Citation :
non là c'est votre interprétation personnelle.
d'abord, quand les gendarmes effectuent les recherches le 5 dans la champignonnière, ils n'ont pas la poële à frire avec eux. Donc, ils ne peuvent pas trouver le couteau dans le tas de tourbe à moins de chercher à mains nues, ce qui me parait hautement improbable.
Qu'est-ce que vous en savez finalement ? Rien. Nous n'y étions pas. Et moi je pense au contraire ceci : quand le chien a fait un détour et s'est approché du tas de fumier, là ils se sont dit qu'ils pouvaient aller chercher la poële à frire et le 5, passer la poële à frire sur le tas de fumier, et donc trouver le couteau. Et le trouver le 5...
Citation :
Maintenant, si le couteau avait été retrouvé autre part que dans le tas de tourbe, par exemple avec le POR dans la galerie, alors je ne comprends pas pourquoi ils en cacheraient sa découverte.
Ils sont seuls à opérer, les policiers ne sont pas présents dans la champignonnière. Il ne peut donc y avoir de connivence à moins que Gras ait appelé l'Evêché pour lui signifier la découverte et sur ce Alessandra aurait pu lui demander de conserver le couteau avec lui pour l'amener à l'Evêché, ou de le planter ailleurs et de ne rien dire dans tous les cas.
Mais ça suppose une connivence totale à laquelle j'ai du mal à croire.
En particulier ça suppose que la journée du 6 juin était une mise en scène conçue par les gendarmes et les policiers.
Pour l'instant, je maintiens que s'il y a eu magouille, elle ne peut venir que des policiers seuls.
Si le parquet l'ordonne les gendarmes obéiront.
Je refais ce qui me semble le déroulé des évènements.
Donc le 5 les quelques gendarmes qui se trouvent dans la champignonnière (les autres cherchent le corps de l'enfant) découvrent un pull derrière des planches. Ils font venir un chien de la compagnie d'Arles et celui-ci se met à suivre une piste.
Il fait un détour et s'approche du tas de tourbe. A ce moment là, on a idée d'aller chercher la poële à frire pour sonder le tas mou de tourbe et bingo on trouve le couteau : scellé n°8 (fiches identiques à celle des autres scellés).
On donne le tout aux policiers soit le soir du 5, soit le matin du 6.
Et là, l'évêché pousse une gueulante : les gendarmes n'auraient jamais dû chercher avec la poële à frire, ils auraient dû attendre la commission rogatoire de la juge Di Marino, maintenant Ranucci ne va jamais reconnaître que c'est son arme et s'il la reconnaît comme telle ce ne sera pas lui qui aura indiqué l'endroit et on se demandera comment on l'a retrouvée.
Récrimination au parquet qui ordonne aux gendarmes de réparer leur bévue.
Le 6, après avoir fait avouer Ranucci, le couteau est ramené de l'évêché au tas de tourbe, tandis que le capitaine gras cherche près du crps avec sa poële à frire.
Mais si on réfléchit un peu, une poële à frire, c'est idiot puisque Ranucci est censé connaître l'endroit.
Donc dès que le couteau est remis en place, Gras cherche sur le tas de tourbe, mais le problème, c'est qu'il n'y a plus le chien pour indiquer quoi que ce soit, et personne pour dire à Gras, sinon par radiotéléphone où le couteau a été replanté.
D'où la bonne demi-heure à chercher et Guazzone qui témoigne que Gras répétait sans cesse au radiotéléphone : mais alors, il est où ce couteau.
Je ne vois rien de sorcier là-dedans. Tout s'explique assez clairement.
Mais ça, il ne faut pas compter sur le capitaine pour faire ce genre d'aveux. Il faut se contenter de notre déduction.