Citation :
Quant à la version : CR s’est réveillé avec le couteau mis dans sa poche par l’homme au pull over-rouge et il s’en est débarrassé parce qu’il sentait que quelque chose était bizarre, c’est encore une version débile que n’a jamais donnée CR (qui se souvenait de ce qui s’était passé dans l’épisode de la champignonnière) et inventée par ceux qui sont prêts à tout inventer pour faire croire que CR est innocent. Il faudrait que l’homme au pull over-rouge ait récupéré le couteau de CR, l’ait taché du sang de la fillette (il n’a pas le temps de faire les analyses de sang sur place…), et remette le couteau dans la poche de CR. Il se serait, en faisant cela, douté qu’en se réveillant, CR ou bien se serait débarrassé du couteau ou bien aurait nettoyé les taches. Et ce couteau n’aurait été d’aucune utilité pour le faire accuser. Il fallait d’autres éléments accusant CR. Et ce n’est pas en laissant sa trace sur les lieux (son pull over) que cet homme ajoutait un élément de nature à faire croire à la culpabilité de CR. Au contraire il laissait sa trace à lui. C’est débile.
Oui mais le forum nous permet de progresser grandement. Il est vrai que cela n'a pas de sens, mais lorsque Perrault écrit son livre en 78, il ne possède pas tous les éléments que l'on a aujourd'hui.
La version qui tient la corde, c'est que cet homme qui a pris la voiture de Ranucci pour revenir dans la galerie sans doute chercher des affaires après le meurtre, a caché le couteau en repartant, et que ce couteau, il a été découvert le 5 (comment : c'est au capitaine Gras denous le dire, quand il aura marre de cacher la vérité sur ce dossier, est-ce parce que le chien a indiqué le tas de tourbe en faisant un détour avant de remonter ? ce qui est probable).
Citation :
5) Venons-en au P.V de recollement des scellés commencé le 6 juin 1974 à 17 heures 30 par l’inspecteur Divisionnaire PORTE.
OUh lala le terrain est miné.
Citation :
Je vais prendre pour supposition la thèse débile que certains véhiculent sur ce site :
Les gendarmes ont trouvé le couteau le 5 et l’ont remis aux policiers de l’Evêché.
Ceux-ci décident de le faire remettre à sa place. Ils ont tout intérêt de le faire rapidement et de ne pas attendre le dernier moment où il y’aura près du tas de tourbe tous ceux qui veulent assister aux recherches.
Sans doute, mais il faut prendre la décision et le parquet est nécessairement dans le coup parce qu'on fait appel aussi aux gendarmes.
Citation :
Donc quand Jules PORTE rédige son P.V de recollement, il n’a pas le scellé du couteau sous la main, il sait qu’on va faire semblant de le trouver plus tard, bien après 17 heures 30 (heure du début des recherches) et il donnerait alors le signe fort que le couteau a été mis sous scellé alors qu’on était en train de le chercher. Vous trouvez que ça tient la route ça ?
Il n'a pas besoin d'avoir les scellés sous la main, il suffit qu'il ait les PV qui les mentionne, pour la fouille de la voiture, visiblement, il recopie dans l'ordre à partir du PV. Ben oui mais pourquoi le faire alors ? Pourquoi dater un PV de 17h30 et l'écrire en une seule traite en mentionnant un couteau qui n'est pas découvert ? C'est bien là la question.
Alors de deux choses l'une : ou on a oublié de le prévenir parce que la décision ne concerne que deux ou trois personnes dans le service. Ce n'est pas impossible. Ou il est au courant et alors il a gaffé, pensant peut-être que l'intervalle entre les deux listes séparées par une mention rajoutée après la rédaction des deux listes, suffirait à faire passer la sauce. Ce qui a suffi d'ailleurs puisque Mme Ract-Madoux dit qu'on ne sait pas quand on a rédigé la seconde liste. Elle a oublié de regarder le crantage de la machine la pauvre.
Citation :
Et comment pouvez vous affirmer des choses aussi insultantes pour les policiers et les gendarmes sans rien connaître à la procédure policière et à celle des gendarmes ?
Pauvres choux, on va finir par penser que c'est eux qui ont été guillotinés.
Citation :
Vous savez ce que c’est qu’un P.V de recollement de scellés ? Vous pouvez me citer l’article du Code de Procédure Pénale qui exige qu’on le fasse ?
Il y’a un principe simple : quand on ne sait pas, on n’affirme pas, on se renseigne, on enquête. Tout le monde peut rencontrer des policiers ou des gendarmes et leur poser des questions, tout le monde peut consulter des manuels de pratiques policières ou de gendarmes.
Mais raconter des bêtises à longueur de posts, inventer des histoires qui ne tiennent pas debout (à quand l’intervention des extraterrestres ?), est-ce que les gens qui font ça sont normaux ?
Non non, opn n'est pas normal, mais on est à bonne école.
Citation :
6) Les gendarmes n’ont jamais commencé à chercher le couteau à partir du lieu du crime, ni ailleurs, autrement que sur le tas de tourbe lorsqu’ils en ont reçu l’ordre. D’abord parce qu’ils n’avaient pas mission de le faire et parce que cela était ridicule. Le couteau pouvait très bien avoir été jeté à des kilomètres de là, avoir été emporté par le criminel après avoir été nettoyé et ils n’allaient pas se jeter dans des recherches longues et inutiles alors qu’un suspect avait été arrêté et était susceptible d’indiquer l’endroit où se trouvait l’arme du crime.
