DISPARITION INQUIETANTE
Depuis le mercredi 7 Mai, les proches de Fatima sont sans nouvelle, à Marseille. Une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte par la police.
Qui est-ce ?
Une jeune femme de 20 ans, élève en bac pro sanitaire et social, qui souhaitait faire du baby-sitting.
Quelles sont les circonstances de sa disparition ?
Elle a déposé une annonce de baby-sitting sur Internet et a convenu d'un rendez-vous avec un homme, devant la station de métro Malpassé, mercredi, date de sa disparition. Deux heures plus tard, son petit-ami, Meddy Benyahia, a reçu un sms de sa part mentionnant : "J'ai rencontré une ancienne copine et je serai de retour ce week-end".
Et ensuite ?
Depuis, plus rien. De plus, ce n'était pas selon les proches de Fatima, dans ses habitudes de partir comme cela, sans donner de ses nouvelles. "On s'imagine le pire, on est vraiment très inquiet", déclare son petit ami.
Que faire ?
Prenez connaissance de son signalement :
Le mercredi 7 mai, Fatima portait un pull fin à manches longues de couleur rose, un jean bleu, des chaussures blanches à fleurs et un sac blanc sur lequel était accroché un porte-clés avec un coeur
Meddy remue ciel et terre. Ne lâche plus son téléphone portable, le seul lien qui pourrait encore le rapprocher de Fatima, sa compagne. Le 7 mai, vers 15h, elle s'est comme volatilisée. Une disparition jugée à ce point inquiétante que la police judiciaire s'est saisie de l'enquête, depuis hier matin et a décidé de lancer un appel à témoins. Si Meddy se mobilise à ce point, distribue des tracts et des affiches partout dans le quartier de Malpassé, où l'étudiante de 20ans a disparu, c'est parce qu'il sent bien qu'un événement grave s'est produit.
L'enchaînement des faits qui ont précédé ressemble fort à un scénario catastrophe. À la fin du mois d'avril, le couple se rend dans un cyber-café. Fatima veut déposer une annonce sur internet pour proposer ses services de baby-sitter. Elle ne reçoit aucune proposition jusqu'à un coup de fil, le matin du 7mai. "Un homme se prétendant divorcé lui disait que sa femme cherchait quelqu'un pour garder deux enfants de huit ans, se souvient Meddy. Il lui a donné rendez-vous devant une école, à 15h15, l'après-midi, à la sortie de la station de métro Malpassé."
Pour plus de sécurité, Fatima se fait accompagner. Mais arrivée sur place, elle, d'ordinaire si prudente, préfère rencontrer la mère de famille seule. "Elle avait peur que je fasse mauvaise impression", déplore aujourd'hui Meddy. Deux heures plus tard, un mystérieux SMS arrive sur le portable du jeune homme: "J'ai rencont(r)é une ancienne copine. Je serai de retour ce WE. BB". Cette fois, il saisit la gravité de la situation. Même si elle appelle bien son copain "BB" lorsqu'elle lui envoie des messages, la jeune fille, qui vit chez ses parents, n'a pas l'habitude de découcher pendant trois jours et encore moins de prendre ce genre d'initiative.
Son portable est débranché et seule la voix de sa boîte vocale répond aux appels angoissés de la famille. "Elle est calme, heureuse avec nous, assure sa mère, Zoukha, sous le choc. Elle s'inquiète encore plus que ses parents pour sa famille. On est sûr qu'elle a été enlevée. Il n'y a que cette solution."
Sans argent, ni vêtements, toujours handicapée par une opération aux genoux, subie quelques jours seulement avant sa disparition, l'étudiante n'a toujours donné aucun signe de vie. Ses proches, comme la police, veulent encore espérer que les mauvais pressentiments vont rapidement s'estomper.
Une information judiciaire a été ouverte pour enlèvement et séquestration de personne après la disparition depuis le 7 mai d'une jeune femme, Fatima Saiah, de 20 ans à Marseille. Un appel à témoin* a été lancée mercredi par la police judiciaire. Fatima avait passé une annonce sur un site pour proposer ses services comme baby-sitter.
Selon le parquet, «elle a eu l'imprudence de diffuser son numéro de portable sur le net».
D'après les enquêteurs, elle avait rendez-vous le 7 mai à 15h avec une personne disant chercher une nounou à bord d'un voiture grise, type Volskwagen, au métro Malpassé (13ème). Quelques heures après, son petit ami a reçu un SMS où elle disait partir en week-end, mais selon la famille ce message n'était pas rédigé selon ses habitudes.
Sources : Le Post/ La Provence/20 Minutes