Il a toujours dit que son arrêt, à la barrière dans un premier temps avant qu'il ne soit forcé d'admettre au bord de la roue avait été provoqué par la roue qui frottait suite à l'accident. Qu'il s'était engagé sur le chemin pour réparer et que 'finalement' il le fit. Ce 'finalement' est-il un indice d'hésitation, de réflexion ? A t-il commencer par explorer les lieux ou analysé les différentes possibilités pour ce sortir de cette situation ? Ou un tout autre scénario ? A t-il retrouvé là un éventuel complice,quitté quelques instants plus tôt par exemple ?
Phidek
Citation :
si...je dit bien si il y a deux traces de pneu arrière gauche sur le sol de la gallerie ( donc un entrant et un sortant ) c'est la preuve absolue que le pneu a ete changer avant la descente dans la gallerie et que donc CR etait pleinement conscient au momment ou il l'a changer et donc aussi une preuve de sa culpabilitée ( puisque sa meilleur defense c'est de dire qu'il c'est reveiller sur la banquette arrière de son vehicule .( c'est aussi la these de gille perrault et d'autres...)
A ma connaissance ranucci n'a jamais déclaré qu'il avait changé sa roue à l'intérieur de la galerie. Il n'en dit rien à Guazzone et Rahou et plus tard s'il admet la réparation il ne précise pas l'endroit et il ne donne pas de justification, si ce n'est celle d'une invraisemblable glissade à la recherche d'un lieu pour pique-niquer, à son enlisement au fond du trou.
Loin d'être sa meilleur défense ce scénario complètement loufoque (un évanouissement au bord de la route et un réveil au fond du tunnel), imaginé semble t-il dans le couloir de la mort, tente de concilier l'inconciliable, l'arrêt au bord de la route plus ou moins à l'aplomb du meurtre, implicitement admis et la présence derrière les planches d'un pull-over rouge sensé être celui d'un satyre arpentant les cités des quartiers nord.
Cette thèse n'a pas été exposée au procès, les avocats en avaient-ils le temps dans un procès de deux jours et à partir du moment où la mayonnaise 'pull-over rouge' ne prenait pas,car tuée dans l’œuf, j'imagine mal les défenseurs développer une histoire aussi invraisemblable sans s'attirer la consternation puis la colère des juges et des jurés d'être à ce point pris pour des andouilles dans une enceinte, dois-je le rappeler, où il était question de la mort atroce d'une petite fille.
La meilleur défense aurait été de se concentrer sur Ste Agnès où la présence du suspect n'était pas établie et sur toutes les bizarreries de la procédure......
Gilbert
Citation :
En tous cas, j'imagine que si j'avais été l'auteur de ce crime, je n'aurais pas perdu de temps sur les lieux, pour ne pas donner plus de temps à ces témoins de me détailler, moi et ma voiture, et encore moins discuter et boire le thé, comme sur une terrasse du Vieux-Port !!!!!!!
Je serais parti le plus vite possible......
Pouvons nous admettre qu'il a été piégé et forcé de faire bonne figure (ce qui démontre que nous avons à faire à un sacré gabarit). Piégé par le meurtrier (l'assassin) ce qui est inconcevable ou plus vraisemblablement par son imprudence, par l'acte insensé de descendre dans la galerie et nous en revenons à la question: mais pour quelle raison y est-il descendu ???