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Ranucci dit dans son "récapitulatif" qu'il était allé l'ouvrir apres ses premiers essais pour de dégager. IL est revenu ensuite à la galerie, a tout essayé pour sortir, puis est reparti chercher de l'aide.
Bon, récapitulons.
Le 3 juin, Ranucci s’écroule à son volant, 20 secondes après son accident. Il ne se souvient plus de rien entre ce moment et le moment où il se réveille à l’arrière de sa voiture dans la champignonnière, des heures plus tard.
Le 5, à Nice, il ne se souvient plus qu’il ne se souvient plus de rien et décrit en détail comment il est allé en voiture depuis la route jusqu'à la champignonnière, en passant par la barrière rouge et blanche qui l’oblige à sortir de sa voiture pour l’ouvrir.
Le 6 (et les jours suivants), à Marseille, il se souvient qu’il s’est souvenu la veille qu’il ne se souvenait plus qu’il ne se souvenait plus de rien le 3 et confirme sa première déclaration.
Au fil du temps, il se souvient qu’il ne se souvient pas qu’il se souvient qu’il ne se souvient pas qu’il se souvient qu’il ne se souvient de rien, contrairement à ses premières déclarations. C’est ça ?
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D'ailleurs M.Rahou en arrivant alors que Ranucci est chez l'ouvrier, trouve la barrière ouverte. C'est cohérent et vraisemblable
Citation :
Ce qui semblerait signifier que l'autre, le crimineel, apres avoir planté la 304 dans la galerie, est ressorti de la propriété en fermant la barrière.
Cherchez l’erreur ! Ca serait encore plus cohérent et vraisemblable si vous n’affirmiez pas dans une phrase le contraire de ce que vous affirmez dans la phrase précédente.
Ca devient ereintant si vous ne lisez pas :
1 - le criminel entre dans la champi avec la 304,
ouvre le barrrière donc, plante la 304 et s'en va.
Peut être avec sa voiture (celle dont Mme Aubert a vu la petite sortir par la porte arrière droite comme elle le raconte su Europe1) s'il l'avait laissée à la champi (en ayant camouflé le pull rouge), mais peut être aussi à pied si la voiture est garée ailleurs, à la Doria par ex.
Il ferme la barrière pour ne pas attirer l'attention.
2 - Ranucci réveilllé (récapitulatif) essaie en vain de sortir la 304, explore à pied les lieux, apercoit la barrière fermée et
va l'ouvrir, revient à la voiture, échoue dans ses efforts, se retrouve chez M.Gazzone attendant le patron,
M.Rahou qui trouve la barrière ouverte.
Ca me parait cohérent... je n'ai pas dit exact, mais cohérent.
Vous affirmez :
"Cherchez l’erreur ! Ca serait encore plus cohérent et vraisemblable si vous n’affirmiez pas dans une phrase le contraire de ce que vous affirmez dans la phrase précédente"
Vous devriez penser que ceux qui débattent avec vous réfléchisssent autant que vous... les remarques désobligeantes devraient être évitées. Je vais m'arrêter là parce que je risquerais de me contredire sur ce plan précis.
"Ranucci s’écroule à son volant, 20 secondes après son accident"
C'est caricatural. Ranucci roule à la vitesse qu'il peut (une aile qui frotte su la roue, virages...) 80 kmh admettons, s'arrete sur le bord de la route (lieu du crime selon M.Aubert, ou plus bas plate forme de la champi selon PV du 5 juin et récapitulatif),
s'arrete, et tombe dans les pommes, évanoui.
Il lui faut de l'ordre d'une mn pour arriver sur le lieu du crime, entre 1 et 2 mn pour la champi...
La question est de savoir quand ce que disent les PV est exact. A noter que pour le PV des aveux, Ranucci indique par la suite qu'il a tout accepté comme on le lui "démontrait". C'est vraisemblablement le témoignage Aubert qui a structuré les aveux comme il a permis d'organiser la reconstitution de la scène de poursuite.
De lui même, Ranucci ne dit pas s'être arrêté avant la barrière de la champi, et mystérieusement dans le PV de reconstitution, Mme di Marino qui a soigneusement indiqué que Ranucci avait indiqué comment quitter la rue d'Albe et le lieu de l'enlèvement (il n'y a qu'une route en fait) pour aller à la Pomme, ne dit en aucun cas que Ranucci ait indiqué où il s'était arrêté à l'aplomb du lieu du crime. Pourtant, il y a un repère : le panneau de virage... Devant instruire à charge comme à décharge, Mme di Marino avait le devoir de le noter.
Peut être des réponses dans le livre attendu de JM le Forsonney.