathon pour ce travail régulier d'information que vous effectuez sur ce forum... :wink:


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MessagePosté :28 mars 2008, 08:56 
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BJR LUDIVINE

M'occupant déjà avec quelques fidèles du forum sur le site serial killers center sur lequel vous pouvez trouver presque toutes les informations criminelles et judiciaires et de temps en temps Sos-enfants, c'est avec grand plaisir que je reporte quelques infos sur votre site, notamment dans le rayon lecture.

Merci de votre accueil et à bientôt

Il y a une personne avec le pseudo de Ludivine sur SOS-Enfants est-ce vous ?


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MessagePosté :28 mars 2008, 08:58 
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POUR PRENDRE CONNAISSANCE DE LA LETTRE DE FOURNIRET REMIS AU PRESIDENT DU TRIBUNAL DES ARDENNES :

http://www.liberation.fr/actualite/soci ... 324269.pdf


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MessagePosté :28 mars 2008, 09:06 
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LE DOSSIER

http://www.lefigaro.fr/fourniret/index.php


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MessagePosté :28 mars 2008, 11:30 
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bonjour Marathon,

Hé non, je ne suis pas cette Ludivine qui poste sur sos enfants....
faudra d'ailleurs que je lui dise un mot pour avoir usurpé mon pseudo :twisted: :wink:

amicaement


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MessagePosté :28 mars 2008, 13:46 
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DEUXIEME JOURNEE DU PROCES MICHEL FOURNIRET MICHEL OLIVIER

MATINEE DU 28 MARS 2008 de 10 heures à 11 heures 30

La réforme Dati s'invite au procès Fourniret


Après être resté obstinément muet, jeudi, Michel Fourniret va-t-il davantage coopérer avec la cour d'assise des Ardennes?


11h31: Selon Me Didier Seban, cette manifestation est «justifiée». «Alors qu'un travail énorme a été fourni par les juges d'instructions qui ont travaillé sur cette affaire pour aboutir à ce procès, on nnonce la suppression de cette fonction dans ce tribunal, explique-t-il. Les habitants de Charleville-Mézières devront se rendre jusqu'à Reims pour voir leur dossier instruit. C'est une destruction des compétences.» Qu'en pensent les familles des victimes? «Elles estiment que le procès doit ce concentrer sur leur douleur, mais lorsqu'on leur explique les motivations des avocats, elles comprennent», assure-t-il.

11h12
: «les moyens financiers qui manquent cruellement à la justice ordinaire sont pourtant déployés pour une justice spectacle», déplore le barreau des Ardennes dans un communiqué, dénonçant le rejet de la création d'un pôle de l'instruction à Charleville-Mézières.

11h: Le président de la confédération des bâtonniers, Me Pascal Eydoux, explique qu'il ne sagit pas de troubler le procès mais d'attirer l'attention sur une réforme décriée. A ses côtés, des avocats brandissent des panneaux indiquant leur barreau d'appartenance ou leurs réclamations.

10h45: Sur la demande du bâtonnier, le président de la cour, Gilles Latapie, suspend la séance qui reprendra à 14h. A l'extérieur de la salle, une vingtaine d'avocats en robe manifestent contre la réforme de la carte judiciaire défedue par Rachida Dati.

10h38
: Michel Fourniret garde les bras croisés, les yeux clos. Ecoute-t-il l'exposé? Se remémore-t-il la scène? Se sent-il à ce point non concerné qu'il réfléchit à autre chose ou somnole?

10h28: Au tour de l'affaire Mananya Thumpong, 13 ans, enlevée le 5 mai 2001, à Sedan, alors qu'elle revenait de la médiathèque. Ses ossements ont été retrouvés en Belgique, dans le bois de Nollevaux, à une trentaine de kilomètres de la ville. Un bout de cheveu noir lui appartenant sera retrouvé dans la camionnette de Michel Fourniret.

10h20:
A plusieurs reprises, la greffière précise que Michel Fourniret demande à sa victime de le supplier de la violer. Lors d'une audition par des enquêteurs, Monique Olivier avait affirmé que le tueur en série présumé n'était pas du genre à forcer la main mais tirait une jouissance à être supplié par les femmes pour avoir des rapports sexuels.

10h18: Vêtu comme la veille, Michel Fourniret arbore toujours un air distant, presque ennuyé, tandis que Monique Olivier adoptre la même attitude effacée, presque craintive.
.

10h10
: la greffière détaille l'enlèvement et le meurtre de Céline Saison, 18 ans, morte peu après avoir passé une épreuve du Bac. Selon l'exposé des faits, Michel Fourniret la viole avant de lui dire qu'il ne peut la laisser en vie car elle risquait de le reconnaître.

10h05: Après que le président Gilles Latapie a ouvert la séance du deuxième jour du procès de Michel Fourniret et Monque Olivier, le ministère public prend la parole et fustige le comportement du tueur en série présumé la veille. L'appelant à «un peu de décence», le magistrat lui rappelle sèchement que, «depuis quatre ans, vous ne contrôlez plus rien, vous n'avez pas le droit d'imposer ce que vous voulez, alors cessez.» Et de préciser que Michel Fourniret serait «amené de force» chaque jour à son procès, alors qu'il a fallu recourir à la contrainte pour qu'il soit présent ce vendredi au deuxième jour d'audience.

SOURCE : 20 MINUTES


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MessagePosté :28 mars 2008, 14:30 
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Je viens de lire la lettre de Fourniret et ne me sens pas capable d'en parler encore tellement elle soulève en moi de questions fondamentales auxquelles je ne trouve pas de réponses.

La seule remarque que je me sente capable de faire est la suivante : j'approuve entièrement la décision du président de faire amener chaque jour Fourniret de force

Je me souviens de mon indignation lors du procès de Klaus Barbie, lorsque, ce dernier ayant tranquillement fait connaître par son avocat, Me Vergès, sa décision de ne pas assister aux audiences, personne n'avait réagi, respectant comme des moutons la décision de ce monstrueux criminel.
J'avais d'autant plus été écoeurée qu'on avait même pas jugé utile de donner des explications à cette passivité de la justice : il ne voulait pas, c'était comme ça, on n'y pouvait rien ...

Je ne suis généralement pas animée de sentiments violents, vindicatifs ou répressifs, mais je me souviens que ma rage était telle que, si j'avais pu aller le chercher moi-même par la peau du cou et le ramener au banc des accusés à grands coups de pied dans le derrière si besoin était, je l'aurais fait.

Fourniret, lui, sera contraint d'assister à son procès qu'il le veuille ou non et c'est très bien ainsi.


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MessagePosté :28 mars 2008, 14:46 
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Enregistré le :12 mars 2005, 23:41
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Il le doit déjà à ses victimes....qui ne peuvent se permettre un mépris supplémentaire.

Lorsque je parcours cette lettre, je me dis que Fourniret jubile face à sa mise en scène...il se met en scène de manière quasi théâtrale...
comme une star, il se paie le luxe de faire des caprices..."non, si les choses ne se déroulent pas comme je l'entends, je ne viendrai pas..."
c'est un peu comme s'il était le centre d'un spectacle...
ce procès est presque un hommage qui lui est rendu...
triste dérision :!:


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