Les principaux suspects entendus par les inspecteurs sont :

- Gilbert Cense, son mari, un ancien mineur acro à l'alcool. Il a une dent contre sa femme qu'il a surpris un soir en flagrant délit d'adultère. Mais il a un alibi : le soir du meurtre, il était depuis 20 heures au domicile de sa grand-mère à Chocques, à 20 km de Cauchy.

- Guy Duhamel, un ancien amant jaloux. Il a flirté avec Myriam pendant un mois et demi avant de mettre fin à leur liaison en raison de l'attitude légère qu'elle a eu un soir avec d'autres garçons. Lors de son audition, les enquêteurs relèvent un trou d'une demi-heure dans son emploi du temps : le soir du meurtre, il dit être rentré chez lui en mobylette en 40 minutes alors qu'il ne lui faut que 10 minutes...). Il explique cette anomalie par une chute en mobylette...

Les policiers s'orientent un moment sur la piste d'un individu de type nord-africain aperçu un soir en compagnie de Myriam quelques jours avant sa mort et dont la victime en aurait dit le plus grand bien, selon certains témoignages. Après quelques recherches peu probantes, la piste est abandonnée.

En conclusion, tout laisse à penser que le meurtre de Myriam Wuillaume est un crime passionnel commis par un habitant du quartier, sans doute un de ces nombreux garçons avec qui elle avait flirté. L'affaire de Cauchy serait donc à des années lumières de l'affaire de Bruay...

Concernant le meurtrier de Myriam Wuillaume, en l'état des connaissances actuelles, je pencherais pour la thèse de l'amant jaloux et Guy Duhamel semble être le candidat idéal...

En lisant les pages du livre de Gérard Gustin, je pencherai également pour la thèse d'un meurtre commis par un riverain de Cauchy à la Tour, un réglement de compte qui aurait "dérapé", l'alcool aidant. Myriam Wuillaume, d'après l'autopsie, a été véritablement massacrée, et semble t'' il, a reçue des coups violents ante mortem dont un qui aurait provoqué la mort (Coup violent sur la base du crâne). Alors que pour Brigitte Dewèvre, les mutilations auraient été faîtes post mortem, excepté le coup de poing reçu au visage, qui l'aurait rendu sans défense.

Exactement. Et surtout, la méthode d'étranglement diffère compltètement : Myriam a été étranglée avec des mains tandis que Brigitte l'a été avec un foulard.