Citation :
C'est pourtant pas compliqué de rechercher, de lire et de comprendre ce qu'indiquent les études récentes en la matière.
On sait aujourd'hui que les effets de l'alcool sur les ados et les jeunes adultes peuvent êtres irréversibles et que les conséquences des excès, mêmes occasionnels, ne se manifestent pas seulement pendant la phase visible d'ébriété.
Cela signifie que si Ranucci a bu excessivement le 2 juin, comme il le fait semble-t-il à l'occasion, il peut très bien éprouver des troubles de la mémoire le 4, le 5 et le 6 juin à propos de ce qui s'est passé le 3, comme il peut en éprouver le 7 sur ce qui s'est passé le 5.
Un exemple parmi d'autres :
http://www.lcbo.com/french/socialrespon ... ebrain.pdf
Cet article évoque une étude scientifique effectué sur des ados qui s'adonnent au "binge drinking" soit de manière occasionnelle soit de manière régulière.
C Ranucci n'était plus un ado en 74 et buvait plutôt rarement.
En réalité, rien ne dit qu'il était dans un état avancé d'ébriété comme le sont certains ados aujourd'hui quand ils se "lachent ".
Il était probablement dans un état euphorisant durant une partie de la nuit et le lendemain 3 juin comme souvent, le mal de tête classique qui dure une heure ou deux.
Tout cela ne l'a pas empêché de conduire sur une route sinueuse pendant plusieurs kilomètres.
A propos de l'évanouissement qu'il évoque, il s'en souvient parfaitement puisqu'il écrit dans son Récapitulatif qu'il en a parlé aux policiers qui n'ont pas voulu le croire.
Il a pu se passer quelque chose dans la champignonnière pendant son sommeil, une manipulation du meurtrier avec la 304. Mais comment dans ce cas, pourrait il savoir ce qui s'est passé et donc l'avoir oublié puisqu'il dormait ?