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Gihel, je ne parle pas de Ranucci comme étant la "défense". Ranucci est l'accusé, on ne peut pas vraiment lui demander quelle compétence que ce soit. Mais les avocats, eux sont trois, et l'un deux est considéré comme un ténor. Ils n'ont pas été parfaits, loin de là, et pour commencer, auraient dû canaliser Ranucci pour ne pas qu'il explose comme il l'a fait. C'est leur première erreur et il y en a eu d'autres. Donc, je confirme que l'innocence aurait pu se jouer si tout avait été bien huilé. Mais ce ne fut pas le cas.
Je vais vous dire une chose et vous révéler quelque chose que vous ne soupçonnez pas. C'est bien pire que ce que vous dites.
Les avocats n'ont pas le droit en France de remettre en cause une enquête de police.
Si jamais il vous arrive d'être confronté à une enquête de police bidonnée, vous ne trouverez pas un seul avocat sur la place pour vous défendre. C'est totalement exclu. Il fera semblant.
Et c'est ce que l'on constate dans cette affaire : ils ont fait semblant parce qu'il était interdit pour eux de remettre l'enquête en cause.
La seule défense que Maître Lombard s'accorde : c'est celle de faire des pieds et des mains pour délocaliser le procès, et Perrault le raconte, il use d'entregents, qui finalement ne servent à rien.
Donc rassurez vous, si les avocats par exemple ne sont pas dans le bureau de la juge quand on parle du couteau, c'est qu'ils en ont reçu l'ordre et qu'ils obéissent à cet ordre.
Alors je ne vous dirai pas d'où il vient, mais croyez-moi, si vous considérez avec raison qu'ils n'ont pas assuré la défense comme il se devait, ce n'est pas seulement de la négligence.
M. L'avocat, les policiers m'ont torturé en garde-à-vue : ah excusez-moi, je ne suis pas là. J'ai rien entendu. Tachez de ne jamais vous retrouver dans cette situation. Vous allez comprendre ce qu'est la démocratie française.