Vous plaisantez, là, je pense?
C'était pas à eux de signaler qu'il ne fallait pas comprendre ce qu'ils n'avaient pas écrit...... Alors, c'est lourdingue...., la question est de savoir quand la petite a fait pipi.... Au moment de son enlèvement?, au moment de l'accident?, entre les deux?, ou quant-elle attendait qu'il veuille bien l'achever au couteau après la volée des coups de pierres?

Mor.... Je ne sais pas si ce conciliabule a eu lieu sur le talus devant le corps de la petite cet après-midi là, à un moment où ils ignoraient tout(quoique) de leur futur suspect.
A-t-il eu lieu plus tard dans la nuit,dans la matinée ou au moment des aveux ?
A-t-il seulement eu lieu ?
Dans l'affirmatif, du moment pressenti nous aurions quelques indications. Si c'était très tôt, l'après midi ou le soir nous pourrions pensé que les enquêteurs ont déjà quelques indices, une 'signature' par exemple et savaient à quoi s'en tenir. Nous voyons mal en quoi un crime isolé et crapuleux pouvait les amener à s'engager sur cette voix..... Nous serions alors dans un autre cas de figure, nous pensons logiquement à un réseau. Le réseau pédophile, soufflé par le profil de la victime, n'est pas le plus vraisemblable et nous voyons bien que si le mobile de cet enlèvement était d'embrasé la ville, le résultat fût quasiment atteint....... Il faut tenir compte du contexte très tendu de l'époque.....

A partir de la matinée l'histoire pourrait être complètement différente............

Il y a des différences d’appréciations au sein même de la hiérarchie policière, nous savons qu'Alessandra et son chef direct ne sont pas sur la même longueur d'ondes. Di Marino est, je le crois très réticente à s'engager dans le voix proposée, la preuve en est qu'elle rendra un dossier tout pourri.

La chose commence, selon les pièces du dossier, par l'initiative du capitaine Gras de faire arrêter Ranucci en dépit des ordres de la Juge, reçus par radio-téléphone, de tout laisser dans l'état et d'attendre les OPJ de la Sûreté désignés par la commission rogatoire. À partir de ce moment, la thèse de l'accusation envers Ranucci sera inexorablement liée à l'accident et à l'interprétation du témoignage des Aubert dans le sens de la théorie impossible qui mènera l'accusé à l'échafaud.
Ranucci arrêté, le compteur de la garde à vue a commencé à tourner et modifier le scénario de l'accusation, entraînerait le risque de devoir relâcher le suspect principal. Convaincus de sa culpabilité - mais aussi de la faiblesse du scénario initié par Gras - les OPJ prendront le chemin de la magouille et des forfaitures sous la pression de la hiérarchie et de l'opinion publique.
En résumé, ils ont entonné en chœur : on s'en fout du moment que c'est le bon coupable ! Le pire est que cette chansonnette est toujours en vogue aujourd'hui.

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Recouvrer l'esprit avant de perdre la tête. Mor.

Oui, il m'arrive de plaisanter, mais là, non pas vraiment.
Vous pouvez nous expliquer au non de quelle "règle", ce n'est pas à l'auteur d'un rapport de signaler l'usage erroné qui en serait fait.
Je répète la question. Comment savez-vous que comme Ranucci le meurtrier a eu aussi un accident ?
Et puis quel est l'intérêt de savoir cela ?

Si vous parlez [pluriel; afin de donner la possibilité d'en discuter, sans qu'il se fâche de mes énormités, à Arlaten ] du pv de transmission de 12 mars 1975 signé par le juge Michel, j'y ai trouvé plusieurs simplifications notamment au niveau du rôle des Aubert.
À propos des coups de pierres pour dévier une dernière fois du fil.......
<<....on peut logiquement affirmer que Ranucci a frappé la fillette non seulement à coups de couteau, mais encore à coups de pierre.....>>
L'expression encore est elle catégorique pour une définition de temps ou bien veut- elle seulement dire "aussi"?

