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Message non luPosté :08 sept. 2010, 02:00 
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Oui, c'est l'un des arguments forts pour faire un profil du propriétaire du pull.

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 Sujet du message : Re: L'endroit de l'interpellation
Message non luPosté :08 sept. 2010, 03:01 
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L'endroit de l'interpellation

C'est le point le plus important de cette hypothèse qui le situe après l'épingle à cheveux, probablement très proche de l'entrée de la champignonnière de Guazzone, en se basant sur le postulat qui ouvre le fil. Il n'y a aucune preuve incontestable que ce fut à l'aplomb sur la route de l'endroit où la victime fut trouvée.
La probabilité d'une interpellation de Aubert à Ranucci, à un endroit proche de la barrière du chemin de la champignonnière et non pas à l'aplomb du lieu du crime, est assez importante. Suffisamment pour tenter d'imaginer l'endroit et y reconstruire le peu de faits connus.
L'optique de la lecture des déclarations des Aubert change nécessairement puisqu'elles auraient souffert de tout le conditionnement imposé par Gras depuis le de l'enquête c'est à dire, mettre une 304 à l'aplomb.
Leurs déclarations, qui n'étaient déjà que peu détaillées, permettent maintenant de penser qu'en débouchant du dernier virage avant la barrière, ils auraient vu la 304, plus ou moins à la hauteur du chemin de la champignonnière. Ils pourraient avoir vu le conducteur s'enfoncer dans le propre chemin ou les taillis voisins. La forme blanche pourrait être un linge. Ils se seraient approchés jusqu'à arriver en face du chemin qui va aussi vers la Doria et dont ils profiteront pour faire demi-tour. Pendant cette approche Aubert aurait pu lire la plaque d'immatriculation ou non, descendre et interpeller les fourrés ou non et Ranucci lui répondre ou non.

Une fois les Aubert repartis, Ranucci a pu ouvrir la barrière et entrer dans le chemin jusqu'à ne plus voir la route, derrière la première courbe du chemin.

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 Sujet du message : L'homme au pull over rouge
Message non luPosté :08 sept. 2010, 13:58 
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L'homme au pull over rouge

Arrivée l'hypothèse à ce point, pourtant avancé, toutes les possibilités restent ouvertes. Placer l'heure du crime dans une fourchette horaire antérieure à l'heure de l'accident à la Pomme, ne disculpe pas Ranucci. Après le crime, le meurtrier repart soit vers le carrefour, soit vers la champignonnière.
S'il descend avant que Ranucci ne passe par là et se trouve à n'importe quel endroit au-delà de l'entrée du chemin quand celui-ci s'y arrête pour réparer, la voiture du meurtrier se retrouve bloquée par la 304. La motivation que pourrait avoir alors cet homme est suffisamment importante pour que l'hypothèse la tienne en compte et tente de l'explorer.

Ranucci après l'interpellation par Aubert, s'arrête en plein chemin remplace peut-être sa roue puis crevé et encore ivre, s'affale. Peut-être passe-t-il lui même à l'arrière par automatisme acquis les nuits où il l'a déjà fait.
Le crime a déjà eu lieu et l'assassin est avec sa voiture dans la galerie qu'il connait bien et lui sert de refuge et où il est descendu après le crime pour se nettoyer et éliminer des indices. Quand il veut sortir il se trouve face à la 304 qui le bloque. Pas question de sortir de l'autre côté, il faut passer devant chez les Rahou. la 304 est immatriculée 06, c'est un niçois et n'est pas du coin, le conducteur est bourré affalé sur la banquette arrière ou sur les sièges avant, clefs sur le contact. Même si la portière ne s'ouvre pas, il peut faire le tour et faire semblant de s'intéresser sur la santé du conducteur.
Il reprend la sienne et recule pour trouver un endroit où peuvent se croiser deux véhicules, peut-être doit-il aller jusqu'à la plateforme. Il retourne à la 304, et tente à nouveau de réveiller le conducteur. Pas de réponse, il bascule si besoin le conducteur, et se met au volant. Il ne risque pas grand chose si le conducteur se réveille il peut lui dire: et ben petit, t'en as pris un coup, tu peux pas rester là, tu bouches le chemin. Il conduit la voiture jusqu'à la plateforme puis comme l'autre ne bronche pas, l'engouffre en marche arrière, c'est toujours ça de pris. Il va ensuite à pied chercher sa voiture puis sort par la route sans baisser la barrière.

