Citation :
Le fait que conducteur et homme au paquet sont une seule et même personne c'est une déduction (de bonne foi) d'Aubert.
Non, absolument pas. Ce n'est pas une déduction, c'est un constat. Aubert voit un gus qui part dans la colline et il voit qu’il n’y a personne dans la voiture. C’est bien une constatation. D’autre part, pour imaginer que ce soit une déduction de sa part, il faudrait avoir la certitude que approximativement à l’heure de l’accident de Ranucci, le meurtrier était là, sur le lieu du crime, or cela est nullement avéré. Qu’il soit là, à ce moment là, personne n’en sait rien, même pas vous. Et de toute façon, Ranucci ne s’est pas arrêté là à l’aplomb.
Citation :
Les gendarmes rapportent les déclarations d'Aubert, ils ne font pas une analyse.
C'est le capitaine Gras qui rapporte les propos du "témoin" Aubert. Et il a bien rapporté:" et constaté que personne ne se trouvait dans le véhicule Peugeot,". C'est bien une constatation.
Il faut être neuneu ou pas fini pour croire que l'on peut faire avaler des couleuvres pareilles aux lecteurs. Vous mentez.
Citation :
D'ailleurs Aubert en est il si sûr lui-même puisque dans une des 2 phrases
Citation :
[Aubert] apercevait à environ 100 mètres le véhicule gris arrêté en bordure de la route, tandis qu'un homme jeune [...]
le mot conducteur n'est pas employé.
Oui et dans le même document, le même Aubert précise:" et interpellé sans le voir, le conducteur dissimulé dans les fourrés,". Donc Aubert n’a aucun doute sur la personne qu’il a vu partir dans la colline. C'est bien le conducteur du véhicule accidenté. Sortir un mot de sa phrase et de son contexte, montre le côté manipulateur de votre argumentation.
Citation :
Policiers la 304 Peugeot s’est immobilisée au bord de la route. A ce moment je me trouvais à deux ou trois cents mètres de lui. Je l’ai rejoint quelques secondes plus tard. Au moment où je suis arrivé à hauteur de la voiture, j’ai assisté à la scène suivante : J’AI VU CET INDIVIDU TIRER PAR LE BRAS UN ENFANT
Gendarmes [Aubert] apercevait à environ 100 mètres le véhicule gris arrêté en bordure de la route, tandis qu'un homme jeune gravissait le remblai
Pourquoi cette comparaison ? Si c'est pour dire que le témoignage de Aubert a varié, merci, nous savions. Et s'il a varié, il y a forcement une version qui est fausse.
Pourquoi comparer un passage de la version "gendarme", avec un passage de la version policier alors que les conditions de recueil des informations ne sont pas du tout les même.
Nous avons aussi la déposition de Aubert devant la juge. Et celles de l'Aline Aubert (policier et juge). Nous avons aussi l'interview d'Aubert où il dit qu'il a vu descendre le conducteur par la portière accidentée.
Citation :
- l'homme ne prend rien à l'intérieur chez les gendarmes,
La phrase exacte, c'est celle là:" il avait poursuivi l'auteur en fuite d'un accident de la circulation et que ce dernier abandonnant son véhicule "Peugeot" gris métallisé, immatriculé 1369 SG 06, en bordure de la RN8bis, s'était enfui dans les bois en transportant un paquet assez volumineux.".
Le paquet ne peut sortir que du véhicule poursuivi.
Citation :
- le conducteur tire un enfant quand Aubert est à sa hauteur chez les policiers, chez les gendarmes l'homme s'enfuit quand Aubert est "à environ 100 mètres",
Et chez la juge, il dit quoi Aubert ?
Citation :
- le véhicule est déjà arrêté chez les gendarmes, il s'arrête chez les policiers.
Chez la juge aussi, il dit qu'il a vu la Peugeot s'immobiliser. Nous savons que c'est faux.
Citation :
Ces différences sont capitales.
Ces différences ne peuvent pas être capitales puisque c'est la même personne qui raconte de façons, un peu différentes, la même scène.
Citation :
Par ailleurs "constaté que personne ne se trouvait dans le véhicule peugeot" ne dit absolument pas qu'Aubert a longé la voiture (et ne dit pas le contraire non plus je le reconnais)
Raisonnement idiot. Le fait de ne pas préciser par quel moyen a été fait le constat, ne remet pas en cause la constatation.
Citation :
Ranucci a d'abord entendu une voiture arriver. Il fait le tour de sa voiture. Il est devant la portière passager quand la voiture des Aubert débouche du virage et s'arrête. Il ouvre la portière, prend ce que les Aubert ne pourront pas identifier et grimpe dans la colline.
En voyant cette voiture, qui s'est arrêtée, Ranucci avait une bonne raison de disparaître, même si vous ne voulez pas le voir.
Sauf que ce n'est absolument pas ce que raconte Aubert aux gendarmes (ni même à la version aux policiers: chez eux Aubert voit le véhicule s'arrêter) . Ou bien les gendarmes ont menti dans leur rapport. [/quote]Ce que je raconte, de l'instant ou Ranucci s'arrête, constate les dégâts jusqu’à ce qu'il se trouve devant la portière passager, les Aubert ne l'ont pas vu. Pas étonnant que ce ne soit pas dans les PV. Il faut suivre.
Citation :
En voyant cette voiture, qui s'est arrêtée, Ranucci avait une bonne raison de disparaître, même si vous ne voulez pas le voir.
Ce n'est pas ce qui dit Aubert aux gendarmes, l'homme s'enfuit alors qu'Aubert n'est pas encore arrêté car pas à sa hauteur. [/quote]Je parle de la bonne raison de disparaître et là, vous faites diversion.
Et que dit Aubert aux policiers et à la juge. Et qu'est-ce que vous avez retenu vous qui voulez que Aubert ai fait demi tour dés la sortie du virage ?
Citation :
En fait vous faites un mélange des 2 témoignages en prenant les éléments qui vous arrangent.
D'abord rien ne m'arrange et faire une "compil" des trois témoignages (pas 2) d'Aubert c'est ce qu'il faut faire en éliminant ce qui à l'évidence n'est pas correct. Quand Aubert donne deux versions contradictoires, il y en a forcement une de fausse qu'il ne faut pas garder. Mais c'est bien ce que vous faites aussi, votre remarque est donc idiote.