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« Si tu diffères de moi, frère, loin de me léser tu m'enrichis. »
Antoine de Saint-Exupéry

Faut croire que personne ne lui a posé la question. A usage erroné je préférerais 'admis'.....
Faudrait demander à Collard, mais là aussi je pense que les aveux même édulcorés étaient le plus important, d'autant que la partie civile connaissait le revirement de cr depuis longtemps. Elle n'allait pas mettre les policiers et magistrats dans l'embarras au procès, il était trop tard......
Quand à la défense, elle n'allait pas décrire une scène de crime encore plus horrible que celle admise par le suspect au début de l'instruction. Certes elle pouvait tenter d'expliquer que rien ne collait avec les aveux mais vous imaginez la nausée qui aurait envahi le prétoire.......

En faite, vous penser que ranucci et belle et bien coupable, mais qu'il a fallut faute de témoignage crédible arrondir les angles ?

Pas exactement. Je pense que Ranucci peut avoir commis le crime avant l'accident mais que l'angle aigu de la lame de la veuve, affûtée par les forfaitures des OPJ et l'indifférence de la Juge d'Instruction, semble avoir enterré pour toujours, la possibilité de le savoir avec certitude.
Pour moi, Ranucci n'est plus un problème. Le problème, the big one, est que la Justice Française reste impassible, sourde et muette face à l'avalanche de forfaitures que l'on découvre dès que l'on ouvre ce dossier. Ne dit-on pas : qui ne dit mot consent ? Les 70 ne sont pas le Moyen-âge et bien des mauvais plis de l'époque sont toujours nettement marqués. Peut-être cela n'importe plus à grand monde puisqu'on a mis la guillotine au musée mais je pense que celui qui ne prendrait que vingt ans après une procédure à la Ranucci, ne serait pas trop d'accord avec le statu-quo amnésique qui s'est tissé autour de cette affaire.

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la suis sur le cul ... vous voulez dire que vous vous interessez plus a la forme qu'au fond du dossier .

c'est a dire que ses cris d'innocence pdt les années de detention ne vous touche pas ??

C'est tout le contraire. Le fond de n'importe quelle procédure judiciaire est le Droit. Sans le respect le plus strict des principes de ce dernier, il n'y a ni fond, ni forme qui vaille.

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Bonsoir
Au secours . Maintenant il nous à nouveau subir des âneries . Comment imaginer qu'un Ranucci absent lors du rapt a réussi par un tour de passe passe à récupérer une enfant pour la tuer . On croit rêver . Sortir des inepties tels que Ranucci n'est pas le problème alors que cet innocent a été décapité ... Les masques tombent . Comme dirait quelqu'un qui ne veut "s'enduire d'erreur " c'est de l'urologie musicale .

Et c'est reparti pour un tour... Essayez de comprendre la différence entre la découverte d'une fausse preuve de la présence et la preuve de l'absence. Je vous laisse car je suppose que vous en aurez pour un bon bout de temps.

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Une personne qui a subi des violations de ces droits humains est en principe exonérée.
C'est la base du Droit, afin de protéger les citoyens contre le pouvoir de l'état.

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C'est faux, Doornroosje. Ce n'est pas la personne qui est exonérée sinon la procédure contre elle qui est annulée. Ça peut revenir au même mais ce n'est pas tout à fait la même chose.
Là est tout le problème de cette affaire, la personnalisation excessive. L'amour contre la haine - le Bien contre le Mal - , ça fait joli dans les contes miteux mais ça ne construit pas une société. Ça la divise. Le Droit, lui, rassemble.

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Je n'ai pas choisi le bon mot. Vous pouvez mieux le dire que moi. C'est exactement ce qui me dérange: qu'il y a des gens qui se félicitent d'être entre les justes tout en écrasant d'autres êtres humains. Il n'y a jamais que le blanc et le noir.
Ce qui est le plus inquiétant, c'est que ces personnes, qui par leur ardeur sont à l'origine de beaucoup d'erreurs judiciaires ne sont jamais tenues responsables. Peut être je juge Burgaud a eu des problèmes, mais je connais pas d'autres.

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