Pour le reste de la piste du chien: il existe des personnes qui ne peuvent abandonner un lieu sans vérifier avant que tout est comme ils le pensent. L'assassin ne peut pas remonter la voiture, c'est trop risqué. Où la garerait-il ? Il peut très bien la laisser dans le chemin qui part, plus ou moins en face de la barrière, de l'autre côté de la route et remonter à pied la route comme un promeneur. Il est propre, a pu se défaire des indices compromettants le risque n'est pas vraiment énorme. Ce n'est qu'une question de motivation. Comme tout a foiré, il a une belle motivation pour vérifier s'il n'a pas oublié quelque chose. Il ne va pas quand-même pas pousser l'audace jusqu'à retourner au pied du cadavre. Il dépasse l'aplomb 30 mètres en l'observant depuis la route puis fait demi-tour et redescend chercher sa voiture.

Si le meurtrier est reparti, une fois le crime commis, vers la Pomme puis a eu l'accident avec Aubert, la piste du chien entre en conflit avec l'identité de l'assassin. Ranucci a très peu de motifs pour remonter à pied cette route.

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 Sujet du message : Index
Message non luPosté :08 sept. 2010, 14:51 
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L'index temporaire de l'hypothèse permettant de la parcourir est à présent :

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 Sujet du message : L'enlèvement
Message non luPosté :08 sept. 2010, 15:19 
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L'enlèvement

Le fait que le croquis soit un faux provoque la perte totale de sa fiabilité quant aux positions qu'auraient occupées les acteurs et témoins de la scène. La description la plus probable de ces faits retenue par l'hypothèse sera donc la suivante:

Le ravisseur pénètre en montant dans la cité Sainte-Agnès en provenance du rond-point de la rocade. Il en fait probablement le tour soit par la gauche, soit en remontant la rue des Linots puis fait demi-tour, descend ou redescend cette rue et se gare le long du muret le nez de sa voiture grise ver le bas, en direction de la rocade. De l'autre côté du muret, devant les garages, les enfants jouent. Il descend explique que son chien noir s'est perdu et envoie JB Rambla le chercher en proposant à la fois à sa soeur de monter avec lui en voiture. Ce dernier part en courant faire, par derrière, le tour de la cité. A peine disparu, le ravisseur fait monter la fillette dans la voiture qui démarre et prend la rocade.
Ce serait la scène vue par Spinelli.

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 Sujet du message : Re: L'homme au pull over rouge
Message non luPosté :08 sept. 2010, 15:55 
Citation :
L'homme au pull over rouge

Arrivée l'hypothèse à ce point, pourtant avancé, toutes les possibilités restent ouvertes. Placer l'heure du crime dans une fourchette horaire antérieure à l'heure de l'accident à la Pomme, ne disculpe pas Ranucci. Après le crime, le meurtrier repart soit vers le carrefour, soit vers la champignonnière.
S'il descend avant que Ranucci ne passe par là et se trouve à n'importe quel endroit au-delà de l'entrée du chemin quand celui-ci s'y arrête pour réparer, la voiture du meurtrier se retrouve bloquée par la 304. La motivation que pourrait avoir alors cet homme est suffisamment importante pour que l'hypothèse la tienne en compte et tente de l'explorer.

Ranucci après l'interpellation par Aubert, s'arrête en plein chemin remplace peut-être sa roue puis crevé et encore ivre, s'affale. Peut-être passe-t-il lui même à l'arrière par automatisme acquis les nuits où il l'a déjà fait.
Le crime a déjà eu lieu et l'assassin est avec sa voiture dans la galerie qu'il connait bien et lui sert de refuge et où il est descendu après le crime pour se nettoyer et éliminer des indices. Quand il veut sortir il se trouve face à la 304 qui le bloque. Pas question de sortir de l'autre côté, il faut passer devant chez les Rahou. la 304 est immatriculée 06, c'est un niçois et n'est pas du coin, le conducteur est bourré affalé sur la banquette arrière ou sur les sièges avant, clefs sur le contact. Même si la portière ne s'ouvre pas, il peut faire le tour et faire semblant de s'intéresser sur la santé du conducteur.
Il reprend la sienne et recule pour trouver un endroit où peuvent se croiser deux véhicules, peut-être doit-il aller jusqu'à la plateforme. Il retourne à la 304, et tente à nouveau de réveiller le conducteur. Pas de réponse, il bascule si besoin le conducteur, et se met au volant. Il ne risque pas grand chose si le conducteur se réveille il peut lui dire: et ben petit, t'en as pris un coup, tu peux pas rester là, tu bouches le chemin.
Il vient de tuer une petite fille et il n'hésiterait pas à se montrer près du lieu de son forfait ?
Il n'a pas l'air d'avoir froid aux yeux.
Pourtant, vous avez dressé le portrait d'un type qui en est à son premier "coup d'essai", qui a improvisé un peu ce qui lui arrive et subitement on a un type qui se comporte comme un pro, qui n'a peur de rien, qui est dans la maitrise.
Un type, sans être un psychopathe, qui ferait cela pour la première fois sans l'avoir absolument voulu, pourrait être effaré par son geste et vouloir s'enfuir au plus vite.

