Citation :
Vous sevenez vous de cette femme exécutée dans un stade d'Afghanistan ( et je crois pourtant qu'elle a été décapitée), seule, à genoux dans sa burka bleue, devant la foule ?
Qui aurait pu oublier !!! ?
Zarmina Khwazak, 35 ans, la scène de cette mère de famille exécutée dans un stade de Kaboul a choqué le monde entier. Aujourd'hui, la victime sort de l'anonymat grâce à des journalistes du quotidien britannique Daily Mirror. Le bourreau également. Car celui qui presse sur la détente n'est autre que le beau frère de Zarmina. C'est le témoignage d'une des rares inspectrices de police autorisées à travailler sous le régime des taliban qui a permis au journaliste Anton Antonowicz de faire la lumière sur cette affaire.
Zarmina se marie à l'âge de 16 ans. Bien qu'il s'agisse d'une union arrangée, rien ne laisse présager qu'elle ne verra comme unique solution à son désespoir, quelques années plus tard, que de tuer Alauddin, son époux. Ce dernier est policier et propriétaire d'un petit magasin. Dans un premier temps le couple résiste aux affres de la guerre. Mais les bombardements, les viols et les meurtres ont raison de l'esprit d'Alauddin. «C'était un homme doux qui s'est transformé en monstre, témoigne dans le Daily Mirror un voisin du couple. En tant que policier, il a vu trop d'horreurs.» Le mari devient alors violent et jaloux. Il bat quotidiennement sa femme et maltraite ses enfants.En 1997, Zarmina, désespérée, décide d'assassiner son époux pour mettre un terme à son calvaire et à celui de ses enfants. Elle verse des somnifères dans l'assiette d'Alauddin. Une fois que l'homme dort, elle saisit une masse pour le frapper. Manquant de force, elle réveille Najeba, sa fille de 16 ans. C'est elle qui fracasse d'un coup le crâne de son père.
«Elles sont ensuite sorties de la maison en criant que des cambrioleurs les avaient attaquées», raconte l'inspectrice. Le subterfuge nef convainc pas le beau frère de Zarmina. Il est le premier à (accuser et appelle les taliban.
Torturée pendant deux jours, la femme avoue le meurtre, mais jure avoir agi seule. Elle est envoyée en prison avec ses jumeaux, âgés d'une année. Son fils et ses deux filles sont confiés à son beau frère. Pendant trois ans Zarmina survit dans sa cellule, persuadée que son statut de mère lui a sauvé la vie.
C'est sans compter sur l'acharnement de son beau frère, qui réclame la mort de Zarmina. Deux mois avant d'exécuter sa belle sueur, il lui inflige la pire des punitions: il lui révèle qu'il a vendu ses deux filles aînées comme esclaves sexuelles. Zarmina est anéantie.
Le 15 novembre 1999, la radio annonce qu'une exécution est prévue d'ici à deux jours. La mère de famille n'en sait rien. Lorsque les gardes viennent la chercher, elle s'attend à recevoir cent coups de fouet. Mais, une fois arrivée dans le stade, elle comprend que son heure a sonné. La foule, qui demande que Zarmina soit épargnée, ne fait qu'attiser la fureur du bourreau. Il fait feu une première fois pour la terroriser. Une seconde balle atteint Zarmina en pleine tête. Elle meurt sur le coup. Le tireur montre alors fièrement son visage à la foule: c'est le beau frère de Zarmina.
A méditer...