Citation :
Bon, pour la 3.000.000-ième mais DERNIÈRE fois :
l'intime conviction ne devrait jamais permettre à elle seule de condamner quelqu'un, je suis bien d'accord.
Le doute devrait toujours bénéficier à l'accusé et il est scandaleux que cela n'ait pas été le cas à Aix, encore d'accord.
C'est bien pour cela que je m'intéresse à cette affaire et essaie de comprendre.
Tant que j'y suis, au cas où quelqu'un en douterais encore, je rappelle également pour la 300.000-ème fois, que j'ai toujours été contre la peine de mort, fût pour le pire des criminels.
Cela posé, je ne vois pas pourquoi, dans le cadre d'une recherche personnelle, hors de tout cadre juridique, je devrais m'interdire d'espérer me forger, faute de mieux, une intime conviction.
Tu n'espères tout de même pas trouver un jour une preuve irréfutable de l'innocence ou de la culpabilité ?!
Je ne désespère pas que la vérité sur le crime se révèle un jour dans un élan de remords...
Derrière les certitudes ou les doutes, derrière les scénarii, dont le plus définitivement clos a été énoncé par l'accusation, se cache la réalité des faits... et je tends à penser qu'elle n'est pas un mystère pour tout le monde.
Enfin, il y a probablement deux vérités qui se sont heurtées au point qu'on ait voulu les confondre : celle qui concerne un après midi de la vie de Ranucci et celle du calvaire d'une enfant qui a duré plus de 2 heures (si on prête foi à l'heure officielle du décès).