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Vous n'avez rien démontré du tout. Vous avez posé comme certitude ce qui n'est rien qu'une hypothèse. On ne sait même pas avec certitude si ce couteau appartenait à Ranucci ...
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"Mlle Di Marino (la juge d’instruction NDLR) lui montre ensuite le couteau à cran d’arrêt transmis par le capitaine Gras. « Ce couteau m’appartient, je le reconnais, c’est le couteau dont je me suis servi pour frapper la fillette ». Quant au couteau Opinel trouvé dans le coffre de sa Peugeot, Ranucci répond qu’il faisait partie de la trousse à outils livrée avec la voiture."
Christian Ranucci a donc, d’une part, eu les 2 couteaux sous les yeux lors de cette audition par la juge d’instruction, et, d’autre part, reconnu formellement le couteau à cran d’arrêt comme étant l’arme du crime.
Concernant la propriété du couteau :
Voilà ce que dit Christian Ranucci à la juge d’instruction lors de l’interrogatoire récapitulatif (la dernière audition par la juge d’instruction avant renvoi à la chambre d’accusation) le 27 décembre 1974 :
« Si j’ai reconnu les faits, c’est parce j’y étais forcé. En effet, à Marseille où l’on m’a transporté, on m’a dit qu’il y avait des témoins et des charges matérielles contre moi. Forcé par la logique et ne me souvenant de rien, j’ai tout reconnu.
Je reconnais par contre que c’est bien moi qui ai indiqué aux enquêteurs à quel endroit était le couteau m’appartenant et que vous m’avez montré lorsqu’il a été retrouvé. Mais par contre, je ne sais pas ce que j’ai pu faire avec ce couteau. Je ne me souviens pas d’avoir enlevé quiconque ; je ne me souviens pas avoir mortellement frappé quiconque. »
Voilà ce que Jean-François Le Forsonney (avocat de Christian Ranucci) rapporte d’un échange qu’il a eu avec Christian Ranucci peu avant son procès aux assises en 1976, ce dernier lui a dit alors :
« C’est vrai, peut-être vaut-il mieux mentir mais, vous, je ne peux vous cacher la vérité, ce couteau m’appartient. »
On connait tout ca...
Il y manque la réponse au procès à la question du Président Antona, devant la Cour, pour la première fois devant témoins on a le couteau et Ranucci ensemble :
- Il est bien à vous ce couteau, Ranucci ?
-
Négatif !
Et ensuite, dans le récapitulatif "je n'ai jamais possédé ni souhaité posséder une telle arme."
Tout dire, ou ne rien dire, Monsieur FF.
Donc, principe de précaution, je ne mettrai pas ma main au feu que le couteau V.Inox ait appartenu à Ranucci. Je vise ainsi à faire faire des économies à la Sécu.