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Les raisons que vous avancez ne permettent pas de conclure que le couteau n'est pas à lui.
Je pense qu'il est bien possible, que le couteau ne soit pas à lui, c'est une chose différente.
Le penser est une chose, le démontrer en est une autre. Je maintiens que les raisons que vous avancez ne permettent pas de conclure que le couteau n'est pas à lui.
Dire que le couteau n'est pas à lui, c'est dire aussi que Ranucci était un idiot et JF Leforsonnay un menteur.
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Vous dites que le couteau est relativement usé. Vous vous appuyé sur quoi pour dire cela ?
Pour l'état du couteau......
citation du rapport d'expertise par dr Vuillet
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L'ouverture automatique se fait par pression sur un bouton poussoir, après déverrouillage du cran de sureté. De meme, la fermeture se fait manuellement après pression sur le bouton poussoir, après libération du cran d'arrêt qui est défectueux et qui fonctionne par simple gravité.
C'est exactement ce que je voulais vous faire dire.
D'abord, corrigeons une erreur. Dans le rapport du Dr Vuillet, il n'est pas question du cran d'arrêt, mais du cran de sûreté. Ce n'est pas du tout pareil.
Donc, le couteau de cette affaire présente une particularité, c'est que le cran de sûreté est défectueux. En retournant le couteau on peut constater que le cran change de position sous l'action de la gravité.
Ce défaut, fait que ce couteau est particuliérement reconnaissable.
Le 7 juin, la Juge va présenter le couteau à Ranucci.
Et que dit Ranucci: Ce couteau m'appartient,
je le reconnais
Il ne se contente pas de dire qu'il est à lui. Il précise qu'il le reconnaît. Nous pouvons imaginer facilement à quoi il le reconnaît.
Tout aussi facilement, nous pouvons imaginer pourquoi la Juge ne cherche pas à savoir (ou simplement ne le fait pas marquer) comment il reconnaît le couteau.
Pour terminer, vous dites que l'on a fait croire à Ranucci que l'arme du crime était à lui, et il l'a cru alors qu'il n'avait jamais eu un couteau de ce type.
Je dis moi, que le couteau est à lui, qu'on lui à fait croire que c'était l'arme du crime, et qu'il l'a cru.
Mettez-vous à la place de Ranucci. Qu'est-ce qui est le plus facile à croire ? Certainement pas votre version.