Bonsoir,
Ranucci arrive à Marseille en fin de journée, il a roulé toute l’après-midi, pour un nouveau conducteur qui n’a pas l’habitude de rouler en pleine chaleur il est fatigué.
Il ne connaît pas Marseille, mais qui n’a jamais entendu parler du vieux port. Il est aisé de s’y rendre.
Il fait la fête et au petit matin reprend sa voiture.
Voici mon scénario sur cette journée ou tout va basculer dans la vie de C. Ranucci .
Plusieurs témoins l’aurait vu à 9h, désirant voir son père, je l’ai dit dans un autre post, si C. Ranucci a été éconduit : « Ton père n’est pas là, il est sorti », il a très bien pu s’installer dans sa voiture stationnée de manière à pouvoir surveiller l’entrée du domicile, guettant le retour de son père.
( Pourquoi retournerait-il sur Marseille, Il n’a plus rien à y faire et puis il est dans la direction du retour )
Le temps passe et il n’ose s’aventurer bien loin de peur de louper le retour de son père.
Mais midi s’approche et il comprend qu’en réalité son père ne s’est pas absenté alors il retente sa chance et revient frapper à la porte.
C. Ranucci voit-il son père, est-il éconduit définitivement, nous ne saurons, mais peut-être déçu il reprend la route de Nice.
Arrive le carrefour.
Il marque son stop, peut-être se trompe t-il de vitesse, a t-il vu une voiture sur sa gauche, en tout état de cause, il s’engage et c'est le choc.
J’aimerais émettre une hypothèse dans le cas ou il n’aurait pas vu la voiture de M. Martinez arriver : La nationale sur laquelle circulait M. Martinez est orienté pratiquement Nord-Sud et le soleil est au zénith, il se pourrait que la réverbération du soleil sur le pare-brise de la R16 ait pu éblouir C. Ranucci. Je le réécris c’est une hypothèse !
Une R16 malgré 9 m de freinage vient de le heurter au niveau de la portière gauche, lui faisant faire pratiquement un demi-tour. A cet instant il voit arriver sur sa droite un camion qui freine, il se faufile entre l’arrière de la R16 et l’avant du camion. Cela n’a duré que quelques secondes, il fuit aussi vite que possible.
Quelques minutes et quelques kilomètres plus loin il s’arrête à l’entrée d’un chemin fermé par une barrière, il descend, se rend compte des dégâts et il se dit barrière = aide pour réparer.
Entends t’il une voiture s’arrêter alors qu’il ouvre la barrière, il s’avance un peu dans le chemin avant de revenir reprendre le volant ? Il s’engage dans ce chemin et découvre l’entrée de la champignonnière. De nouveau fait quelque pas et décide de reculer peu profondément, quelques mètres suffisent pour être à l’abri de la lumière du soleil qui est au plus haut.
Il est midi, un petit pique-nique, la fatigue, les émotions et la fraîcheur font qu’il s’endort.
Au réveil il décide de repartir, mais s’il fait 20 cm en marche avant il en fait 40 en marche arrière. ( Cela n’est jamais arrivé à personne cette situation surtout en plein hiver quand il y a de la neige et qu’il faut gravir un pente ) de tentative en tentative plus il essaie d’avancer et plus il recule et il se retrouve au fond. ( Il est vrai que personne lors de la reconstitution n’a essayé de sortir une voiture comme l’avait fait Ranucci )
Il lui faudra l’aide du contremaître et d’un tracteur pour sortir sa voiture.
Il est calme, détendu et reprend la route pour rentrer sur Nice
Que c’est t-il donc passé sur les lieux de l’accident après la fuite de C. Ranucci.
Derrière la R16, se trouvait un camion ( M. Martinez déclara l’avoir doublé peu de temps auparavant ) Le chauffeur de ce camion ne fut jamais entendu, Pourquoi ? Pourtant il avait une vue imprenable sur le côté droit de la 304 et aurait pu dire si il y avait un passager avec C. Ranucci.
Ce camion à ce que j’ai lu quelque part dégagea la chaussée en passant sur la droite de la R16, cachant ainsi la vue de M. Martinez sur la route ou s’enfuyait C. Ranucci.
Derrière ce camion arrive une voiture R15 conduite par M. Aubert.
Il était caché derrière le camion suffisamment loin pour ne pas entrer en collision avec celui ci lors du freinage, car le camion a du freiner. Je pense que de ce fait M. et Mme Aubert n’ont pas pu voir s’il y avait un passager avec C. Ranucci.
M. Martinez est descendu de voiture et se rend compte de la situation.
Il demande ou bien M. Aubert se propose de rattraper le fuyard. OK.
Mais depuis combien de temps s’est enfui C. Ranucci, 10, 20, 30, 50 sec, 1 mn, 2 mn.