Sauf s'ils ont l'ordre de faire de la mise en scène et sauf si, pour justifier une mise en scène à deux sous, ils sont obligés de prétendre devant Perrault que les policiers n'ont pas parlé du tas de tourbe. La vérité c'est qu'ils sont tous mouillés dans le processus.
Citation :
Gilles PERRAULT écrit dans le POR :
« Les recherches vont durer une heure cinquante-cinq. Presque deux heures pour découvrir le couteau dans un tas de fumier et avec une « poêle à frire» exactement réglée. Le récit du capitaine Gras fait comprendre ce long délai: «On a commencé par chercher dans les bois, tout autour. Là, c’était facile parce qu’il n’y avait en terre aucun objet métallique. On a remonté tout le long du chemin et on a fini par le tas de fumier. Là, il y avait toutes sortes de saloperies en métal, notamment des boîtes de conserve... » A la bonne heure! Mais pourquoi n’avoir pas commencé par le tas de fumier? Pourquoi avoir perdu tant de temps dans les bois? On le comprend d’autant moins que les gendarmes sont en liaison par radiotéléphone avec l’Evêché. M. Guazzone, spectateur passionné, suit attentivement le dialogue:
«Alors, où il est exactement, ce couteau ? — « Cherchez par ici, cherchez par là...» Une heure cinquante-cinq! »
Il n’y a qu’un problème, c’est que le capitaine GRAS n’a jamais déclaré cela à Gilles Perrault, ni M. GUAZZONE. Un mensonge qui sera dénoncé comme tous les autres (SPINELLI a refusé de lui parler, GUAZZONE a refusé de lui parler, il déforme les propos du commissaire Alessandra, etc.. etc…).
Le capitaine Gras a aussi déclaré que le chien n'avait pas remonté la piste à partir du pul mais à partir de la voiture qui ne s'y trouvait pas. Et puis, quand on lui a fait remarqué que c'était ridicule de suivre une piste à partir d'une voiture qui n'est pas là, il a dit, l'empreinte des roues. C'était encore plus s'enfoncer. Le pauvre.
Alors le capitaine Gras, il ne peut plus être fiable dans cette affaire. Désolé, il est de mêche. Je le plains sincèrement.
Citation :
Le procès-verbal de recherche et de découverte du couteau indique que les recherches ont commencé sur le tas de fumier et qu’il a fallu deux heures pour le trouver.
Cette théorie des gendarmes qui commencent à chercher ailleurs que sur le tas de tourbe est débile (désolé d’être obligé d’employer ce mot sans arrêt) parce que CR avait avoué en début de ses aveux qu’il était dans le tas de tourbe.
Oui mais justement, c'était ça le problème, alors vous vous basez sur le fait que Perrault aurait donc menti, il ne s'agit plus d'erreur à ce compte, mais de mensonge. On se demande pourquoi il aurait inventé cela, alors qu'il ne bâtissait aucune hypothèse sur le couteau. Ce n'est pas débile, ils cherchent ailleurs le temps que l'on replace le couteau là où on l'a découvert la veille. Pas débile du tout. Gênant certes, c'est vrai, mais débile, non, possible.
Citation :
6) L’hypothèse selon laquelle les gendarmes auraient trouvé le couteau le 5 à l’aide de la poêle à frire est tout simplement débile (et oui, encore une fois). Ils ont mis deux heures à le chercher le 6 dans le tas de tourbe parce que la poêle à frire n’arrêtait pas de sonner et chaque fois ils trouvaient un morceau de métal qui n’avait rien à voir avec le couteau et là, le 5, pour faire plaisir à GIHEL, ils passent subrepticement sur le tas de tourbe, la poêle à frire sonne et ils trouvent le couteau tout se suite. Est-ce qu’on pourrait arrêter toutes ces bêtises ? Vous voulez qu’il soit innocent à tout prix ? Alors écrivez : « Quoiqu’on nous dise, quoi qu’on nous prouve, nous continuerons à dire que CR est innocent, quitte à écrire n’importe quoi même les choses les plus débiles. » Et puis fermez le forum, il est inutile à part pour servir de thérapie aux lavés du cerveau du POR.
Non le forum est utile, il permet d'avancer sur le chemin de la vérité. Je constate qu'il vous gêne. C'est comme cela.
De deux choses l'une : ou bien on prend l'hypothèse de l'accusation : il cherchent durant deux heures parce que la poële n'arrête pas de sonner autour du tas de tourbe, mais alors il ne faut pas évoquer le fait que le couteau aurait été replacé, puisque nous sommes dans l'hypothèse où on le découvre réellement le 6.
ou bien on prend l'autre hypothèse : qu'on n'a pas emmené Ranucci sur les lieux, on a fait semblant de chercher en commençant à deux kilomètres et à la fin on a passé dix minutes sur le tas de tourbe a faire semblant de faire sonner l'engin pour faire croire que l'on découvrait une arme qu'on venait de remettre deux heures avant. Et dans ce cas tout se tient également.
Tout ce qui se dit ici prouve qu'il n'y a pas de lavés du cerveau par Gilles Perrault et que les hypothèses qui sont émises sont les nôtres, pas celles du voisin. Les réflexions sur les griffures de la petite par exemple, Parrault ne les exploite pas du tout.