Il y a contradiction entre les deux personnages.
Citation :
Il conduit la voiture jusqu'à la plateforme puis comme l'autre ne bronche pas, l'engouffre en marche arrière, c'est toujours ça de pris.
Mais pourquoi faire cela juste pour "c'est toujours ça de pris" ?
Il fait cela juste pour le plaisir ?
Citation :
Pour le reste de la piste du chien: il existe des personnes qui ne peuvent abandonner un lieu sans vérifier avant que tout est comme ils le pensent. L'assassin ne peut pas remonter la voiture, c'est trop risqué.
je ne vois pas ce qu'il y a de risqué à remonter en voiture. Quoi de plus banal sur une route, on passe plutôt inaperçu, sauf si elle est rose avec des pois verts.
Sur une route de montagne, c'est plutôt remonter à pied qui fait que l'on peut se faire remarquer.
Citation :
Où la garerait-il ?
tout simplement, là où il l'avait garée avant que la petite ne lui échappe.
Le coin parait plutôt bien isolé.
A condition qu'il existait bien en 1974.
Citation :
Il peut très bien la laisser dans le chemin qui part, plus ou moins en face de la barrière, de l'autre côté de la route et remonter à pied la route comme un promeneur. Il est propre, a pu se défaire des indices compromettants le risque n'est pas vraiment énorme. Ce n'est qu'une question de motivation. Comme tout a foiré, il a une belle motivation pour vérifier s'il n'a pas oublié quelque chose.
Il a fait un certain nombre de choses après avoir tué la petite.
Il est allé dans la champignonnière, s'est changé, a croisé C Ranucci qu'il a embourbé dans la galerie.
Tout cela a pris du temps.
Ensuite, il va faire l'aller retour champignonnière-aplomb Lieu du crime.
Il est étonnant qu'il n'ait pas croisé M Martinez qui a fait le trajet sur cette même route.
Citation :
Il ne va pas quand-même pas pousser l'audace jusqu'à retourner au pied du cadavre. Il dépasse l'aplomb 30 mètres en l'observant depuis la route puis fait demi-tour et redescend chercher sa voiture.
Je ne sais pas si c'est une question d'audace mais il s'est tapé près d'un kilomètre en prenant le risque de se montrer et il rechigne à faire 20 mètres pour aller jeter un dernier coup d'oeil à son "oeuvre" ?


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 Sujet du message : Re: L'homme au pull over rouge
Message non luPosté :08 sept. 2010, 16:48 
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[quote="jpasc95"][/quote]

Merci de respecter un peu l'idée générale de ce fil qui est de n'y discuter que l'enchainement logique de l'hypothèse ou les conséquences de celui-ci. Chaque point particulier disposant déjà de multitude de fils ouverts pour ce faire, l'homme au pull-over rouge encore plus que beaucoup d'autres, pourriez-vous envoyer de nouveau votre message sur l'un d'eux pour je puisse y répondre ?

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 Sujet du message :
Message non luPosté :08 sept. 2010, 20:19 
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Le même dilemme qu'au sujet de la fin de la piste du chien se pose maintenant pour son début, le sens de bas (galerie) en haut (aplomb) étant l'option choisie pour l'instant. L'homme au pull-over rouge existe-t-il ?

L'hypothèse va continuer à en accepter l'existence, sans oublier la possibilité contraire qui se développera plus tard et en parallèle. C'est le propos de la rubrique L'homme au pull-over rouge.

