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MessagePosté :27 mars 2009, 11:16 
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L'affaire dite du Fantôme de Heilbronn, non élucidée à ce jour, est considérée par la presse internationale comme étant « la plus grande énigme criminelle de l'Histoire». Elle s'étale à présent sur une période de 15 longues années. Le premier meurtre connu date de l'année 1993 et les derniers des années 2007 et 2008.

L'identification et l'arrestation du Fantôme d'Heilbronn mobilisent à plein temps plus de 100 policiers en Allemagne et en Autriche, plus de 1400 pistes différentes ont été suivies et plus de 2400 vérifications d'ADN ont été pratiquées, sans résultats probants à ce jour.

1/ 1993. Découverte du cadavre d'une retraité de 62 ans étranglée à son domicile avec un fil en métal dans la ville d'Idar-Oberstein (Rhénanie-Palatinat). On relève plusieurs traces d'ADN notamment sur une tasse à café. L'analyse de la trace génétique par la police scientifique établit que l'ADN appartient à une femme.

2/ De 1994 à 2000. Pas de meurtre connu durant cette longue période. La tueuse ne fait pas apparemment pas parler d'elle (du moins pas de crime connu ou de trace d'ADN trouvée). Les policiers pensent qu'elle a peut-être décidé de se mettre définitivement au vert, ou bien qu'elle a dû faire face à une ou plusieurs maternités, qu'elle est peut-être en prison ou tout simplement morte.

3/ 2001. À Fribourg (Bade-Wurtemberg), à 500 kilomètres du premier crime connu, on découvre le cadavre d'un biffin de 61 ans se disant « brocanteur », à son domicile. On l'a étranglé et on lui a défoncé le crâne pour l'achever avec une sauvagerie et une barbarie peu communes, dans la ville de Fribourg...et toujours le même ADN trouvé à plusieurs endroits de la pièce où a été commis le meurtre.

4/ jusqu'en avril 2007, on retrouve épisodiquement la trace d'ADN du Fantôme qu'on a relevé sur trente lieux différents, en Allemagne en Autriche mais aussi en France dans le Jura lors de cambriolages de domiciles, de bureaux, d'établissements hôteliers ou de supermarchés, de caravanes, de cabanes de jardins-ouvriers, de braquages ou de vol de voitures. On relève également la trace génétique de la tueuse sans visage sur l'une des douilles de balles tirées lors d'un réglement de compte entre gens du voyage de la même famille qui ont blessé gravement une personne, mais également sur une seringue abandonnée dans un bois contenant des résidus d'héroïne. Ce qui pourrait laisser penser que la tueuse serait une « junkie » prête à tout pour trouver sa dose...mais pour les enquêteurs rien dans cette affaire ne semble avéré, car la tueuse est d'une rare intelligence et semble bien capable de vouloir brouiller les pistes.

5/ 25 avril 2007. Sur un parking dans la ville d'Heilbronn (Bade-Wurtemberg) deux jeunes policiers en tenue qui déjeunaient tranquillement à l'ombre entre deux missions ont reçu chacun une balle dans le crâne tirée par surprise et sans sommation. Michèle Kiesewetter, une jeune policière de 22 ans décède sur le coup. Son collègue Martin A. (25 ans) sortira du coma trois semaines plus tard, mais ne gardera aucun souvenir de l'attaque.

6/ En février 2008. Dans une rivière proche d'Heppenheim les hommes-grenouilles de la police criminelle repêchent les corps de trois hommes de nationalité géorgienne tués pour deux d'entre eux d'une balle dans le crâne. Le troisième ayant été étouffé ou étranglé. Pour certains policiers, c'est bien là la signature du fantôme. L'ADN de la « femme sans visage » a été retrouvé quelques jours auparavant dans la voiture qui avait transporté les trois Géorgiens a fini par conduire les policiers à retrouver ces cadavres lestés au fond de l'eau.

7/ De nouvelles traces d'ADN ont été trouvées lors d'un cambriolage nocturne en avril 2008, ainsi qu'au bord de la piscine d'une maison qu'on a tenté de cambrioler le mois suivant.

8/ Le 9 mai 2008 dans la Sarre, une sexagénaire qui faisait le ménage dans une cabane appartenant à une association de pêcheurs est sauvagement agressée pour quelques centaines d'euros volés dans son portefeuille. Elle est dans un état grave. C'est la 33ème trace d'ADN appartenant à la femme sans visage que l'on retrouve sur place.

9/ Le 26 octobre 2008 dans le bois de Heilbronn-Weinberg le cadavre d'une infirmière de 43 ans est retrouvé baignant dans une grande flaque d'eau de pluie, à quelques mètres seulement de sa voiture, qui a été garée et fermée soigneuseùment à clef. A l'intérieur du véhicule on relève les traces ADN du Fantôme de Heilbronn. C'est à présent l'effroi qui tombe sur la ville. Le public a peur: Le Fantôme est une fois de plus de retour. Une piste cependant: un gang de homejackers de nationalité française mais d'origine albanaise est arrété à Metz (France) et l'on relève dans leurs véhicules volés les traces génétiques de la tueuse sans visage, la femme la plus recherchée d'Europe. Les deux chefs des malfaiteurs supposés connaitre l'identité du Fantôme sont envoyés à la police de Sarrebruck le 20 décembre 2008 pour y être entendus et interrogés et sont relachés quelques jours plus tard.

