Citation :
Donc les suspitions viennent bien de 1) Auber 2) Guazzone 3) Martinez
Erreur, c’est Mr Guazzone qui le premier appelle les gendarmes de Gréasques
Le 5 juin, après la découverte du corps, le sieur Guazzone est immédiatement entendu (PV 610/3 ) :
Citation :
Mardi 4 juin 1974, vers 13 heures, suite aux informations données à la radio, j’ai fait le rapprochement avec le signalement et la couleur de la voiture et aussitôt je vous ai téléphoné.
Il appelle, en début d’après-midi (et pas vers 17H comme l’écrira le Capitaine Gras) parce que comme il le dira, il a fait le rapprochement entre ce qu'il a vécu la veille et l'enlèvement.
Il est bien le premier qui a appelé les gendarmes de Greasque pour leur parler d’un rapprochement avec l’enlèvement de Marseille et pourtant il n’a pas vu d’enfant.
Mais il parle aux gendarmes d'un coupé 304. Ils ont probablement fait le lien entre ce que leur dit M. Guazzone (il a les numéros de la voiture) et l'accident du carrefour de la Pomme, mais eux, les gendarmes savent que la voiture recherchée, est une Simca. Ils ne font donc pas cas, de ce que leur dit M. Guazzone.
Lorsque les gendarmes de Roquevaire retransmettent à ceux de Greasques ce que vient de leur dire A. Aubert, ils apprennent qu'entre le carrefour et la champignonnière, l'auteur du délit de fuite s'est arrêté et a disparu dans la colline en emportant un "paquet assez volumineux".
Là, les gendarmes de Greasques réagissent. Non seulement ils réagissent, mais ils reconsidèrent le témoignage de M. Guazzone, puisqu'ils vont fouiller sa galerie et celles des environs.
Citation :
Auber a comme élément le 3 juin un paquet volumineux le 4 juin un enfant une voiture grise un délit de fuite et une fuite dans le talus
Non, le 4 juin, Aubert ne parle pas d’enfant. Ni le 5 juin non plus d’ailleurs.