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 Sujet du message : Re: Index
Message non luPosté :08 sept. 2010, 21:36 
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 Sujet du message : Re: L'homme au pull over rouge
Message non luPosté :09 sept. 2010, 16:15 
Citation :
[...]

Merci de respecter un peu l'idée générale de ce fil qui est de n'y discuter que l'enchainement logique de l'hypothèse ou les conséquences de celui-ci. Chaque point particulier disposant déjà de multitude de fils ouverts pour ce faire, l'homme au pull-over rouge encore plus que beaucoup d'autres, pourriez-vous envoyer de nouveau votre message sur l'un d'eux pour je puisse y répondre ?
si vous voulez vraiment répondre à mes remarques, vous pourriez faire un copier-coller et y répondre là où vous le souhaitez


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 Sujet du message : Le Satyre des cités
Message non luPosté :09 sept. 2010, 17:33 
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Le Satyre des cités

Documentation : Discussions : Il apparait clairement que celui que l'on nommera plus tard l'homme au pull-over rouge était connu par les policiers, au moment de l'enlèvement du 3 juin, plutôt sous le nom de satyre des cités. Que l'on pense que ces faits aient pu être commis par le même auteur ou non, on ne peut éliminer cette évidence.
Les déclarations à Europe nº1 de M. Cubaynes, le lendemain de l'enlèvement, sont éloquentes quant aux soupçons qu’entretenait la Police. Cette suspicion ne peut pas être simplement ignorée 35 ans plus tard. Une partie de la description du satyre, de sa voiture et de son mode opératoire provient probablement des faits survenus dans les cités Les Cerisiers et Les Tilleuls.
Le rapport d’enquête de police du 7 Aout 1974 contient : « Présenté aux deux fillettes C., à Monsieur Martel Paul, au jeune J., alors qu’il figurait dans un groupe composé de fonctionnaires de Police, Ranucci Christian n’était pas reconnu comme étant l’individu aperçu dans la résidence Les Cerisiers. » Il y avait donc bien un soupçon très fort que les affaires pouvaient être liées.


Cité Les Cerisiers

M. Martel déclare le 4 juin 1974 : « Cet inconnu était de race blanche, type européen. Il mesure environ 1m72 à 1m 74, de corpulence assez robuste et d'allure sportive. Il avait une coupe de cheveux normale. Ses cheveux étaient bruns et coiffés en arrière. Il n'avait pas de calvitie. Son visage était plutôt rond, avec des traits réguliers et fins. Il ne portait ni barbe ni moustache. Il n'avait pas de favoris non plus. Il m'a semblé que ses yeux étaient plutôt de couleur foncée. Il avait un coup un peu fort. Cet homme devrait être âgé de 32 à 35 ans je pense. »

M. C. et sa fille Patricia déclarent le 4 juin 1974 : 18h30 environ, un individu d’allure jeune, environ 25 ans, grand, mince, cheveux noirs non frisés. Pantalon de velours noir et pull-over rouge aux manches longues.

Le soupçon sur la marque de la voiture peut venir d’ici, le Albertini dont parle le message étant en réalité M. C. :
Citation :
p 377 du Pull over rouge : Martel a dit à Perrault qu'effectivement un témoin avait vu partir cet homme à bord d'une simca et Albertini, lui l'a déclaré au procès. Evidemment, on ne l'a pas entendu.
viewtopic.php?p=1451#1451


Cité Les Tilleuls

Selon ce que Carole C. déclare le 3 février 1977 : courant du mois de Juin 1974 en compagnie d'Agnès Mattei, Simca grise, prétexte du chien
Mme Mattéi le 25 Novembre 1975 dit avoir déclaré le 3 ou 4 juin : pull-over rouge, Simca 1100 grise, immatriculée XXX8-XX-54

Il est logique de penser que le 3 juin les enquêteurs devait penser au signalement approximatif suivant: jeune, environ 1m 75, complexion robuste plutôt sportive, cheveux noirs, pantalon noir, pull-over rouge, Simca 1100 grise
Il est à remarquer aussi que les trois cités, Sainte-Agnès, Les Cerisiers et les Tilleuls, sont au bord de l'accès direct par la rocade à Allauch puis la RN 8 bis.

L'hypothèse appellera satyre des cités à cet homme au pull-over rouge.