Alors que l'on plaçait beaucoup d'espoir sur d'éventuels aveux des deux malfrats français à ce jour la police n'a semble -t-il toujours réussi à identifier formellement la tueuse en série; cela malgré la récompense promise aux témoins ou complices qui permettront l'arrestation du « Fantôme de Heilbronn », qui a été portée à 300,000 euros, en janvier 2009.


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MessagePosté :27 mars 2009, 11:19 
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Le mystère du «fantôme de Heilbronn» élucidé!

La criminelle la plus recherchée d’Allemagne n’existe vraisemblablement pas. En cause: des cotons-tiges de tests ADN contaminés

C’était le fantôme le plus recherché d’Allemagne. On avait retrouvé ses traces ADN sur les lieux de plus d’une quarantaine de crimes et agressions dans le sud du pays, et même en Autriche et en France. Le «fantôme de Heilbronn», comme l’avait surnommé la presse, était soupçonné d’avoir mortellement touché une jeune policière de 22 ans à Heilbronn, au nord de Stutt­gart, en avril 2007, et d’avoir grièvement blessé son coéquipier.

Selon le profil ADN, ce devait être une femme. Mais, comme tous les fantômes, celui de Heilbronn n’existe pas. C’est aujour­d’hui une panne assez mortifiante pour la police allemande, nettement surclassée par les Experts des séries télévisées. Pendant des mois, elle se serait laissée abuser par des bâtonnets de coton vraisemblablement contaminés, a révélé le magazine Stern.

Le ministre de la Justice du Bade-Wurtemberg, Ulrich Goll, a admis jeudi que les empreintes génétiques relevées ces derniers mois sur une dizaine de lieux de crime dans la région ne provenaient sans doute pas de la même tueuse en série, mais vraisemblablement de cotons-tiges contaminés, employés pour prélever les indices biologiques. C’est, selon lui, l’hypothèse la plus plausible.

«Cela n’aurait jamais dû se passer, les enquêteurs n’y sont cependant pour rien. Ils ne pouvaient savoir que les bâtonnets recelaient déjà des traces ADN», a admis le ministre. Les laboratoires de la police criminelle de Stuttgart vont examiner maintenant si les empreintes génétiques correspondent effectivement à celles d’une des employées de l’entreprise qui livre les cotons. Il pourrait s’agir d’une firme de Hambourg qui fournit également du matériel aux polices autrichienne et française, selon Bild Zeitung. Même si les cotons-tiges sont stérilisés, cela n’exclut pas pour autant une contamination par de l’ADN indésirable en cours d’emballage ou de production, expliquait jeudi un biochimiste.

«Si c’est vrai, alors c’est une histoire très pénible», a admis le président du syndicat de la police, Josef Schneider, à la télévision. L’an dernier, les laboratoires de la police criminelle de Stuttgart avaient analysé plusieurs échantillons de cotons-tiges pour éliminer cette probabilité, sans trouver trace de contamination. Mais, à la mi-mars de cette année, le Ministère public de Saarbrück avait été très étonné de découvrir des empreintes du «fantôme de Heilbronn» dans du matériel génétique destiné à comparer l’ADN d’un corps retrouvé calciné avec celui d’un requérant d’asile déclaré disparu depuis 2002. Or la présence du «fantôme» était techniquement impossible.

Depuis l’assassinat de leur jeune collègue de Heilbronn, les policiers allemands avaient lancé une véritable «chasse à la femme» à travers tout le pays. Car les analyses ADN étaient formelles: les empreintes génétiques étaient bien celles d’une femme. La commission d’enquête spéciale de Stuttgart, forte d’une trentaine d’enquêteurs, l’avait baptisée «Uh-We-Pe», pour unbekannte weibliche Person (personne inconnue de sexe féminin). Cette conclusion troublait pourtant fortement les enquêteurs, car à plusieurs endroits où l’on avait retrouvé les mêmes empreintes, des témoins avaient tracé le portrait-robot d’un homme. En remontant dans l’histoire, on avait retrouvé des traces identiques dans des agressions de 1993!

On évoquait une criminelle très mobile, frappant aussi bien en Autriche qu’en Alsace, fréquentant les milieux de la drogue et âgée de 20 à 50 ans. Mais en réalité personne n’avait jamais vu son visage. La dernière fois où les policiers scientifiques avaient cru retrouver la même empreinte génétique, c’était en automne dernier, dans un appartement de Stuttgart où un homme d’une trentaine d’années en avait agressé un autre. Mais hormis les traces d’ADN, aucun lien évident avec le prétendu «fantôme de Heilbronn». Depuis des mois, les enquêteurs doutaient de plus en plus de son existence, mais sans pouvoir prouver la contamination des indices.

