Citation :
Il ne faut pas en vouloir aux accusateurs.
Sans vouloir parler pour eux, ils ont sûrement fait le tour de la question.
Pour vous , innocentiste et moi mitigée, en 2015 on en parlera encore.
Mais eux, que voulez-vous qu'ils disent de plus, ils ne se posent pas de questions, ils ont les réponses.
Et nous, on ne les a pas.
Ah bon il ne faudrait pas en vouloir aux accusateurs ? Ah je ne suis pas d'accord. On peut certes leur en vouloir, surtout quand ils s'appellent Viala ou Di Marino ou autres Alessandra, Porte et consorts.
On peut leur en vouloir d'avoir fait exécuter un homme dont on se demande encore qu'il est coupable ou innocent. Et de l'avoir fait en notre nom en plus.
Et pour avoir des excuses, on peut attendre longtemps.
Ils n'ont pas fait le tour de la question puisqu'ils se permettent de balayer tout ce qui ne va pas dans le sens de l'accusation, de gommer des constatations et tutti quanti, y compris par des moyens que je ne qualifierai pas.
Et puis qu'est-ce que c'est que ces étiquettes à la con : "innocentistes" "sidaïques", cela ne veut rien dire.
L'accusation a un devoir : démontrer que les éléments matériels, les témoignages permettent sans aucun doute de condamner un homme à mort. Eh oui car la mort, ce n'est pas à moitié.
La défense elle est là pour tenter de démontrer en ce cas, soit que les accusations ne tiennent pas et sont contrebalancées par des éléments à décharge, soit qu'il existe des circonstances qui atténuent la responsabilité.
Voilà posé le problème. C'est vrai que j'ai tendance à me retrouver du côté de la défense parce que l'accusation est entâchée de trop d'invraisemblance, de trop de lacunes pour qu'on puisse y adhérer. Mais si on me démontre que l'accusation tient, je marche. Pour l'instant le scénario qui tient compte de l'ensemble des données, il rajoute un autre larron : un homme au pull-over rouge circulant en simca 1100 grise...