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 Sujet du message : L'enlèvement
Message non luPosté :09 sept. 2010, 17:55 
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L'enlèvement

Documentation : Discussions : Le fait que le croquis soit un faux provoque la perte totale de sa fiabilité quant aux positions qu'auraient occupées les acteurs et témoins de la scène. La description la plus probable de ces faits retenue par l'hypothèse sera donc la suivante:

Le ravisseur pénètre, possiblement, en montant dans la cité Sainte-Agnès en provenance du rond-point de la rocade. Il en fait probablement le tour soit par la gauche, soit en remontant la rue des Linots puis fait demi-tour, descend ou redescend cette rue et se gare le long du muret le nez de sa voiture grise ver le bas, en direction de la rocade. De l'autre côté du muret, devant les garages, les enfants jouent. Il descend explique que son chien noir s'est perdu et envoie JB Rambla le chercher en proposant à la fois à sa soeur de monter avec lui en voiture. Ce dernier part en courant faire, par derrière, le tour de la cité. A peine disparu, le ravisseur fait monter la fillette dans la voiture qui démarre et prend la rocade.

Ce serait la scène vue par Spinelli.

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 Sujet du message : Le ravisseur
Message non luPosté :09 sept. 2010, 18:09 
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Le ravisseur

Discussions : Description selon JB Rambla :
  • - grande taille plutôt jeune, bien vêtu.
    - cheveux noirs et courts
    - accent de Marseille
    - costume gris
    - voiture grise
    - prétexte du chien noir
Selon Spinelli :
  • - une trentaine d'années
    - environ 1 m 80, mince
    - visage plutôt allongé, sans barbe ni moustache.
    - cheveux châtains clairs, ne couvrant pas les oreilles
    - veste de couleur claire et pantalon plus foncé
    - Simca 1100 gris clair
Ces deux descriptions sont compatibles s'ils veulent dire brun. La différence de ton peut s'expliquer par celle de la distance et des ombres. Elles sont compatibles aussi, à l'exception des vêtements, avec la description que peut tenir la Police du satyre des cités.

Cette hypothèse considère qu'il ne fait aucun doute que la Sureté tenait en compte cette piste et que les premières recherches furent orientées dans ce sens.

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 Sujet du message : L'heure de l'enlèvement
Message non luPosté :10 sept. 2010, 00:57 
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L'heure de l'enlèvement

Discussions : La recherche de l'heure de l'enlèvement de la victime, aussi, est souvent conditionnée par l'exécution de Ranucci, en fonction de pouvoir l'accuser ou l'innocenter.

Le père de la victime essaye de la déduire de ce qu'il demande à son fils dans l'affolement de la recherche de la fillette. Il ressort, des déclarations, un moment de flottement.

D'autre part, il est logique de penser que JB Rambla se base sur l'heure à laquelle il s'est rendu compte que sa soeur n'était plus là, malgré qu'il puisse penser indiquer l'heure de l'arrivée du ravisseur. L'entretien est très court puisque le temps presse et le chien est perdu. Le petit disparait aussitôt et le ravisseur a toutes les raisons de faire vite. Ce serait 11 h 00 après déductions de la part des interrogateurs.

Ce flottement et le court espace de temps que le petit ne peut pas connaitre permettent , à mon sens, d'envisager une légère fourchette entre 10 h 30 et 11 h 00, l'instant tendant à tôt.

La déclaration de Spinelli indiquant 10 h 50 est dans cette fourchette.

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 Sujet du message : L'heure du crime
Message non luPosté :10 sept. 2010, 13:21 
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L'heure du crime

Discussions : Fourchette horaire que définit la médecine légale :

Dans ce message ( viewtopic.php?p=107162#107162 ) on peut voir qu'un légiste donne une estimation de fourchette horaire probable pour dater l'heure de la mort : de 36 à 72 heures.

Un ancien membre, Pif, interroge un légiste :
Citation :
J'ai soumis les éléments de datation au chef de service de médecine légale de mon hôpital.

Question 1:
Puis je te transmettre une question qui sort de ma compétence. Il s'agit de savoir si les éléments suivants, extraits d'un rapport d'autopsie, permettent de déterminer (et avec quelle approximation) l'heure du décès. La victime est un enfant tué par arme blanche - l'autopsie a confirmé que le coeur était vide de sang et les poumons exsangues.Le corps a été exposé à  d'assez fortes chaleurs. Il s'agit d'une affaire judiciaire réelle et ancienne.

