Citation :
Mais pour les enquêteurs, si ! à ce stade, les Aubert ont reconnu CR s'enfuyant avec un enfant, CR dont la présence sur les lieux est multiplement attestée (les Aubert, la plaque numéralogique de sa voiture, Guazzone, les Rahou).
...Les enquêteurs ont également un pantalon tâché de sang retrouvé dans le coffre de la voiture
Citation :
Ca a été dit et redit mais les Aubert ne reconnaissent C. Ranucci quand il est seul devant eux, il est difficile de se tromper.
...Pantalon qui n'est pas celui que portait le ravisseur.
Dalakhani, comme je le précisais au début de mon message, je me plaçais
du point de vue des enquêteurs.
Il était en effet question de savoir si comme le disait Didi, ceux-ci n’avaient « rien » le 6 et devaient coûte que coûte obtenir un élément « fort » en faisant semblant de découvrir sur les indications de CR un couteau trouvé le 5.
De leur point de vue (à tort ou à raison, c'est un autre débat), les enquêteurs n'ont pas « rien » le 6 :
- ils ont un PV signé de témoins reconnaissant CR (après, que vous pensiez que les Aubert ne l’ont pas reconnu d’une manière indiscutable est une autre affaire ; du point de vue de la procédure, il y a des témoins, qui ont signé un témoignage écrit).
- ils ont un pantalon tâché de sang saisi dans la voiture de CR et reconnu comme sien par ce dernier. Le fait que vous pensiez qu’il ne s’agit pas du pantalon du ravisseur est également une autre affaire ; le descriptif donné pour ce dernier est suffisamment vague (« gris », mais faisant partie d’un costume, pour un enfant de 6 ans ; « foncé », mais ne faisant pas partie d’un costume, pour un autre témoin), pour que les enquêteurs n’aient pas à craindre « un os » de ce côté. CR dit en plus que c’est bien le pantalon qu’il portait au moment de l’accident.
Les enquêteurs, donc, n’ont pour moi et en raison des éléments exposés ci-dessus, pas de raison d’aller comploter (entre gendarmes et policiers, autant dire entre chiens et chats, comme le disait jpasc) le 6 autour de la découverte d’un couteau.
Je trouve personnellement dommage que l'on « saute » à autre chose en cours de discussion (la validité du témoignage des Aubert - qui certainement peut encore faire l’objet d’échanges riches – n’était pas vraiment le sujet), car le résultat est qu’on ne va pas au bout des problématiques initiales, courrant ainsi le risque de tourner en rond....