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Danou a dit :
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Mais bon, la gamine n'avait de toute évidence pas été touchée et n'avait pas l'air effrayée ..
Ce n'est pas toujours ce qu'ils ont dit : lis la presse régionale (celle du 7 ou 8 juin , concernant la journée du 6 juin), et les déclarations que Madame Aubert fait à celle-ci... Les mots qu'elle fait prononcer à Marie-Dolorès ne sont pas très rassurants...
Tout dépend de quels mots tu parles :
"Qu'est ce qu'on fait ? " ou "Qu'est-ce que vous allez me faire?"
J'ai lu les 2 et il est certain qu'ils ne signifient pas du tout la même chose.
Extraits de presse :
Citation :
Le provençal du 7 juin:
"C'est bien vous que j'ai vu. Non seulement je vous reconnais, mais je peux affirmer que vous avez forcé une fillette vêtue d'un short blanc et d'une chemisette blanche à descendre de votre voiture. Vous l'avez tirée par le bras pour l'entraîner loin de la route. J'ai entendu les paroles de la fillette. Je les ai gravées dans ma mémoire et je peux vous les répéter. Elle vous a dit : Où va-t-on ? Qu'est-ce qu'on fait ? Qu'allez-vous faire de moi !"
Le méridional du 6 juin
Selon Madame Aubert, l'enfant n'était pas assis à l'avant de la voiture, mais à l'arrière. Quand il est sorti, l'individu s'est précipité vers la portière arrière droite. D'un geste brusque et rapide, il a sorti l'enfant, l'a pris dans ses bras, et a couru dans la colline."
même journal, 7 juin
Elle dit alors :
"Je le reconnais, c'est lui. Il avait la petite à la main. Quand mon mari l'a interpellé, il ne s'est pas retourné. Nous sommes descendus de la voiture. Et j'ai parfaitement entendu lorsque la gosse lui a dit : Ne me touchez pas, où va-t-on ? Qu'est-ce que vous allez faire de moi...
Jamais nous n'avons pensé qu'il s'agissait d'un sadique, d'un criminel. Mon mari a encore appelé une fois et nous n'avons rien entendu. Alors, nous sommes repartis. Mais c'est bien lui. Je ne peux pas me tromper."
La marseillaise du 7 juin
"Elle (madame Aubert) devait alors dire au jeune homme qui se trouvait face à elle : Je vous reconnais. Vous êtes sorti rapidement de la voiture. Vous avez saisi brutalement une fillette avant de vous enfuir dans la colline. Je peux vous répéter les mots qu'a prononcés la petite fille : Où va-t-on ? qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce que vous faites de moi ? "
Là où ces déclarations me posent problème, c'est que je n'ai pas la sensation que c'est dans ces termes que s'exprime une petite fille de huit ans. Je me trompe peut-être, mais bon "qu'est-ce que vous aller faire de moi?", je ne vois pas une gamine de huit ans sortir une phrase telle que celle-là. J'ai un vrai problème avec ces déclarations.
C'est exactement ce que je développais dans un post plus ancien. Et la phrase que je contestais (vraie ? fausse ? arrangée ?) était même plus improbable encore, puisqu'on prêtait à la petite un "Qu'allez-vous faire de moi ?", avec la forme interrogative par inversion, aussi littéraire qu'invraisemblable.
Il est presque impossible de savoir ce que cette petite (si elle n'était pas un paquet) a vraiment dit. Selon les journaux, on lit tout et son contraire. Depuis le simple et anodin "Qu'est ce qu'on fait ?" jusqu'au mélodramatique "Qu'allez-vous faire de moi ?", en passant par "Où va-t-on" (autre inversion douteuse !) et par ce ce "Ne me touchez pas", dont j'entends parler pour la première fois ?
Si la petite a véritablement déclaré : "Ne me touchez pas !" et/ou "qu'allez-vous faire de moi ?", la cause est entendue : Nous sommes devant un cas caractérisé de non-assistance à personne en danger et on peut sérieusement s'étonner que les Aubert, parents de deux jeunes enfants, n'aient pas eu l'idée d'intervenir.