Citation :
Jusqu'à maintenant, je pensais que la "fabrication d'une preuve" par les policiers étaient quelque chose de très peu probable (à moins de couvrir un notable par exemple, ce qui à priori n'est pas le cas pour Ranucci) . Mais depuis que j'ai vu l'histoire des "cordelettes" dans l'affaire Villemin, je commence à me poser des questions. Faut que j'approfondisse cette histoire de cordelettes.
Bon, bien sûr, tous les flics ne sont pas des ripoux.
Par contre, je ne croirais jamais à une connivence policiers-gendarmes-juges pour fabriquer une preuve... Surtout quand on voit la relation "cordiale"
qu'entretiennent gendarmes et policiers.
Et je pense que les gendarmes, gens de l'armée, sont tout de même plus intègres que les policiers. C'est juste un avis personnel.
Ce n'est pas une question d'arme, je connais une affaire traitée par les gendarmes ouù le capitaine de gendarmerie a demandé à ses sbires d'ouvrir une porte en douce pour que le juge puisse constater qu'elle était ouverte.
Donc la manipulation des preuves, ce n'est pas une question de police ou de gendarmerie, c'est une question de pression politique sur des gens à qui on intime de réussir sans leur en laisser le temps ni leur donner les moyens.
Il n'y a pas connivence dans le cas présent, il y a un ordre du parquet. Et quand un gendarme a un ordre, il suit, et quand un policier a un ordre, il suit aussi. Comme cela c'est plus clair.
Comme disait le capitaine de gendarmerie à qui on reprochait d'avoir tenté d'"arranger" la scène du crime : on ne me paie pas pour faire de fausses preuves.
Ben non, effectivement, on ne le paie pas.