Citation :
Ca c'est la version guazzone ; la version Christian CHARDON n'est pas du tout pareille (page298 du même livre), pour la même opération.
Il est très mystérieux ce Christian Chardon, il était où exactement entre 17h30 et 20h/ 20H30, le 6 juin 1974 ?
Certainement pas à la champignonnière, car dans le 1er livre de Gérard Bouladou à la page 302, il déclare :
Citation :
« Ce n'est pas la reconstitution qui m'a le plus marqué mais c'est les méthodes de découverte du corps et du couteau. Parce que Ranucci explique où il a enfoui le couteau. Comme les gendarmes sont des gens méthodiques, ils vont ratisser, je me souviens parfaitement du déploiement des gendarmes tous les 50 cm ou tous les mètres. Ils remontent à la surface et finalement, ils vont trouver le couteau, sans surprise, à un mètre près de l'endroit où Ranucci avait dit qu'il était enfoui. »
Sans commentaire.
A travers les articles qu’il a écrit dans Détective, on se rend tout de suite compte que Ch. Chardon connaît particulièrement bien l’affaire.
Extrait d’un de ses articles parut au moment des faits :
Citation :
Après deux heures de vaines recherches, en désespoir de cause, j’ai décidé de me rendre au commissariat de police, poursuit M. Rambla d’une voix éteinte.
Il était treize heures. Les agents qui m’ont reçu m’ont conseillé de ne pas m’affoler. Ils pensaient que la petite avait seulement fait une escapade avec des camarades. Ces heures ont passé en une angoissante attente. A 17 heures, ma fille restait toujours introuvable, et je suis retourné au commissariat. Là, les policiers ont pris brusquement les choses au sérieux…..
En effet, dès 17 heures, les agents du commissariat, conseillent à M. Rambla d’aller à l’hôtel de police de Marseille. A son arrivée, deux inspecteurs enregistrent sa déclaration, et entreprennent aussitôt les recherches sous la direction du commissaire Pelbois.
P. Rambla n’est allé qu’une fois au commissariat de quartier et à 13 heures, il « déposait » à l’Evêché.
Citation :
Dès que les policiers ont connaissance des déclarations de M. Auber, les gendarmes d’Aubagne et de Greasque, sous les ordres du commandant Gras, organisent un gigantesque ratissage dans la région indiquée. Et vers 10 heures du matin, ils font une découverte si abominable que nous nous refusons à la décrire……
Le commandant Gras……. le corps retrouvé à 10 heures du matin……
Dans un autre article, deux ans après en commentant le procès :
Citation :
Le Capitaine Gras, commandant la brigade de recherche d’Aubagne, s’avance d’un pas décidé vers la barre :
Mercredi 5 juin 1974, deux jours après l’enlèvement de la petite Marie-Dolores, dès que M. et Mme Aubert nous ont relaté l’accident de la N8, nous avons ratissé la région. Vers 10 heures du matin, nous avons découvert le corps de l’enfant……..
Cette fois, il sait que Maurice Gras est Capitaine, mais il (Ch. Chardon)croit toujours que c'est à 10 heures du matin que le corps........