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comme il l'écrit lui même en octobre 74 il n'apprenne (par Jean-François Le Forsonney) "certains éléments"
J’ai beau chercher dans les lettres d’Octobre 74 et je ne vois pas ce qui correspond à ce que tu nous dit.
c'est en effet implicite : il n'affirme son innocence que dans la lettre du 09 décembre 1974
Qu’il commence à parler sérieusement de son innocence en décembre (et non pas en octobre), je suis bien d’accord, mais rien ne permet de dire que cela arrive parce qu’il a eu connaissance de certains éléments. Si Jean François Le Forsonney nous a dit qu’ils (ses avocats) ne lui avaient pas donné ces « certains éléments », il ne nous a pas dit non plus à partir de quand, ils les lui ont donnés. On sait qu'ils lui montreront le dossier que plus tard, en février 1975.
Avant d’affirmer son innocence, il passe par une période où il se rend compte que sa culpabilité n’est plus aussi logique.
Il a bien écrit :
Le Vendredi 16 août 1974.
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Pour moi, ce drame reste inexplicable logiquement.
Le Vendredi 6 septembre 1974
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Pour moi c'est toujours l'ignorance la plus complète, mais à force de réfléchir, certains détails auxquels on ne prêtait pas attention me semblent surprenants
Le 13-09-74
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J'ai admis que c'était peut-être moi, bien que je n'en sois pas sûr, ils devraient en être satisfaits, mais non, ils en rajoutent, comme si toute cette affaire n'était pas suffisamment pénible et triste. Quand je pense au coup des faux témoins et du scoubidou * ça me dépasse.
Là, il parle de faux témoins, alors qu'il ne connaît pas le dossier. Il ne peux faire allusion qu'au couple Aubert. S'il a de bons souvenirs de l'accident, il peut en avoir aussi pour les minutes qui ont suivi l'accident.
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Là c'est l'absence de souvenirs essentiellement qui l'a obligé à croire jusque là à sa "probable culpabilité". Il faut donc en conclure que, lors des premiers interrogatoires dans la nuit du 5 au 6, il affirmait n'avoir enlevé personne et avoir été seul lors de l'accident, parce qu'il se sentait incapable d'avoir commis de tels actes pendant ce trou noir, et non parce qu'il se basait sur des souvenirs réels ...
Pas du tout. Il n’envisagera sa culpabilité qu’après l’intervention de Mme Aubert.
Innocent, il ne peut pas se rappeler de chose qu’il n’a pas vécu.
Innocent, après l’intervention de Mme Aubert, il peut se mettre à croire à sa culpabilité, puisque comme il l’a dit, on le lui a démontré, mais il n’a pas plus de souvenir pour autant.
Et puis comme je l’ai déjà dit, il y a ces deux cheveux. S’ils n’ont apparament aucune importance dans le dossier, ils tiennent une grande place dans la tête de Ranucci.
Et ces deux cheveux, on ne peut pas les « évacuer » comme ça.