Les égratignures sont dans le rapport Vuillet et dans les aveux de Ranucci. Nier leut réalité relèverait de la pure mauvaise foi.
Citation :
Ce n'est pas une question de " gentil " ou de " méchant ", mais reconnaissez que la question posée par Aurelien a propos de l'état du pantalon est primordiale.
La question soulevée par Aurélien est à examiner (pas primordiale, n'exagérons pas).
Citation :
il est tout de meme étonnant que nulle part ne soit fait état de déchirure ou au minimum d'accroc
Déchirures, sûrement pas. Eraflures, peut-être. Impossible que des ajoncs déchirent un pantalon.
Citation :
Et je le répète, celles et ceux qui sont allés sur place sont unanimes pour souligner que ça parait improbable que ce pantalon soit en si bon état.
Unanimes ou pas, ce n'est pas convaincant, car des documents d'époque montrent que les lieux ne sont pas des fourrés "impénétrables".
Citation :
Dans le cas contraire est il imaginable de croire que la police ne ce soit pas servie d'un argument supplémentaire pour étayer son accusation contre Ranucci ?
C'est dans les aveux.
Ce n'est pas le rôle de la police d'étayer l'accusation (quelle accusation ??). Son rôle est d'enquêter.
Cela dit je répète que le corps n'est pas dans des FOURRES (sous-entendu : denses) mais dans un BUISSON (sous-entendu : isolé), et que l'on peut très bien casser des branches d'ajonc (ou tailler des rosiers ou cueillir des mures) en s'écorchant les mains et les poignets si on est affolé, sans pour autant PENETRER dans les fourrés (ou la roseraie ou les ronces).
Je ne critique absolument la remarque d'Aurélien, j'essaye de "raison garder".
Ci-dessous le PV du capitaine Gras, à lire attentivement.