A 60 Km/h : 1 mn = 1Km,
A 40 Km/h : 1 mn = 666 mètres,
Toutes les déclarations que j’ai pu lire font état d’une poursuite qui dura quelques minutes et de 1 à 2 Km.
Si je reprends la 1ère déclaration de C. Ranucci, qui n’avait aucune raison de mentir concernant l’accident, il déclare s’être arrêté près d’un chemin fermé par une barrière, le seul chemin fermé par une barrière est l’entrée de la champignonnière des Rahou située à 1470 m environ du carrefour de la Pomme.
Il lui fallait à 60 Km/h, environ 1mn et 30 secondes.
M. Aubert en roulant à 90Km/h a mis 1 mn pour parcourir la même distance mais il est parti avec disons 30 à 40 secondes de retard, ce qui fait que lorsqu’il verra le véhicule à environ 100m il lui faudra quelques secondes pour freiner, chercher un emplacement pour se garer.
Mais, cette démonstration qu’à t-elle à voir avec Maria Dolorès, mais tout justement !
Où a été retrouvé son corps ?
A 650 m du carrefour de la Pomme, soit à moins de 40 sec à 60 Km/h ou moins de 30 sec à 90Km/h du lieu de l’accident, mais restons à 60 Km/h , M. Aubert sort du virage et voilà qu’à 100 m une voiture est arrêtée, il freine et en moins de 6 sec il mémorise ainsi que son épouse, s’il peut se garer, l’homme qui sort, qui fait le tour de la voiture, ouvre la porte arrière droite, sort un paquet, gravi la butte et s’enfuit dans les taillis.
Ce qui est donc étrange, c’est qu’une course poursuite qui a duré aux dires de tous, y compris Mathieu Fratacci qui le dit dans son livre : « Au bout de 2 Km la Peugeot s’arrête, Alain Aubert se trouve à environ 300 m, il débouche du virage et la repère » et j’ai recherché dans tout les livres ( Merci Ludivine) tous disent la même chose et alors qu’ils sont passés devant le lieu ou fut découvert le corps je le répète situé à 650 mètres du carrefour, C. Ranucci se serait arrêté au bout de 40 sec.
Quel course poursuite: 650 m et 40 sec.!!!!!!
Je l’ai dit dans un autre post, ont-ils vu autre chose, peut-être en revenant, ils ont vu une voiture arrêtée sur le bord de la route, un homme sortir précipitamment par la porte gauche, faire le tour du véhicule, ouvrir la porte droite et en sortir une fillette.
Ce qui est encore plus surprenant c’est qu’il ne font en aucun cas d’une odeur de pneu qui a chauffé au contact de la carrosserie ou de fumée.
Voilà mon scénario pour cette journée qui a vu la mort d’une fillette de 8 ans et celle d’un homme de 22 ans.
Autres points qui me posent question.
1 - Selon ce que j’ai lu ( mais j’en ai tellement lu ) le couteau aurait été découvert (je ne mets pas la parole des gendarmes en doute ) à environ 100 mètres de l’entrée de la champignonnière.
C. Ranucci l’aurait jeté avant d’y donner un coup de pied.
Questions : Pour le jeter, est-il venu de son véhicule garée dans l’entrée de la champignonnière soit 100 m ou s’est-il arrêter en arrivant et est descendu du véhicule ?
Ce qui me pose problème, c’est que le chien est partie de la champignonnière et s’est dirigé vers la route en passant à côté du lieu ou avait été jeté le couteau sans marquer un arrêt si bien sûr la piste suivi est bien celle de C. Ranucci, puis a remonté la route sur plus d’un Km .
Il aurait dù s’il suivait la trace de Ranucci se rendre au domicile des Rahoux et y retrouver la piste C. Ranucci, mais qui sait ce qu’un chien snife.
On a placé le POR comme appartenant à C. Ranucci car le chien reliait le POR au corps en suivant la piste, mais il n’a pas suivi la piste C. Ranucci au domicile des Rahou.
Ce qui me fait penser que le chien n’a jamais suivi la piste C. Ranucci.
2 – On fait état de cheveux retrouvés dans la 304 de C. Ranucci, a t-on retrouvé des traces de sang, sur le siège du conducteur, traces qui auraient été laissées par le pantalon que C. Ranucci aurait porté au moment du meurtre car je vois mal C. Ranucci redescendre de son talus avec son pantalon taché de sang, sortir sa petite valise et se changer sur le bord de la route……………. Au fait si traces de sang sur le pantalon, et les chaussures ont elles été analysées ?
Ce qui me chagrine encore plus ( j’avoue que j’ai été ébranlé en lisant certains livres ) c’est le manque de courage de certaines personnes à remettre leur travail en questions. Mais chacun fait ce qu’il veut.
Voilà quelques pensées et peut-être pistes à creuser.
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