Le corps est envahi de fourmis et de larves nécrophages, ce qui a entrainé une altération superficielle de téguments.
AUTOPSIE
I - Aspect extérieur du cadavre
La rigidité cadavérique est résolue
Les lividités cadavériques sont peu visibles.
Le corps, envahi par des larves nécrophages, présente un état de putréfaction débutante se caractérisant par la perte de l'adhérence des cheveux qui se détachent facilement; et le parcheminement des zones dont l'épiderme a été altéré par l'action des larves nécrophages.
viewtopic.php?p=107162#107162
A noter que tous les données transmises ont pu être constatées au moment de la levée de corps.

La réponse du légiste :
Citation :
Réponse:
Citation :
D'aprés les éléments transmis, le décès date de plus de 24 heures et de moins de 96 heures (plutôt 36 à  72 heures).
Le participant apporte l'appréciation suivante :
Citation :
Mes commentaires personnels:
La levée de corps a lieu je crois le 5 juin vers 19:30. L'autopsie a sans doute lieu dans la soirée, mais en général le transport se fait dans un fourgon muni d'un systéme d'enrichissement en CO2 et de réfrigération, ce qui ralentit la décomposition. Admettons donc que le corps se modifie trés peu entre la levée de corps et l'autopsie.
Commentaire qui apparait superflu puisque le D. Vuillet a pu constater tous les éléments sur lesquels se basent le légiste interrogé avant l'autopsie, sur les lieux même de la scène du crime durant la levée du corps vers 19 h 30.

La fourchette que donne ce légiste débute donc avec la limite de l'heure de l'enlèvement, 10 h 30, plus 20 minutes, temps le plus rapide pour rejoindre le lieu du crime. Elle terminera 36 heures avant la levée du corps, soit vers 7 h 30 le 4juin.
(10 h 50) jusqu'à .

La fourchette horaire la plus probable donnée par la médecine légale et assumée par cette hypothèse est donc celle qui va du 3 juin vers 10h50 au 4 juin vers 7h30.

Des éléments de la scène du crime, victime abandonnée presque au bord de la route, vêtements en ordre, signe de fuite se dégage la sensation d'urgence imprévue. Le trafic vers 11 heures d'un jour férié, vers la montagne, ne devait pas être très important. Il faut entre 20 et 30 minutes à un conducteur pressé pour rejoindre le lieu du crime depuis la cité Sainte-Agnès.
La fourchette de l'enlèvement (10h30 - 11h00) combinée avec ce temps, résulte en une nouvelle fourchette horaire, celle de l'heure d'arrivée sur les lieux : 10h50 - 11h30

L'hypothèse considérera plus probables, comme heure du crime, les instants autour du 3 juin vers 11 heures.


Compatibilité avec la piste du chien :

Dans l'entrevue faite par l'ancien admin au maître de chien ( viewtopic.php?p=480#480 ) , on peut lire :
Citation :
Le délai de 48 heures:

Mr X n'a personnellement vu que des pistes de maximum 26 heures. Toutefois, il a entendu parler de délais plus longs sans pouvoir les confirmer de manière certaine.
Son avis est que ce ne serait possible qu'avec des conditions "exceptionnelles", au niveau de la météo, de la configuration du terrain et du brouillage de l'odeur.

Il confirme que plus le temps écoulé est long, plus la piste est difficile à suivre (elle n'est cependant pas moins fiable). Mais par exemple, un délai de 5 minutes rend les choses plus difficiles pour le chien qu'un délai d'1 heure.

Il confirme aussi que plus le délai est long, plus la progression du chien est lente, car il doit se concentrer davantage sur les effluves.
L'expérience d'un maître de chien donne un âge limite pour une piste disons d'environ 30 heures (il connait d'autres cas). Toutes les informations recueillies en ce qui concerne les caractéristiques du pistage permette de pousser cet âge raisonnable pour un chien entrainé jusqu'à un peu plus de 48 heures.
Si le pull est l'objet qui débute la piste et considérant qu'un pull s'imprègne fortement des odeurs du porteur surtout par temps chaud, un délai supplémentaire de 5 heures ne semble pas irréaliste.

Image

La piste du chien n'offre pas d'incompatibilités insurmontables avec la fourchette du légiste.

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