Il n’empêche: avec une récompense de 300 000 euros à la clé, c’était la «criminelle» la plus recherchée d’Allemagne. C’est au­jour­d’hui, pour la police allemande, l’échec le plus humiliant.$

Source: Yves Petignat, Le Temps (Genève)


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MessagePosté :27 mars 2009, 21:08 
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Alors qui a tué toutes ces personnes ?


25 avril 2007
Sur un parking dans la ville d'Heilbronn (Bade-Wurtemberg) deux jeunes policiers en tenue qui déjeunaient tranquillement à l'ombre dans leur BMW sur une aire de stationnement entre deux missions ont reçu chacun une balle dans le crâne tirée par surprise et sans sommation.

C'est une exécution pure et simple qui remplit les policiers d'effroi. Michèle Kiesewetter une jeune policière de 22 ans décède sur le coup. Son collègue Martin A.(25ans) est évacué entre la vie et la mort. Il ne sortira du coma que trois semaines plus tard, mais ne gardera aucun souvenir de l'attaque dont lui et sa collègue décédée ont été victimes. Sur cette place très passante du centre de Heilbronn, 120.000 habitants, des témoins ont entendu deux coups de feu mais personne n'a rien vu. Depuis, les 2400 pistes explorées n'ont rien apporté de concluant.
La mystérieuse empreinte est cette fois découverte dans le véhicule des deux policiers. Alors que, tout près de là, se trouvait un campement de gens du voyage et que l'on montait les stands d'une fête foraine, personne n'a rien vu. Ou rien voulu voir.


En février 2008
Dans une rivière proche d'Heppenheim les hommes-grenouilles de la police criminelle repêchent les corps de 3 hommes de nationalité géorgienne venus en Allemagne acheter des Mercedes d'occasion tués pour deux d'entre eux d'une balle dans le crâne. Le troisième ayant été étouffé ou étranglé. La voiture du suspect n° 1 est passée au peigne fin: 80 signatures ADN y sont relevées... dont celle du fantôme d'Helbronn.

Le 9 mai 2008 dans la Sarre, une sexagénaire qui faisait le ménage dans une cabane appartenant à une association de pêcheurs est sauvagement agressée pour quelques centaines d'euros volés dans son portefeuille. Elle est dans un état grave. C'est la 33ème trace d'ADN appartenant à la femme sans visage que l'on retrouve sur place.

Le 26 octobre 2008 dans le bois de Heilbronn-Weinberg le cadavre d'une infirmière de 43 ans est retrouvé baignant dans une grande flaque d'eau de pluie, à quelques mètres seulement de sa voiture, qui a été garée et fermée soigneuseùment à clef. A l'intérieur du véhicule on relève les traces ADN du Fantôme de Heilbronn. C'est à présent l'effroi qui tombe sur la ville. Le public a peur: Le Fantôme est une fois de plus de retour. Une piste cependant: un gang de homejackers de nationalité française mais d'origine albanaise est arrété à Metz (France) et l'on relève dans leurs véhicules volés les traces génétiques de la tueuse sans visage, la femme la plus recherchée d'Europe. Les deux chefs des malfaiteurs supposés connaitre l'identité du Fantôme sont envoyés à la police de Sarrebruck le 20 décembre 2008 pour y être entendus et interrogés et sont relachés quelques jours plus tard.


Je vous signale qu'un livre légèrement romancé va paraître prochainement sur cette affaire, fin avril je crois.
Le Fantôme Pourpre de Heilbronn" de Michel Ferracci-Porri ( Editions Normant )
L'auteur s'est rendu sur place à plusieurs reprises pour faire une contre enquête.
Patientons.


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MessagePosté :28 mars 2009, 15:49 
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Cette histoire était dès le départ assez abracadabrante. Curieux que personne ne s'est posé la question plus tôt de l'éventuelle pollution des tests ADN.


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MessagePosté :28 mars 2009, 22:40 
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Le fameux ADN a été identifié comme étant celui d'une employée d'une firme bavaroise qui fabrique les bâtonnets utilisés par la police scientifique. Cette femme, dont l'identité n'a pas été précisée, travaille dans le service d'expédition des colis de bâtonnets.

Le mystère "de la tueuse fantôme a été résolu",. Des prélèvements de salive ont été effectués auprès des employés de la firme. Par ailleurs 96 bâtonnets neufs ont été examinés dont sept présentaient des traces d'ADN semblables à celles retrouvées sur les lieux des crimes.

"Cela signifie, fondamentalement, que chaque affaire devra être examinée" de nouveau, Les enquêteurs, se retrouvent ainsi "au point de départ" dans l'enquête sur le meurtre de la policière d'Heilbronn.


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MessagePosté :31 mars 2009, 09:50 
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Localisation :Nissa (País Nissart, Occitània)
C'est une terrible déconvenue pour la police allemande. Et 15 années d'enquêtes gaspillées...


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MessagePosté :04 avr. 2010, 17:30 
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Enregistré le :24 déc. 2009, 07:54
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Salut,
je crois que la police Allemagne savoir comment faire avec la criminell
mais on doit l'aider a faire disparaitre les fantomes.
en donnant des infos tout le teps si possible
Amicalement.

_________________
Voyage vietnambaie halongplage Phu Quoc


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