Citation :
Alors que s'ils ont vu un type s'enfuir rapidement avec un enfant, la présence de la 304 à proximité, même s'ils n'ont pas reconnu C Ranucci, il est plus facile de se faire une opinion de culpabilité dans ces circonstances. Le cas de conscience est moins lourd.
Citation :
L'affaire n'a donc pas encore pris corps, et tous les espoirs de voir le suspect avouer et les confrontations le confondre sont permis. Ce qui ne sera plus le cas en fin de matinée du 6, et là, la situation pourra être propice à une malversation. Mais seulement à partir de là.
déjà le 5 il n'est pas possible que la négociation supposée du 6 juin entre alessandra et les auberts aient engendré ce soudaine d'une fillette, ce 3 juin: elle existait !
A mon avis, vous ne tenez pas en compte les circonstances précises de l'affaire et vos objections ne sont, en fait, que des généralités appliquées à un cas particulier, donc peu descriptives par principe.
D'une part, il est déjà démontré qu'il n'est pas nécessaire que l'enfant soit vu pour que Gazzone, Aubert ou Martinez fasse un rapprochement.
D'autre part, quand le corps est découvert (après un long ratissage dû au manque de précisions des témoins), les rouages juridiques se mettent en branle. La procédure est sous l'égide de Mlle Di Marino et la Sureté est porteuse d'une commission rogatoire. Tout le monde se précipite vers l'endroit et c'est à ce moment que débute réellement, la construction de l'accusation.
Ils se retrouvent tous là, gendarmes, juges, policiers, légiste et journalistes. Ne vont-ils pas se communiquer entre eux ?
Le résultat est clair et sont décidés dans la foulée deux éléments clés de l'affaire: la 304 s'est arrêtée à l'aplomb du lieu où est découvert le cadavre et le crime est postérieur et probablement provoqué par l'accident. Cela peut être vrai tout autant que faux, mais le choix arbitraire du scénario va peser sur toute l'enquête et même plus. Jamais personne ne pensera à la possibilité d'un crime antérieur à l'accident, même après plusieurs relectures du dossier et requêtes en révision..
C'est de là que viennent toutes les absurdités de cette affaire. La plupart d'entre elles ont pour origine les mensonges postérieurs à la première requête. Jamais avant, les policiers n'avaient cherché à s'attribuer la décision du ratissage, ni à faire croire aux appels de Martinez et d'Aubert à l'Évêché.
Il n'y a besoin d'aucune négociation, ni de menaces, ni de demandes illégales de faux témoignage. Il suffit de dire au témoins ce qu'ils auraient dû voir et ce à quoi correspond ce qu'ils ont vus, puisque tout est on ne peut plus clair. Celui qui conduisait la 304 est l'assassin et il a tué la fillette juste après l'accident.